PLUTONIUM BABY
Welcome to the weird world, LP, CD
Vida Loca Records
Italian
do it wilder !!!
Ça fait un bien fou d’entendre un groupe qui ne sonne pas
aseptisé ! Du Garage Punk qui n’oublie pas ce que Punk veut dire. Ce trio formé
de Black Guitarra du duo féminin Motorama et de deux des membres de Cactus (le groupe ‘new wave’ bizarre italien)
a commencé sa ‘carrière’ par un Split EP avec Margaret
Doll Rod, ça pose des bases et c’est une belle carte de visite. De quoi
garder un œil sur eux/elle.
Guitare+orgue+batterie et 3 voix. Alternance du chant
masculin et féminin façon peste (imaginez Curlee Wurlee énervée) sur 13 titres
variés, simples, directs, ultra accrocheurs, courts, percutants et pertinents.
Pas un temps faible dans cet assemblage d’influences qui vont du Wild Garage
Punk Sixties aux Rezillos en passant par pas mal de ce que la scène
Garage à fait de plus excitant dans les 90’s (pensez à des groupes qui
n’avaient pas non plus de bassiste).
L’orgue et son son aigu / aigrelet se taille la part du
lion à égalité avec les voix, la guitare et la batterie courant ensemble pour
rester au même niveau. Les 3 voix sont un indéniable avantage pour Plutonium
Baby ! Toutes ensemble, en duo, en alternance, garçons, fille pas mal de
possibilité de combinaisons qui apportent grandement à ce premier album. La GROSSE BAFFE !!! Mais j’aime bien me
faire bastonner comme ça !
Et en plus c’est un énorme groupe de scène !
[BT]
En
concert : Mardi 28 Juillet : PLUTONIUM BABY (énorme Garage Punk
Psyché Noisy, Italie), au Thunderbird Lounge,
à Saint Etienne
Et :
Jeudi 30 Juillet : PLUTONIUM
BABY (énorme Garage Punk Psyché Noisy, Italie), à la Presqu’île Pré Saint
Jean, à Châlon sur Saône
Et :
Samedi 1er Août : BELLY HOLE FREAK (One Man band, Italie) + GREYFELL (Stoner) + PLUTONIUM
BABY (énorme Garage Punk Psyché Noisy, Italie) + The BEAT REVOLVER (Rock éternel, Belgique) + spectacles barrés…,
Freak Show festival itinérant gratuit, terrain du Lignon, à Genève
ATOMIC SUPLEX
Fourteen inches of fist, LP,
CD, Digital
Dirty Water Rds
Quand tu commences ton 2ème album par ce cri :
« When I say I’m a dick, you best believe I’m a dick, D.IC.K. » c’est
beaucoup plus qu’une déclaration d’intention :
Un hommage à ces devanciers, bien sûr,
mais surtout une sorte de programme musical (entre autre) : Live fast die
young !
Les titres sont courts et sauvages,
braillards (2 voix : homme et femme pareillement criées avec cependant ce
qu’il faut de mélodies dedans), vindicatifs, hirsutes tout en restant des
chansons.
Entre Trash Garage Punk / Northwestern
Sound (à la Sonics des débuts, voir les Wailers sous speed). Restant toujours
dans des limites Rock’n’Roll mais en étant en perpétuelle glissade sur l’aile à
la limite du décrochement. Comme une sorte de Rhythm & Punk fort
goulaillant et stimulant grâce à sa judicieuse teneur en mélodies…
Parfois ça se calme un poil (un petit
poil, mais on a toujours besoin d’un petit poil chez soi) histoire de recharger
les batteries avant de lâcher de nouveau les chevaux à coup de dissonances
soniques !
[BT]
CHELSEA
Saturday night, Sunday
morning, LP, CD, Digital
Westworld
Recordings
Extrêmement bonne surprise que ce nouvel
album du quatuor de survivants du Punk anglais de la première vague. A l’instar
de celui des Boys de l’année dernière !
Fin est mélodieux, tirant vers une
certaine idée du Street Punk avec une grosse dose de Power Pop dedans et toujours
dans l’esprit qui animait le groupe à la fin des 70‘s, c’est-à-dire quelque
chose de typiquement anglais avec une bonne rasade de Rock dedans et surtout
des bonnes chansons, simples et accrocheuses !
Comme le disent si bien à la fois le
patronyme du groupe, le titre de cet album et le nom de leur label, nous voici
avec un vrai hommage à une certaine idée de l’Angleterre…
Aussi typique et roboratif qu’un
traditional breakfast arrosé d’une peinte de Ale au worker du coin de la
rue !
[BT]
FREEDOM HAWK
Into your mind, LP, CD,
Digital
Small
Stone Rds
Attention cet album part de façon
relativement anodine comme “encore un autre disque de Stoner / Heavy 70’s comme
Small Stone Rds s’est fait une spécialité d’en sortir souvent”.
Mais.
Dès le 3ème titre on est
embarqué par la musique de Freedom Hawk. Oublié la similitude du chant avec le
Ozzy jeune, bienvenu dans un trip Psyché 70’s Heavy Space Stoner hyper
chiadé ! Où le guitariste se régale avec ses solos brillement inspirés et
parfaitement raccords avec les titres qu’il vient sublimer.
Freedom Hawk utilise des ingrédients
connus dans une recette qui a fait ses preuves dont il tire un plat fort
savoureux et assez personnel pour que vos oreilles s’en repaissent et s’en
souviennent !
[BT]