jeudi 27 décembre 2018

Chronique : JAGGER HOLLY + PHONE JERKS + DUNCAN REID + THIERRY FROGER


JAGGER HOLLY
The last of the international playboys, LP, CD, Digital
Monster Zero Rds / Mom’s Basement Rds / Outloud Rds
Jagger Holly c’est le guitariste chanteur compositeur qu’on avait déjà repéré dans les Spastic Hearts et Johnie 3. Il exerce désormais son ministère sous son ‘propre nom’, et sort là son 2ème album qui réunira derrière sa bannière tous les fans de Power Pop, de College Rock, de Pop Punk de Glam, de Garage Pop, de Bubble Gum, de Punk 77… bref si votre truc c’est les Pop song musclées alors jetez-vous sur cet album c’est une usine à tubes !
Vous aimez les mélodies sucrées qui se retiennent immédiatement, les chansons qui balancent, le Rock qui botte le cul… ben sachez qu’ici vous trouverez le traitement qu’il vous faut !
Simple, direct, efficace, indémodable !!
[BT]
PHONE JERKS
S/t, LP, Digital
Alien Snatch Rds
Punk Garage Punk Budget Rock (enfin pas complètement cradingue quand même, plutôt l’état d’esprit que le clicheton ultra lo-fi inaudible) un peu des Ramones des tout tout débuts. Pas mal de trucs façon Rip Off Rds mais là aussi sans les clichés.
Je me dis même que ce quatuor canadien à peut-être pas mal écouté de trucs de chez Lookout Rds pour le côté mélodies jouées ultra vite mais en restant catchy.
La voix de la batteuse sur certains titre en lead, souvent sous forme de cris, de chœurs ou de deuxième voix apporte beaucoup à l’ensemble. Et se marie tellement bien avec la voix éraillée mais mélodieuse et bien Punk’n’Roll du lead singer !
Ça chauffe sur les riffs aussi avec une belle connexion Punk 77 qui contribue à sortir cet album de la formule Garage Punk rapide. De même que certains emprunts au Rock’n’Roll 50’s.
[BT]
DUNCAN REID & The BIG HEADS
Bombs away, LP, CD, Digital
Little Big Head Rds
Moi ce qui m’époustoufle c’est la capacité de ce monsieur à écrire encore et encore des putain de Pop songs qui sonnet si évidente à la première écoute et reste en vous comme des tubes ressurgissant à chaque écoute comme des classiques inusables !
Un fois avec son gang Duncan Reid propose un album (le 3ème) rempli de mélodies sucrées et musclées. Une sorte de bréviaire de tout ce qu’on aime dans la Power Pop, avec petite touche de ce qu’on a appelé New Wave aux commencement (Costello, Joe Jackson) pour le traitement du son, un poil de Bubble Gum pour le côté aérien et de Glam pour les paillettes.
Tout ça pour sublimer des mélodies ultra catchy qui se fraient un chemin dans tous votre corps, de la tête aux genoux… Du cervelet au cerveau reptilien !
14 chansons réjouissantes, entraînantes, enthousiasmantes et jamais jamais lassantes !!!
[BT]
En concert : Mardi 29 Janvier : The MORLOCKS (Légendes Garage Punk, Usa) + DUNCAN REID & The BIG HEADS (Power Pop, Uk), à La Cordonnerie, à Romans Sur Isère
THIERRY FROGER
Les nuits d’Ava
Actes Sud, 300 pages 20 euros
2ème roman pour cet auteur français contemporain qui m’a totalement embraqué (ce qui est extrêmement rare de la part d’un frenchy vivant).
La langue du monsieur et simple mais le vocabulaire très précis. L’histoire mêle plusieurs temporalités, des vies et des personnages divers et variés : le narrateur (double de l’auteur ?) qui part de presque notre époque contemporaine pour une quête fantasmagorique de 4 photos de nus d’Ava Gardner, posant en reproduisant 4 fameux tableaux de nus, dont ‘L’origine du monde’. On croise donc ici Courbet (le peintre bien évidement), la sublime actrice et quelques personnes qui tournèrent autour (Sinatra, Castro, Hemingway, Fellini, un chef opérateur, Howard Hugues, un ou des mafieux), une ex femme, une fille, un pédant professeur d’Histoire de l’Art…
Si très souvent ce type d’histoire qui mêle les narrateurs et les périodes me paraissent très souvent factice, une sorte de tic contemporain de la littérature qui à piqué ça au cinoche ou aux séries TV une sorte de morceau de bravoure souvent très vain. Avec ces Nuits d’Ava il n’en est rien !
Ce livre est une jolie réflexion sur l’Art, les icônes, la beauté, les mythes, la nostalgie, le temps qui effiloche…
C’est délicat, beau et prenant.
« Retrouver les choses premières,
La beauté d’Ava Gardner »
(Alain Souchon)
Ce qui est réussit dans ce roman !
[BT]

1 commentaire:

  1. Dis donc je vois qu'on est synchrone pour "Les nuits d'Ava" On a publié tous les 2 un avis sur nos blogs respectifs le même jour. Je viendrai relire ta chronique comme il faut demain et j'ajouterai le lien vers ton blog à la suite de mon avis.
    Et sinon ça fait vachement plaisir de te voir parler bouquins ici !!
    Val.

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