Mr BONZ One Man Band
Wreck on the highway
CD Bamboo Records
LP à venir
Superbe pochette ! Ce dessin doit être parfait sur la version 33tours, une modernisation de la tradition mexicaine revue 50’s Custom Car.
Son : clair et puissant. Peu de disto. L’instru qui ouvre l’album est terrible, et, l’enchaînement avec la première chanson vous met à genoux. Un début sur les chapeaux de roue qui dispose bien pour la suite.
One Man Band comme écrit dessus, tendance ligne claire avec pas mal de Diddley Beat et de primitiv’ 50’s R’n’R. L’impression de linéarité de la 1ère écoute s’estompe vite avec les repassages. Même si l’utilisation systématique du tambourin en percussion peut être un poil lassant. Mais ça n’est pas présent sur toutes les chansons. Ce 2ème album de Mr Bonze fait partit de ces petits bonheurs que le ROCK est capable de nous apporter. Pour sortir affronter la réalité y a pas mieux. 12 titres, 3 reprises. Ça Shake & ça Roll comme il faut sur 29 mn et c’est très bien ainsi !
MICK BROWN
Phil Spector le mur de son
699 pages, 23 euros, Editions Sonatine
Mick Brown fut celui qui décrocha une interview de Phil Spector alors qu’il n’en n’avait plus accordé depuis 25 ans, 36 heures après la publication de cet entretien on retrouvait Lana Clarkson morte au domicile de Spector. Remué par cette concomitance, et sûrement aiguillonné par son éditeur qui flairait la bonne grosse affaire Mick Brown se lance dans la biographie du génial et malade producteur. Le premier chapitre sur l’arrivée à New York des grands parents et la sociologie de bazar qui y est associé est une vraie ‘Pain in the ass’. Mais heureusement la suite et bien supérieure. Il faut dire que le sujet et fascinant ; Surtout pendant sa période de suractivités. Mais Mick Brown réussit l’exploit de rendre très intéressante la relation de la très longue période d’inactivités de Spector. On fini par quasi 100 pages à propos du procès sur lesquelles j’ai fais l’impasse. Ça se lit assez agréablement, on apprend 2 ou 3 trucs assez intéressants, et ça s’oublie aussi vite. Un bon sujet ne faisant pas forcément un bon livre.
JOËL HOUSSIN
Le temps du Twist
J’Ai Lu SF
Si vous aimé les romans sur le thème de l’uchronie, soit les ‘What if’ genre que se serait-il passé si Hitler était resté peintre, vous pourriez être intéressé par celui-ci. Bien que se ne soit pas vraiment un roman uchronique… le problème étant que je ne peux pas trop vous en raconter sinon ça vous ferait perdre une partie du plaisir de la découverte. Au départ du roman nous sommes dans un futur assez proche où pour lutter contre un virus qui transforme les humains en zombie il faut être ivre en permanence. Un groupe d’ados se réunit dans une cave tous les soirs pour faire et rêver de faire ce que tous les ados de tous temps ont voulut…
Sinon je vous répéterais ce qu’on m’a dit pour présenté ce livre « c’est l’histoire d’un fan de Led Zeppelin dans un monde où ce groupe n’existe pas »… intrigant non ? Ce roman est très réussit, et bien maîtrisé (j’ai été un peu dubitatif sur le délire Hard science/cyberpunk qui se trouve quasi à la fin, mais le reste est au poil).
Si vous aimez les littératures de l’imaginaire et que vous êtes capable de vous laisser embarquer par une histoire et des personnages intéressants (dont un loup garou) alors vous allez passer un BON moment. Et en plus ça redonne envie d’écouter Led Zeppelin.
Ce livre m’a été prêté par un ami, qui le tenait lui-même d’un ami qu’ils soient ici remerciés. Et moi je continu cette chaîne de l’amitié !
SPELLBOUND
Stir it Up
LP ou CD (avec bonus DVD), Drunkabilly Records
‘tain les vieux ont la peau dure ! Fondé en Irlande en 86 Spellbound sort un nouvel album qui, comme sa pochette le montre subtilement, fait dans le syncrétisme : Néo rockab’, Surf, Psycho, un rien de Metal (non non, ne fuyez pas, c’est juste un peu, presque rien), et pas mal de trucs entre cabaret zombie à la Tom Waits et bande originale pour un film de Tim Burton. Le son est très moderne et clean, un rien trop pour mon goût, mais c’est le défaut que je trouve à 95% de se qui sort et qui est fabriqué pour être écouté sur un Ipod Lidl (courtesy of Karine Degoue).
Tout cela est joliment fait, la contre basse slap que quand il faut, les chœurs soutiennent la bonne voix du chanteur, les tempos changent même si on reste sur un rythme assez soutenu… Les arrangements sont riches, parfois même luxuriants. Plus ambitieux que du simple Rockabilly, plus varié que du Psycho… un album aux confluences qui fera sûrement grincer des dents les puristes, mais moi ça me ravit !
OXP
Save those flames
CD, Autoproduction
Forcément une pochette aussi laide et mal conçue (alors que le logo du groupe est très réussit) oriente les premières minutes d’écoute vers quelque chose emprunt d’amateurisme. Or il n’en est rien. Et finalement en étant vilaine cette pochette on s’en souvient. Ce jeune power trio nous plonge en plein trip 70’s sans sombrer dans le revivalisme actuel, grâce à une production pure et sèche qui rappel des trucs des grandes années 90 revisités 2011. Pour aimer OXP il serait bon que vous ne soyez pas allergique à Grand Funk Railroad car sans chercher à leur ressembler (qui le peut ?) OXP ressuscite cet esprit là. Sans sombrer dans le côté big jam stérile souvent de mise dans ces temps là (et remis au goût du jour par le Post / Mat Rock). Parfois on les sent proche des Melvins dans le côté petit mais costaud, et aussi d’une certaine scène Desert Rock. Bref du tout bon servit sur ce 4 titres (assez longs mais jamais trop) et plutôt jubilatoires pour une mise en bouche.
Bertrand Tappaz
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