mardi 27 novembre 2012

Kro:FILIAMOTSA SOUFFLANT RHODES+ROCKANDYS+ZULUS+CRUSADERS OF LOVE live



S/t
CD, Vand’œuvre
Ce groupe est la version ‘extend’ de Filiamotsa : le duo violoncelle – batterie, additionné ici d’un clavier, d’un trombone et d’un saxo. Pour une musique à la croisée de la Noise, du Psyché 70’s, du Jazz Free, et de la musique improvisée contemporaine (mais toujours dans un esprit « écoutable par des fans de Rock ») . Ce mélange débouche sur de beaux et longs morceaux qui puisent aussi parfois dans certaines gammes orientales.
Toujours sur le fil du rasoir mais sans jamais se couper ni devenir pénible ou abscond.
Comme une jam session entre Zu, Magma et Dog Faced Hermans, une musique crissante, vibrante, stimulante et, excitante. Avec un son enveloppant qui donne l’impression d’être assit au centre avec les musiciens tout autour. Ces 6 pièces de longueur différente évitent tous les pièges de la musique de musiciens. Ça ne se tire jamais sur la tige avec complaisance. Au contraire les 5 instrumentistes jouent les uns avec les autres afin de produire le plus d’intensité.
[BT]

The ROCKANDYS
The Breaking Dawn Will Crown The One Who Let The Morning Glint To Come
CD, Echo Orange
Je suis tombé sous le charme de ce groupe dès ses débuts, malgré les maladresses de leur 1er mini album. Le 2ème confirmait largement se que j’avais vu dans leur musique, avec une collection de formidables chansons Psyché Pop ayant enfin un son digne d’elles.
C’est rien de dire, donc, que les RockAndys jouaient gros avec ce 1er album.
Enregistré à Berlin chez, et par, Anton Newcombe (qui leur a également demandé de composer avec lui pour son album en français), ce qui confirme l’intérêt suscité par le groupe.
Résultat : 11 compositions extrêmement goutues et ambitieuses, quelque part entre Rock et Pop avec de grosses doses de Psychédélisme dedans. Des chansons plus ou moins longues avec des circonvolutions qui font voyager loin, sans être chiantes ou pompier. Des arrangements riches, mais pas m’as-tu vu ; il faut même beaucoup de temps et des écoutes très attentives pour tout appréhender. Ses arrangements ne sont pas là (comme chez certains) pour cacher la misère, mais au contraire pour sublimer les mélodies.
Si il n’y a pas de temps faibles sur ce 1er album des RockAndys, il y a surtout des chansons qui ressemblent fortement à des mini tubes. Et ils réussissent l’exploit d’avoir sût préserver leur innocence tout en prouvant leur grand talent de compositeurs.
La personnalité qu’on subodorait émerge totalement sur ce 1er album qui régal de bout en bout !
[BT]
En concert : Mercredi 12 Décembre : STEREO TOTAL (Légendes, Indie Pop autrement, France / Allemagne) + The ROCKANDYS (Psyché Pop), au Marché Gare, à Lyon

ZULUS
Self Titled
LP, CD, Aagoo Rds
Je pourrais vous dire que les membres de ce jeune groupe de New York ont déjà joués dans Prsms ou Battleship et même participés à la reformation de Rice… mais alors seulement les plus pointus d’entre vous pourront voir qu’ils viennent de la scène ‘Post Hard Core’.
La particularité de Zulus c’est que leur batteur occupe ce poste pour la première fois de sa vie. Son drumming, forcément assez simple, donne le ton aux morceaux du groupe qui sont souvent minimaux et directs (mais pas simplistes et frustres comme ceux d’une certaine scène Hc). Ces 8 titres ne sont pas dénués de musicalité, de mini break et autrement joués que ‘à fond dans ta gueule’.
De plus leur chanteur : CHANTE ! De façon puissante et assez agressive, mais il chante (dans un registre qui n’est pas éloigné de celui de John Lydon). Zulus c’est une musique puissante et ambitieuse qui vous enveloppe, vous embarque et qu’il est difficile de comparer avec celle d’autres groupes. Je découvre et je suis conquis.
[BT]

CRUSADERS OF LOVE + The BUVETTES
Vendredi 23 octobre
Au Centre d’Art Bastille, à Grenoble
On commence (au milieu des œuvres de l’exposition en cours) avec The Buvettes, un trio de jeunes gens dont certain(e)s ont déjà un long passé dans des groupes du coin ou de pas loin. Et, à l’écoute de se court mais revigorant set (effectué après seulement quelques répétitions) je me dis : cette fois se serait bien qu’ils ne se dispersent pas trop et continuent à bosser leurs titres. Musicalement The Buvettes pratiquent un Garage Punk cru qui a pour base une version trash du R’n’R fifties, mais tellement salit qu’on a peine à en reconnaitre les structures, et c’est bien !
Un super démarage.
CRUSADERS OF LOVE sont de Lille, mais on s’en fout ils pourraient être de Boston, ou de L.A et y vivre à la toute fin des 70’s. Sur scène ils reprennent les Real Kids & Paul Collins Beat, et les chansons de leurs 2 albums sont construites à l’aune de ses références. Live  ils ont aussi un petit côté Ramones, dans l’exécution, comme dans l’homogénéité du look… Et malgré un son qui manquait un peu de définition du fait de l’acoustique du lieu (manifestement Vauban n’avait pas prévu qu’on ferait hurler des guitares dans son fort), ils enchainent les mini tubes qui rentrent immédiatement dans la tête et qu’on se retrouve à siffloter sous la douche.
Bref de la pure Power Pop et du pur bonheur.
D’ailleurs il y a un signe qui ne trompe pas, leur stand de merch a été dévalisé !

Ce concert était aussi l’occasion de s’informer et de soutenir le Centre d’Art Bastille, (ce que vous pouvez continuer à faire ici : http://www.cab-grenoble.net/). Se genre d’initiative devrait se multiplier pour médiatiser les difficultés de se lieu et engranger des soutiens…
[BT]

lundi 19 novembre 2012

Chronik:COWBELL+GALLOWS+JON SPENCER BLUES EXPLOSION+TURBONEGRO


COWBELL
Beat stampede
CD, Damaged Goods Rds
Une fille à la batterie, un gars au chant, à la guitare et parfois à l’orgue… difficile alors d’échapper à l’ombre tutélaire des White Stripes. Mais ceux-ci ont désertés le marché… Et les Cowbell sont excellents ! Après 3 singles ils se lancent dans un 1er LP (enregistré tout en analogique sur du matos vintage comme il se doit) et sortent 10 titres impeccables sur 10.
En plongeant dans les racines profondes de la musique rurale américaine (comme certains britons l’ont déjà fait avant eux), ramenant vers le Garage Rock de 2012 un peu de Soul et de Rhythm & Blues agricole. Le tout amalgamé par un vrai sens de la mélodie accrocheuse, ce qui produit au final une vraie bonne mixture fabriquée au claire de lune par un duo de distillateur qui à trouvé la bonne recette. Avec cet album succulent Damaged Goods Rds marque son retour en forme et révèle à la face du monde un groupe formidablement stimulant.
[BT]

GALLOWS
S/t
CD Venn Rds / PIAS
Quand après une déjà assez longue carrière (totalement passée au dessous de mon radar) un groupe intitule son album de son propre nom, c'est, qu'en général il veut signifier à ses fans une sorte de nouveau départ. Car les derniers mois ont été rude pour les britons : départ de leur chanteur et ils ont été virés de leur label...
Rock ultra costaud, entre Punk et Post Hc, avec un chanteur qui a une voix souvent arrachée, mais chante aussi, et bénéficie du soutien d'autres voix. Production puissante, son vaste, et clair (très clair même pour se style là, mais sans perdre en agressivité). Superbe effort sur la présentation du disque.
De prime abord on se prend les 11 titres en pleine gueule, comme un parpaing balancé avec rage. Et, bien que ça dépote un max, à la réécoute on découvre des titres construits, écrit et exécutés avec soins ; et des efforts vers une certaine "accessibilité" (un peu comme le font les Fucked Up). Bref de quoi faire bisquer tous les intégristes du genre. Au final un 'bien bon disque ma foie', pas révolutionnaire, mais solide de bout en bout, et, qui a un peu l'envie de se sortir d'un chemin balisé par d'autres… Mais surtout un disque électrisant qui secoue les cervicales et l'âme comme il faut !
[BT]

JON SPENCER BLUES EXPLOSION
Meat and bone
LP, CD, BRONZE RAT Rds
Je n'aurai pas misé un copeck sur le retour du JSBE avec un excellent album. Si ce "Meat and bone" a du mal à totalement rivaliser avec ses plus grandes œuvres de début de carrière (on ne peut pas redéfinir les règles du Rock tous les jours), il est très largement au dessus de ses derniers albums, qui n'étaient pas seulement nuls, mais aussi, ringards. Et ce nouvel album remet aussi la nouvelle génération à sa place : derrière le boss. Bon, ça n'invente rien, on se retrouve même en terrain connu, avec plein des thèmes habituels du JSBE : les hooks, les cris, le thérémine, l'obsession Rolling Stones. Mais…
on retrouve surtout une musique redevenu EXCITANTE ! Et aussi…
un putain de GROS SON ! Une production puissante, chaude, vaste et sexy. Un truc idéal à écouter au casque, mais, encore plus face à ses enceintes le volume à fond. Claire, généreux, incisif, Jon Spencer a construit un son idéal pour mettre en valeur les nouvelles compositions du JSBE. Et celles-ci pourront s'intégrer à la set list des concerts sans dépareiller avec les classiques du trio !
[BT]
En concert : Jeudi 29 Novembre : JON SPENCER BLUES EXPLOSION (légendes) + MAGNETIX (Garage Noisy), à l’épicerie moderne, à Feyzin

TURBONEGRO
Sexual harrasment
CD,
Je sais bien que je vais me faire plein 'd'amis' en disant ça, mais jusqu'ici je trouvais se gang scandinave incroyablement surestimé. Et que, sans le décorum, les gimmicks homo érotique et le mascara ils n'auraient pas été grand chose (sans oublié le soutien sans faille d'un fan club puissant & passionné comme on n'en à plus vu depuis la Kiss Army).
De plus je n'ai jamais aimé un de leur album. Une paire de... chansons sur chacun d'eux. Mais rien de plus.
C'est pour ça que l'idée de se retour me laissait un peu circonspect. Même si le 1er titre posté sur les réseaux sociaux était dans la lignée des tous bons du groupe. Et pour une fois mon instinct ne m'a pas trompé, j'ai acheté cet album sur un coup de tête et je ne le regrette pas un instant. Car pour moi ce 'Sexual harrasment' et tout simplement ce qu'ils ont fait de mieux ! Et il enterre l'intégralité de leur discographie passée.
D'abord je trouve le nouveau chanteur beaucoup beaucoup bien meilleur ! Ensuite cet album contient 10 titres qui sont TOUS des killers ! Puissant, formidablement construits, et interprété avec hargne. Le tout est mis en son de façon magistrale. Jusqu'ici je trouvais leurs productions précédentes brouillonnes et / ou balourdes. Mais pas cette fois-ci. C'est affûté et précis comme une aiguille de seringue qui viendrait vous inoculer la RAGE !
[BT]



jeudi 15 novembre 2012

Chroniques:The OUBLIETTES+FEELING OF LOVE+GRIZZLY FAMILY



The OUBLIETTES
Lil’ One-arm
CD, Master At Paradise / Up For The Crack Rds / Bronze Rat / Rhythm Island / Socadisc)
Voici le nouveau groupe de Matt Verta Ray et d'Ali Smith, soit le couple des Speedball Baby. Le duo pratique maintenant une sorte Garage Indie Rock bricolo plutôt dans l'air du temps (façon New York fame) avec de vraies Pop songs un peu cradifiées, et des trucs entre le Velvet et le slowcore de Mazzy Star. Un album hétéroclite, partagé entre ces 2 tendances, avec une paire d'instrumentaux plaintifs, et alternance du chant principale...
13 titres en 35 mn, qui partent dans toutes les directions (normale avec une double reprise de Sonny Rollins), donc. Ce disque ne brille pas par sa cohérence, mais le talent de composition des compères les place au sommet du panier ! Et l’album regorge assez d’éléments excellents pour donner la bonne dose de plaisirs auditifs.
[BT]

The FEELING OF LOVE
Disolve me
LP ou CD, Born Bad Records - PIAS
Passé la surprise suscité par la première écoute de ce deuxième album, vu le changement d’orientation musicale, j’ai vite sentis que j’allais être longtemps sous le charme de ce disque. Sûrement ce qu’ils ont fait de plus aboutit, intéressant et personnel. On y retrouve, mais sans que se soit envahissant, des éléments de la scène Neo Kraut actuelle, le tout passé à la moulinette Garage Noisy Bricolo qui caractérisait les œuvres précédentes de Feeling Of Love. On est là avec un album riche & sexy, et, plus totalement réussit que ce qu’ils ont fait jusque là, intéressant & dense de bout en bout, avec une collection de petites perles parfaitement étonnantes et succulentes à l’oreille. A chaque fois que je me balance cet album je suis abasourdi par sa qualité, tous les titres sont intéressants. Même celui chanté en français (qui est la preuve qu'on n'est pas obligé de faire chiant quand on mélange le Rock actuel et la langue d'ici). Et puis la production est très ciselée, mais pas du tout aseptisé.
http://www.philscrotum.org/
[BT]
En concert : Vendredi 16 Novembre : Born Bad Festival,: CHEVEU (Lo-Fi Symphonique ?) + FRUSTRATION (Post Cold Wave ?) + The FEELING OF LOVE (Post Kraut Rock ?), à l’Usine, à Genève

The GRIZZLY FAMILY
Don’t mess with the Grizzly
(CD, Crazy Times Rds)
Le premier souvenir que j’ai de la Grizzly Family c’est un mini CD empaqueté dans une pochette de 45 tours, sortit chez Larsen Rds, en… 1994. Un groupe qui avance à son rythme, ayant finalement une discographie restreinte avec 4 albums. Et qui fait sa musique, à sa façon. Du R’n’R 50’s / Rockabilly, mais où ce qui compte c’est plus la chanson que le respect d’un dogme ou de tables de la loi. Pas d’attitude de puriste nauséabonde, mais l’esprit plus que la lettre. On joue avec les images et l’iconographie du genre, mais on n’en fait pas des clichés Cet album ne déroge pas à la tradition de qualité instaurée à la fois par le groupe, et par son label ! Dès les deux premiers titres on est dans la salle de répèt avec les Grizzly Family. Et plein d’autres se succèdent laissant une belle empreinte dans votre cortex ! Son et jeu onctueux, pour ces 15 titres, dans le registre où je les préfère : celui des tempos plutôt moyen où la voix si particulière donne toute son ampleur, et où chaque instrument a la place de s’exprimer. Le son particulièrement ciselé et méticuleux met tout ce beau monde en valeur. Au final le mieux à faire c’est ré-appuyer sur play. C’est tellement bon pourquoi s’en priver ? ça ne fait pas grossir, et même, à force de gigoter dessus vous allez faire fondre votre tour de taille ! 
en concert : Samedi 17 Novembre : THE ROCKIN GÔNE PARTY 9 - Festival International de Rock'n'Roll 50 Rockabilly - Country - Rhythm'n'blues, avec : SANDY FORD (Uk) + ROCKIN’ BONNIE & THE MIGHTY ROPERS (Italie) + The ROCKETS (Suisse)  + The GRIZZLY FAMILY (France), à partir de 20 heures à la salle polyvalente de Saint Rambert D’albon (26)
Et à 16 heures festival Off au bar le Bibiyou (entrée gratuite) avec : PETE & THE STARPHONICS (France)
Toutes les infos sur www.rockarocky.com

mercredi 7 novembre 2012

Chroniques:The NITS+METZ+The AUTHORITIES


NITS
Malpensa
CD, Werf Rds
Est-ce que ce monde frénétique et désincarné peut laisser une place à un groupe aussi fin et élégant que les NITS ? Peut-être (probablement) n’en ont-ils rien à fiche ! Et c’est pourquoi ils continuent à sortir, en magnifiques artisans, ces albums qu’on ne peut rapprocher d’aucun autre. Les Nits ayant toujours eut, depuis leur début de carrière, une personnalité extrêmement forte et totalement UNIQUE. Ce qui ne les à pas aidé à avoir le gigantesque succès que mérite leur musique (si on fait abstraction de la parenthèse ‘In the dutch mountains’). Mais en revanche cela leur a permit de sortir quelques albums excellents (et certains décevants, en comparaison). Là nous somme en présence d’un grand cru. Ce que l’on perçoit dès le titre qui peut être sujet à plusieurs interprétations, et qui désigne bien la musique protéiforme des Nits. L’emballage est également superbement conçu. Quant à la pochette si elle n’est pas terrible au moins n’est-elle pas putassière. Musiciens voyageurs les Nits glanent des éléments musicaux autour d’eux et les assemblent à leur façon. Créant une voie dont ils sont les seuls arpenteurs. Pop mélancolique, automnale, sentant son spleen fin de siècle Mitteleuropa, mélangées aux volutes mélodieuses moyenne orientale, une musique d’un monde-monde qui n’aurait jamais sombré dans la médiocrité. Un rêve d’absolu inatteignable !
[BT]

METZ
s/t
LP, CD, Sub Pop
Chaque titre de cet album me fait penser : « ah ouai ! Celui-là c’est le meilleur ! ». Peut-on réussir un disque avec QUE des meilleures chansons ? Metz en tout cas s’y attel. Quelque part entre une version Post Noise des Black Keys qui auraient enfin remis la main sur leurs couilles, et des petits trucs à la Sonic Youth. Metz ramène un bout des 90’s en plein dans les années 10, en faisant sonner ça ultra contemporain. Si le son de cet album est puissant & précis, il n’est pas, au contraire de la majorité de la production actuelle, aseptisé. Ça charcle et sa braille quand et comme il faut. Un album d’un bloc qu’on se prend en pleine gueule, mais l’effet est revigorent ! Et putain j’aime ça !!!
[BT]

The AUTORITIES
Kung Pao au go-go
LP, CD, Get Hip Recordings
Fondé en 1979 en Californie les Autorities font partie de la 1ère vague Punk/Hard Core américaine. Ils se sont séparés en 89, et reformés en 2010. Si comme moi vous doutez de l’intérêt de ses ‘retours’ et bien en écoutant se percutant album vous vous direz que décidément il n’y a pas de règles qui n’aient son (ses) exception ! The Autorities pratiquent une sorte de Goof Punk qui aurait eu raison de redevenir sérieux ! Du Punk Rock mélodique mais vénère ! Avec plein de super chansons, puissantes, avec parfois une petite touche New Wave, que renforce la présence d’un sax’ judicieux et excitant ! Une musique joyeuse et entraînante, mais qui reste très ‘sociale’ dans ses textes qui sont réalistes sur la situation économique actuelle !
[BT]