J.C. SATAN
S/t,
LP, CD, Digital
Born
Bad Rds / Animal Factory
Ce nouvel album a apparemment été conçu
comme un véritable 33 tours avec 2 faces assez dissemblables. La 1ère
est très incisive avec des titres de Garage Noisy percutants, sans être
frénétiques, qui forent loin dans votre cortex et sont hyper addictifs et
insolents. La face B est plus… je dirai mélancolique voir indolente. Ce qui
permet au quatuor mixte (franco-italien
- filles / garçons) de montrer toute sa palette de composition et son
talent d’interprète.
Je suis très fan de J.C. Satan (je les ai
déjà vu 5 fois sur scène et très impatient de renouveler l’expérience) et je
possède tous leurs albums. S’ils sont tous très réussit, jusqu’ici mon préféré
restait leur 1er « Sick of love » chez Slovenly Rds pour sa parfaite innocence
et dans lequel ils / elles définissaient leur style qui les fait reconnaitre
dès la première écoute.
Mais ce nouveau et éponyme (c’est un
signe) se place très haut dans mon panthéon. Les prochains mois diront jusqu’à
quel point il montra, en tout cas il attaque l’ascension d’un pas très assuré.
[BT]
The PRETTY THINGS
The sweet Pretty Things (are
now in bed of course…), LP, CD, Digitale
Repertoire
Bon on peut se demander quel est l’intérêt
d’un nouvel album des Pretty Things en 2015 ? Une question que je me suis
d’autant plus posée qu’en plus je ne connais pas vraiment la carrière de ces
vétérans… Résultat : j’ai cet album depuis 2 mois et je l’ai écouté 4 fois
le trouvant suffisamment bon pour en diffuser un titre dans Voix de Garage…
mais au finale je n’ai pas ressentis la nécessité d’écrire une chronique
dessus. Et puis… un peu par hasard le voilà qui refait surface, je le re-glisse
dans le player, et là boum !
Les Pretty Things viennent mettre à
l’amende tous les minets des différentes scènes qui se réclament du Psyché.
Ils rappellent avec ce nouveau disque
qu’ils étaient là au commencement et qu’eux maîtrisent parfaitement une musique
qu’ils ont contribué à créer et à faire muter tout au long de leur
carrière !
Comme son titre le montre bien, avec cet
album les Pretty Things se moquent des jeunots qui les regardent comme des
antiquités : ils sont sûr de leur talent et de leur force, et ils le
démontrent tout au long de ces 10 chansons qui combinent mieux que personne 60’s,
Psyché, Weird Folk, Pop, R&B…
La class ça ne s’achète pas ! Pas
plus que le talent !
Les Pretty Things prouvent une fois de
plus qu’eux sont bénis des Dieux du Rock’n’Roll !
[BT]
IRON MAIDEN
The book of souls, 3LP, 2CD,
Digital
Parlophone
J’avais abandonné l’affaire après le
désastreux (me semble-t-il, mais maintenant je me dis qu’il faut que je le
réécoute) « A matter of live and death », après l’avoir acheté et
écouté je m’étais dit que cette fois la messe était dite, et la cause du groupe
définitivement perdue.
Cependant je continue à me régaler
régulièrement (notamment dans la bagnole) de leurs grands albums de la période
faste (de ‘Killers’ à ‘No prayer for the dying’).
Et puis…
Quand le nouvel album a été annoncé par
curiosité je suis allé écouter le single « Speed of light » sur la
page facebook du groupe et il m’a beaucoup plu, ce qui m’a fait me demander si
oui ou non j’allais craquer ?
Réponse : OUI !
Et qu’est-ce que j’ai bien fais !
Très bien même !
Pourtant le fait que ce soit un double
album me rendais réticent tant généralement cet exercice produit des albums
longs et balourds plus souvent qu’à son tour…
Mais pas là !
Bien sûr ça n’a plus tout à fait la magie
d’antan.
Quoique !
En tout cas ça n’en est pas loin.
Ce « Book of Souls » contient un
paquet de putain de bons titres qui vont s’intégrer sans gêne dans la set list
de leur tournée de 2016.
Et même plus que ça. Sur les 92 mn de
musique ici présentent pas un moment faible. Maiden de retour en forme et en
force.
Avec un album plutôt dans la veine Heavy
Prog aux morceaux principalement longs, complexes et posés (mais pas tous bien
sûr ce qui favorise la diversité du disque). En tout cas toujours bien Métal. Assez
proche du ‘Somewhere in time’ et de ‘Seventh son of a seventh son’, avec pas
mal de synthé, mais sans trop. Et un Bruce Dickinson bien mis en valeur dans le
mix.
Un album long avec des titres ambitieux ;
comme toujours Maiden fait le pari que ses fans vont prendre le temps de
VRAIMENT écouter cet album.
C’est plus facile quand on a les meilleurs
fans du monde. Quand on respect son publique aussi : le double CD est
vendu au prix du simple, avec un énorme livret qui rentre difficilement dans le
boitier tant il est volumineux et beau, et, comme toujours les éditions Deluxe
sont super class…
Bien évidement on reconnait la patte Maiden
de façon indéniable… avec des harmonies, des entrelacs de guitares et des
structures qui n’appartiennent qu’à eux (souvent copiés jamais égalés).
Malgré tout on est loin d’un groupe qui
s’auto parodie puisqu’il y aussi sur ce long disque des choses jamais entendes
chez Maiden (des cuivres hyper discrets certes et de façon très courte, un
traitement du son de la batterie un peu différent, et parfois un petit truc
assez ‘américain’ dans quelques mélodies, c’est indéfinissable mais présent, et
même de la wha wha).
Voilà une vraie bonne grosse surprise.
Alors le single est hyper addictif, mais
surtout l’album formidablement réussit.
Je l’ai acheté à sa sortie et je me le
suis déjà infusé d’un paquet de fois. Maintenant seul le temps dira comment on
le classera parmi ses préférés de leur prodigieuse discographie, mais pour moi
c’est sûr il va monter haut !
[BT]
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