jeudi 28 janvier 2021

Chronique : MADEE + STOOP KID +TAMAR APHEK

 
TAMAR APHEK

All bets are off, LP, CD, Digital

Exag’ Rds

1er album pour la guitariste/chanteuse israélienne après une paire de EP très remarqués, parce que très bons !

Un album enregistré aux Daptone Records Studios et mixé par Daniel Schlett (Diiv / War On Drug…) un bien bel équipage pour un début.

Mais ce qui compte c’est ma musique. Et Tamar Aphek s’y entend pour proposer des titres étonnant, détonnant, très Indie Rock mais loin loin d’un quelconque revival, et même très loin des groupes actuels… ses mélodies sont magnifique et la construction des chansons aventureuse mais jamais au point de risquer la sortie de route.

Tamar Aphek pilote l’ensemble avec dextérité et précision, mais elle se laisse la liberté de faire du tout terrain quand elle le ressent !

Sans être foisonnante l’instrumentation est varié, chaleureuse et incisive, ou duveteuse selon les besoins de la chanson…

Des touches Soul envisagées de façon brutaliste, ou jazzy bancale vient rajouter des couleurs à la palette de cet album furieusement enthousiasmant !

https://tamaraphek.bandcamp.com/album/all-bets-are-off

[BT]


MADEE

Eternity Mingled with the Sea, LP, Digital

Bcore Disc

6ème album pour ce sextet catalan. Le 1er date de 2002… Ils ne sont pas les plus productifs, sans doute parce que la mise en place de chansons avec 3 guitaristes et un clavier est plus complexe que pour un trio…

En tout cas ça donne une musique atypique ! Entre Indie Pop musclé, Emo, Post Punk, Math Rock, Noisy Pop, Rock héroïque… Madee n’appartient à aucun de ces courants et ne revendique que de faire SA musique ce qui est un défi déjà tellement grand !

Et les revoici avec un un album fort goûtu !

Emballant !

Et atypique !

La voix à beaucoup d’ampleur, et de variabilité pour s’adapter aux chansons.

Les 3 guitares et les claviers tissent des ‘couches d’instrumentalité’ qui dépasse ce à quoi on est habitué. Et cette richesse est un atout qu’il faut amadouer mais qui récompense les véritables auditeurs attentifs à tout ! Et qui ont une capacité de concentration suffisante pour être touché par une musique qui va bien au-delà du tout venant !

Si vous êtes curieux et en quête de voies de traverses alors précipitez-vous sur ce « Eternity Mingled with the Sea » car Madee à concocté une musique pour les gens de goût, en espérant qu’il en reste encore !

https://bcoredisc.bandcamp.com/album/eternity-mingled-with-the-sea

[BT]


STOOP KID

Camp careful, LP, Cassette, Digital

UhmYeahSure Rds / Gazer Tapes

Ceci est le 1er album (après 2 EPs) de ce groupe belges qui était au départ le projet solo de  Jens Rubens (Ero Guro, Prince Beastly, Coma Commander)  mais à finit par devenir un véritable combo, faisant même des concerts en 2019 (c’est à dire aux temps bénis où l’on pouvait encore en voir).

Cependant ce jeune homme s’est enfermé pour composer, enregistrer et mixer tout ce qu’on entend ici dans son home studio. Sans que cela ne se ressente aucunement dans le son ou l’homogénéité des chansons !

Comment qualifier cette musique ?

Imaginé ce que la Jangle Pop donnerait en 2021 !?!

Très post post moderne, cette Indie Pop bricolo est également très catchy et efficace ! Allant presque jusqu’au putassier (mais dans le sens ‘idéal’ du terme) pour accrocher l’oreille et ne pas la perdre tout au long de ces 9 chansons (+ un instru d’introduction) qui naviguent entre 2 mn et 3’19… Jamais on ne s’appesantit, on colore la toile de vos oreille de petites touches délicatement appliquées.

C’est beau, c’est bon et ça n’est pas coincé dans la norme : une sacrée découverte !!!

https://uhmyeahsure.bandcamp.com/album/camp-careful

[BT]


lundi 25 janvier 2021

Chronique : BLUE ÖYSTER CULT + PILIPPE SANDS + FOX FACE

 
FOX FACE

End of man, LP, Digital

Dirtnap Rds

2ème album pour ce quartet mixte (3 files et un moustachu, normal pour renforcer le côté renard) constitué de membres (ou ex) de diverses formations :  la guitariste chanteuse Lindsay DeGroot (The Olives) et la multi-instrumentiste Lydia Washechek (Static Eyes) la bassiste Mary Hickey et le batteur Christopher Capelle (Midwest Beat, Long Line Riders)… cette fine équipe n’en est pas à son coup d’essais & sévit dans les environs de Milwaukee (où leur label les à rejoint!).

Apparemment leur 1er album « Spoil + Destroy » de 2017 avait bien marqué son monde. Mais moi je les découvre seulement avec ce « End Of Man » (excellent titre) que je me suis mangé en pleine gueule.

Avec bonheur !

De prime abord ce qui m’a le plus intéressé c’est que leur musique ne rentre pas dans une case, elles/il jouent en périphérie de plein de choses : Garage / Indie / Noise / Trash Blues / Art Rock…

Leur musique est une sorte de Rock rampant et frénétique, ce qui semble antinomique, et c’est bien ce qui spécifie Fox Face : assembler les contraires !

La basse puissante et Fuzz charpente les chansons tandis que la voix les chapeautes avec maestria ! Le chant est un élément moteur dans chaque titre avec un travail de modulation et de changement de registre passionnant. Celui-ci est renforcé par l’utilisation parcimonieuse et pertinente d’une deuxième voix ou de chœurs, qui ne sont pas systématisés, mais posés avec justesse !

Le batteur à un jeu métronomique, mais lui aussi sait fait évoluer le rythme, et moduler sa frappe en fonction des besoins de la chanson. Et comme les 2 guitares ne font pas semblant d’être deux... nous voici une musique ayant une très forte personnalité et beaucoup beaucoup d’attraits !

A priori je ne suis pas fan des albums trop longs, mais pas cette fois-ci : 12 chansons et on ne voudrait pas que ça se termine !!!!

https://dirtnaprecords.bandcamp.com/album/fox-face-end-of-man

[BT]

BLUE ÖYSTER CULT

The Symbol Remains, LP, CD, Digital

Frontiers Rds

à l’instar de AC/DC, bien qu’à un degré moins, tant dans ce pays le génie musicale (et je pèse mes mots) de BöC n’a jamais été reconnu à sa juste valeur, l’annonce d’un nouvel album à créé beaucoup de curiosité et d’excitation chez les fans.

Et comme pour celui des australiens ce nouvel album à rassasié les aficionados. Et les autres !!! Pour ces 2 groupes légendaires la cuvée 2020 fut un GRAND CRU !

« The Symbol Remains » se positionnant très haut dans la discographie du groupe. Indéniablement leur meilleur depuis « Imaginos » !!!

Pourtant je nourrissait de grandes craintes vis à vis de ce nouvel opus, au vu de l’indifférence suscitée par leurs derniers albums studios, et le long gap entre « The Symbol Remains » et son véritable prédécesseur, soit quasi 2 décennies...

Et enfin si je trouve le titre de ce nouvel LP fort bien vu, la pochette ne me plais pas du tout (en même temps régulièrement sur Frontiers Rds les visuels sont… ‘discutables’).

J’ai été bien rassuré par l’avis très favorable et très éclairé de mon meilleur amis qui est, lui également, un gros fan de BöC. Donc je suis allé au Metallian Store avec une furieuse envie d’acheter cet album et confiant sur sa qualité musicale !

Et après plusieurs mois d’écoutes très intensive je ne suis pas déçu ! Au contraire cet album passe très très bien l’épreuve du temps.

Il contient sont lot de superbes chansons qui viendront s’ajouter à la set list du groupe sans faire tache au milieu de leurs grands classiques !

Cependant on ne va pas ce mentir on n’atteint pas la grâce sur-réelle de leurs chefs d’œuvres, mais on se retrouve avec entre les oreilles un grand disque de Hard Rock moderne, qui ne sent pas la naphtaline, et en remontre à un paquet de jeunes loups actuels. Un peu dans la lignée de « Revolution By Night » mais avec bien plus de très très bonnes chansons !

Blue Öyster Cult à toujours (voir à retrouvé) une grande maestria en matière de composition, et un art de l’interprétation, avec des musiciens au touché exceptionnel mais qui savent ne pas se compromettre en vaines démonstrations !

14 chansons c’est beaucoup, et sans doute il y en a-t-il une paire de moins réussit. Cependant au vu des discussions que j’ai pu avoir à propos de cet album chaque auditeur à ses grandes préférences mais on se retrouve assez autour de la sélection de ces titres excellents, en revanche dès qu’il s’agit des (un peu) moins réussit les avis divergent grandement… ce qui signifie que selon votre sensibilité vous aurez un ressentit différent. Et c’est une bien bonne chose.

En plus par sa richesse mélodique et instrumental et du fait mêle de sa longueur cet album se révèle à vous différemment à chaque réécoute ! Surtout si vous revenez dessus après de longues semaines. Ce qui est le signe indéniable d’un album, un vrai, loin de ces coups de cœur express qu’on oublie après 2 semaines d’excitation !

En matière d’excitation l’annonce de leur concert en octobre en périphérie lyonnaise attend des sommets !

http://www.blueoystercult.com

https://www.youtube.com/watch?v=fuVBY7dUTko

http://www.frontiers.it/landing/newbreed/index.php

[BT]

Mercredi 13 Octobre : BLUE ÖYSTER CULT (Hard & Heavy légendes), au Radiant-Bellevue, à Lyon – Caluire (69)

https://www.facebook.com/metallianprod

https://radiant-bellevue.fr/

https://billetterie.radiant-bellevue.fr/fr/meeting/3701/blue-oyster-cult/radiant-bellevue/13-10-2021/20h30

PHILIPPE SANDS

La filière, 491 pages (avec l’appareil critique) 22,90 euros

Albin Michel

« L’idée fixe… a pour effet de fausser l’intelligence sur un point, en laissant souvent toute la raison sur les autres. » Arthur Conan Doyle, Les Six Napoléons, 1903

Voici la citation que Philippe Sands à mit en exergue de l’épilogue de cette PASSIONNANTE enquête !!!

Philippe Sands est un avocat spécialisé dans les lois international, il est professeur à l’University College de Londres. Il a publié plusieurs ouvrages de Droit traitant des rapports aux lois internationales… Mais il est surtout connu pour son précédent ouvrage « Retour à Lemberg » une enquête sur la partie de sa famille ayant réussit à fuir pendant la 2ème guerre mondiale la ville polonaise de Lemberg (ville dans laquelle vivait également les deux juristes juifs qui ont forgé les concepts de crime contre l’humanité et de génocide) cette ville étant sous la direction de Hans Frank qui y mit en pratique la Solution Finale… « Retour à Lemberg » a eut un grand retentissement internationale, obtenu de nombreux prix et fut un véritable succès en librairie.

Et à débouché presque accidentellement sur cette nouvelle enquête : « La Filière ».

Avant d’être un livre ce fut d’abord un film documentaire « What Our Fathers Did. A Nazi Legacy » en 2015, dans lequel se rencontrent /se confrontent le fils d’Hans Frank qui dénonce les crimes de son père, et le fils de Otto Von Wächter qui persiste à voir en son père un ‘nazi sympathique’...

Puis une série d’émissions de radio/podcast pour la BBC « The Ratline » sur les exfiltrations des nazis dans l’immédiat après guerre.

Et enfin ce livre !

« La Filière » est une foisonnante et passionnante enquête ‘criminelle’ qui raconte la vie de Otto Von Wächter un autrichien qui fut parmi les 1ers nazis de son pays, fit parti des concepteurs du putsch nazi contre le chancelier autrichien avant l’Anschluss, devint un officier supérieur de la SS, gouverneur de Cracovie puis de Galicie (Ukraine) deux des secteurs où disparurent des centaines de milliers de juifs...

Mais il est également question ici de l’incroyable histoire d’amour qu’il entretint tout sa vie d’adulte durant avec sa femme Charlotte, elle même nazie convaincue, un amour qui passa les épreuves des longues séparations/disparitions/affectations militaires et même des 4 ans de fuites à la fin de la guerre. Car Otto Von Wächter est mort en 1949... à Rome… Et l’enquête en plus de dénicher le plus de documents indiscutables sur ses agissement entre 1933 et 45 suit ses traces à travers 4 ans de fuites après la capitulation nazie, les filières d’exfiltrations et les complicités obtenues en ces temps particulièrement troublés…

L’autre quête de cette études c’est d’essayer de faire changer d’avis Horst Wächter le fils d’Otto Von Wächter qui bien qu’ayant presque pas connu son père vit dans la perpétuation de l’image que Charlotte à forgé tout au long des décennies à destination de ses 6 enfants pour magnifier/justifier les agissements de leur géniteur… A la fin des 5 ans d’enquête Horst n’a pas dévié d’un iota dans sa vision sublimée de son père.

Cependant durant toute la recherche il à mit à disposition de Philippe Sands l’immense (plus de 10 000 pages) ressource des papiers privés de sa famille : la très abondante correspondance de Charlotte et Otto, leurs journaux intimes, des cassettes d’entretiens que sa mère à réalisée quelques années avant sa mort, des coupures de presse et photos quelle avait collectée au fil des années… ce qui amena le chercheur à travers le monde et en dessous du monde… pour compléter ses sources… sur cette période pré 2ème guerre mondiale jusqu’aux prémices de la guerre froide immédiatement après la chute du 3ème Reich…

ça n’est pas souvent que je tombe sur un ouvrage qui me scotch autant, un véritable page-turner tant l’enquête flirt avec le roman noir.

Mais en plus ce livre va bien au-delà sondant l’âme humaine et les méandres de deux longues décennies cruciales dans l’Histoire du 20ème siècle !

https://www.albin-michel.fr/ouvrages/la-filiere-9782226437204

[BT]

P.S. : en complément (ou à la place pour les moins courageux) je vous recommande l’écoute de cette passionnante émission :

https://www.franceculture.fr/emissions/esprit-de-justice/une-famille-nazie

vendredi 22 janvier 2021

Chronique : LONESOME DOG ARKESTRA + HERZEGOVINA + The STAN LAURELS

 
The STAN LAURELS

There is no light without the dark, CD, Digital

Big Stir Rds

hé bien ça n’est pas avec cet album que ce label va faire baisser le très haut niveau qualitatif de son catalogue. Même si je dois confesser qu’à la 1ère écoute je l’ai trouvé assez quelconque. Mais je fus très rapidement détrompé par les suivantes. J’ai eut la même impression concernant la pochette de cet album que j’ai trouvé pas terrible au 1er visionnage et ensuite je me suis mis à la trouver très bien !

Dans le genre Indie Power Pop (lignée Rentals, TFC, Weezer…) voici une collection de chansons qui exsudent les mélodies entêtantes, les chœurs délicats et les guitares ajustées. Un assemblage aussi réussit que les meilleurs des vins de Bordeaux !

Ce 4ème album de The Stan Laurels confirme la rencontre entre ce ‘groupe’ et Big Stir Rds. Une rencontre démarrée en 2020 avec « Florida Man » dans le cadre du Big Stir Digital single club (une réserve inépuisable de formidable chansons par tout un tas de groupe du label ou partageant ses goûts).

The Stan Laurels est l’œuvre de John Lathrop qui compose, joue, enregistre, produit tout ce qui à trait à la musique, et sûrement bien plus encore ! Cependant grâce à la magie du studio jamais on a l’impression d’écouter la musique d’un homme seul.

Les 12 titres de cet album ont cette évidence première des grandes œuvres Pop, et, également une certaine complexité dans la structuration et/ou les arrangements qui leur donne une durée de vie très étendu et augmente le plaisir de chaque nouvelle écoute !

La construction du disque avec ces courts instrumentaux qui viennent en changer le découlé de façon très heureuse renforce encore le plaisir d’écoute et redonne de l’envie pour le passer une fois de plus…

comme votre dessert préféré pour lequel vous avez toujours envie d’une bouchée de plus !!!!

https://bigstirrecords.bandcamp.com/album/there-is-no-light-without-the-dark

[BT]

LONESOME DOG ARKESTRA

Praying for good times, CD, Digital

Autoproduction

4ème album pour ce gang lyonnais mené depuis 2011 par Dom Genot (guitare/chant, ex Layers) qui fut la cheville ouvrière du (très très bon) Tribute à Roky Erickson sortit l’automne dernier « I Walked With Roky » (http://iwalkedwithroky.byethost31.com mais qui est désormais épuisé)…

Évidement une passion comme celle-ci rejaillit forcément sur la musique du groupe qu’il a crée. Cela dis avec une chanson inaugurale qui s’intitule : « (I’ve never met) Roky Erickson » il fallait s’y attendre un peu.

Cependant, et c’est fondamental, le LoneSome Dog Arkestra à bien d’autres influences (c.f. la référence à Sun Ra, entre autre) et navigue aussi beaucoup dans les eaux d’un Rock frenchy et classieux comme certaines formations l’ont pratiqué avec élégance et talent dans les 80’s (Froggies, City Kids, Fixed Up, Batmen, Dogs, Real Cool Killers, Shifters, King Size et tellement d’autres) !!!!

Le son est brut et direct, loin des choses totalement pasteurisés qu’ont entend trop par les temps qui courent ! C’est même un rien bordélique, mais ça n’est pas moi qui vais m’en plaindre ! On parle de Rock bordel !!!!

Les titres forent bien dans votre cervelet, alors leurs volutes rampantes, et leurs guitares qui semblent arriver en sous main à vous emprisonner les neurones !

Putain il le fait bien cet album !

https://lonesomedog.bandcamp.com/album/praying-for-good-times

[BT]

P.S. : en parallèle un single en vrai vinyle sera disponible d’ici quelques jours !

HERZEGOVINA

Emergency, LP, Digital

Mandinga Rds

1er album pour ce trio brésilien qui navigue dans un univers hérité du Post Punk, mais pas seulement, et fort loin des clichés du genre ! Et ce même si on sent bien de quel univers musical ils viennent !

J’avoue que pendant longtemps j’ai été passablement gavé par l’image de ‘coolitude’ qui était attaché aux brésiliens. Depuis leur dernière élection présidentielle c’est passé de mode (tant mieux).

Et justement Herzegovina se tient bien loin des clichés, plage, tanga, jogo bonito…

Déjà le choix de ce patronyme est hyper signifiant. Et, en dépit du fait que sur une chanson ils chantent en langue vernaculaire, il y a peu de chaleur dans leur musique !

Entre basse massive, chant grandiloquent, un discret synthé, une guitare aigrelette, et une rythmique robotique, pas de doute on est en pleine fantasmagorie Northern England 79/83. Mais pas que ! Car en dépit de la formule en trio la musique d’Herzegovina est très complexe, avec pas mal d’éléments qui s’empilent au sein d’un titre, sans le rendre indigeste, mais plutôt passionnant à réécouter !

Il y a aussi me semble-t-il un peu de Rock héroïque (dans l’esprit de New Model Army période « Impurity »...), et d’un peu d’Indie 90 dans tout ça…

En tout cas Herzegovina propose un 1er album très homogène contenant une belle collection de chansons très très emballantes, roboratives, et qu’on réécoute avec délectation !

https://mandingarecords.bandcamp.com/album/emergency

[BT]