dimanche 21 janvier 2018

Chronique : VELVET POWDER + PUGWASH + The LIMINANAS



VELVET POWDER
The past is in front and the future is behind, CD, Digital
Autoproduction
Le 1er truc qui marque à l’écoute de ce 1er album des sétois c’est le son. Il vous saute à la gueule, précis, puissant, ciselé, intense !
C’est sûr qu’ils ont un super nom, que la pochette est superbe et le titre de l’album très bien trouvé… Pour encore plus mettre toutes les chances de leur côté les Velvet Powder ont confié l’enregistrement de ce disque à rien de moins que Jim Diamond. Ces 4 ‘vieux’ potes qui avaient envie de jouer ensemble depuis longtemps n’en sont pas à leur début et ça s’entend dans la maîtrise de leur art !
Cependant ils ont aussi conservé leur flamme intacte et cet album est plein d’enthousiasme mais également d’une certaine mélancolie.
Les Velvet Powder se caractérisent par les mélodies où les 2 guitares et les claviers s’ne donnent à cœur joie. Et c’est ce qui forme l’ossature de leurs chansons. Toujours avec une attention forte portée sur la mélodie, mais également avec beaucoup de fougue. Les Velvet Powder ne se contente pas d’assembler des éléments connus dans une formule qui à fait ses preuves, ils savent aussi décaler les habitudes pour nous éloigner un peu des sentiers rebattus. C’est ce qui est le plus marquant à l’écoute de ce 1er album qui me met en joie à chaque passage !
Très en  joie !!!
[BT]


PUGWASH
Silerlake
Lojinx Rds
Encore une découverte que je dois à Monsieur Cyril de Rockology merci à lui !
Il m’a fallu pas mal d’écoutes (mais c’est tellement plaisant) pour situer musicalement ce groupe de Dublin et finalement je me suis dit que le mieux était de dire qu’ils sont assez proche des Wings dans le projet de produire une Pop ambitieuse, accrocheuse et intelligente. Jamais pompier, pompeuse ou prétentieuse la musique de Pugwash donne de la joie et se démarque du tout-venant. Sans doute parce qu’elle lorgne aussi un peu vers la Power Pop.
A la fois ensoleillée comme le montre le single ‘The Perfect Summer’ et ouvragée comme savaient le faire certains maîtres dans les années 70 mais toujours dans le registre Pop.
En tout cas il est très net qu’on est loin de la facilité de ce que propose la concurrence. Ici on fait du travail soigné. De l’artisanat d’Art. De la musique par des amoureux des mélodies pour les amoureux des mélodies ! Les guitares sont aériennes, les mélodies chamarrées mais sans excès et l’exécution soyeuse mais pas mièvre. Et les voix son comme un rêve !
11 chansons de la plus belle eau : Un must !
Dire qu’en plus j’ai toute une discographie à découvrir… le pied quoi !
[BT]


The LIMIŇANAS
Shadow People, LP, CD, Digital
Because Music
Un nouvel album des Limiňanas ça ne se refuse pas. Ça se déguste même avec envie et délectation ! Les ronchons diront que la formule est toujours la même (Post Gainsbourg / et Post Pop 60’s)… Mais les grincheux on leur pisse à la raie et on va continuer à revendiquer notre droit à s’éclater !
10 titres sur ce 5ème album qui démarre et se termine par un instrumental. Ouverture, clôture… une fin façon western spaghetti, cowboy solitaire qui s’éloigne dans le couchant… Beaucoup de guest sur cet album enregistré pour partie (et mixé) à Berlin par Anton Newcombe qu’on entend sur le disque et Andrea Wright l’ingé son. Donc mister Anton au chant (et aux guitares), Emmanuelle Seigner et Bertrand Belin viennent en pousser une, et Peter Hook revient poser sa basse sur une chanson parce qu’apparemment la 1ère collaboration avait été également appréciée par les 2 parties, Pascal Comelade est aussi passé faire un tour, comme Renaud Picard et les australiennes de Pink Tiles pour des cheours… Sinon le chant alterne le français et l’anglais… Si la pochette et très rouge incandescente c’est plutôt le côté shadow qu’on ressent sur cet album un poil Velvetien et mélancolique. Bref dans le right mood pour l’hiver !
[BT]
En concert : Vendredi 23 Mars : The LIMINANAS (Pop Sixties) + METRO VERLAINE (Pop sauvage) + RABBIT-STONE SYSTEM (Psyché all style), à la Cave à Musique, à Mâcon
Et :
Samedi 24 Mars : The LIMINANAS (Pop Sixties) + The WOW SIGNAL (Heavy Psyché), à l’épicerie Moderne, à Feyzin (69)
https://thewowsignalband.bandcamp.com/releases

samedi 20 janvier 2018

Chronique : NO STRANGE + Y.BLUES + SUPERBEAN + DIG IT n° 71



NO STRANGE
Il sentiero Delle Tartarughe, LP, Digital
Area Pirata / Psych Out Rds
Voilà le genre de disque totalement hors du temps et des catégorisation que je considère comme un privilège incroyable de pouvoir mettre entre mes oreilles !
Car finalement il existe peu de groupes dont on reconnait la musique dès les premières notes sans risque de se tromper. Véritablement c’est chose extrêmement rare. Et il est indéniable que No Strange fait partie de ce type de groupe par son unicité !
En effet les sonorités qu’ils utilisent, la spatialisation de leurs instrument à l’intérieur de leur son, l’espace laissé au silence et aux interactions entre les divers éléments, toutes ces choses sont indentifiables et unique. Et dès après la première écoute d’une œuvre de No Strange on est capable de reconnaitre leurs travaux sans risque de se tromper !
Depuis plusieurs décennies le ‘collectif’ No Strange pratique une musique qui est restée fidèle à l’idée première du Psychédélisme à savoir la liberté totale ! Et No Strange continue de se faire fort de ne pas respecter de codes ou de formes (ce qui est malheureusement trop le cas des nouveaux minets de la scène Indie Néo Psyché actuelle).
Les No Strange ont l’avantage de l’antériorité et d’être réellement libre. Leur musique qui agglomère la musique Folk vernaculaire italienne, et fait une belle place aux traditions  régionalistes a aussi une capacité à produire des sons très très étonnants parfois aux confins de la musique concrète et aussi d’une certaine école Weird totalement assumée.
Bref No Strange, une fois de plus, livre une œuvre musicale qui est comme un voyage à l’intérieur de soi, à l’intérieur de l’univers musical qu’ils créent pour nous.
Il faut se laisser le temps de faire gambader notre esprit dans cette musique pour bien prendre la mesure de son unicité ! No Strange crée pour vous un univers qui est peut-être sur cette planète et devant autant aux musiques du Piémont, du Moyen Orient, de la Mittleuropa, au revival Folk Celtic des années 60, aux musiques savantes, au Rock bien sûr mais seulement comme un petit élément de leurS cultureS. Ou alors cette musique vient d’ailleurs…
Une fois de plus No Strange prouvent qu’il y a eux et le reste du monde. On comprend pourquoi ils font l’objet d’un vrai culte parmi les amateurs très éclairés.
[BT]


Y.BLUES
Belong to the barrel, CD, Digital
M & O Music
Formule étonnante que celle de ce trio qui pratique son Métal uniquement à base de guitare acoustique ! Ce qui immédiatement et indéniablement donne une forte identité à Y.Blues.
Entre Folk, Métal, Blues, Flamenco, Heavy… avec des clins d’œil vers le Techno Thrash ou parfois vers le Stoner, voir vers une sorte de Heavy Punk’n’Roll couillu célébrant la bière et le vin !
Et puis le bottleneck sort régulièrement de sa boite et c’est bien le pied ! Comme aussi les voix féminines en backing qui viennent joliment enrichir certains titres.
Le groupe fait varier ses rythmes d’un titre à l’autre, mais également au sein du même morceau. Ouai ils assurent gravement les Y.Blues ! Et c’est vrai qu’il est rare de tomber sur un groupe qui produit une musique dont on se dit merde ça je ne l’avais jamais entendu…
Y.Blues est au menu de l’édition 2018 de La Cuvée Grenobloise : www.retourdescene.net/ !
[BT]
En concert : Jeudi 1er Février : La Cuvée Grenobloise 2017, avec : ARASH SARKECHIK (Chanson) + JULIE BALLY (Folk Rock) + LA MARINE (Electro Pop) + NO TEARZ (Indie Pop) + QUINTANA (Blues Rock) + Y.BLUES (Folk Metal) + SUMAC DUB (Dub) + QUAI D’ORSAY (Indie Pop) : mini concerts + interviews. Au Prunier Sauvage, à Grenoble.20h00. Gratuit (réservation conseillée)


SUPERBEAN
Shit show, Digital
Autoproduction
Alors voici une petite merveille de Power Pop tirant un peu vers le Punk / Gouf Punk (Dickies / Toy Dolls…, toujours matiné de Jam) mais pas tout le temps. Un power trio (de L.A.) qui se la joue bien crétin (par exemple écouter la dernière chanson qui s’appelle ‘Satan lend me a dollar’) comme j'aime mais qui a une musicalité qui va jusqu'au Costello des débuts, et qui se permet même une petite incursion cow punk.
C’est euphorisant, joyeux, un peu bordélique avec un petit côté cabaret anglais, et on a même droit à un petit coup de crin crin par-là… Les Superbean jonglent brillement avec les références mais ne laissent jamais retomber la balle. Le genre de disque qui rend la vie plus joyeuse !
C’est leur 2ème album en numérique et précédemment ils s’appelaient Bean (ce qui indique bien je crois que déjà à l’époque ils lorgnaient vers la perfide Albion pour les références musicales) et ont sévit sous ce nom entre 91 et 93. Sur leur bandcamp on peut entendre tout ce qu’il y a de disponible des Bean et de Superbean… je vous recommande vivement de vous faire du bien et d’aller là :
[BT]


DIGI IT n°71
52 pages Noirs & Blancs, 5 euros
Et c’est repartit pour une livraison du meilleur fanzine Garage Punk en français ! Et celui-ci vient avec une jolie dose de découvertes pour moi vu que je ne connais même pas le groupe de couverture (que je trouve très jolie) : Thee WYLDE OSCARS, ça se poursuit avec le cannois (si si c’est possible) KAOS KARMA, madame MISTY WHITE à travers sa ‘longue’ carrière et ses méfaits actuels, les  ENVAHISSEURS sont québécois et ont de quoi nous faire oublier l’invasion de beugleuses que leur pays nous a fait subir, et enfin on a droit à un long papier sur Monsieur JIM DICKSON de quoi se remettre à jour son (ses) œuvre !
Au sommaire également un long papier enthousiaste sur l’autobiographie de STEVE JONES (le guitariste des Sex Pistols) qui fait espérer que celle-ci sera bientôt traduite en français avec l’attention qu’elle mérite. Un autre livre au sommaire c’est le Volume 2 du recueil des articles parus dans NINETEEN celui-ci est consacré à la scène française de 1982 à 1988 et bien sûr c’est un indispensable ! Ce Dig It 71 me donne aussi envie de lire l’étude consacrée par Mister DAVID DUFRESNE au « New Moon – Café de Nuits Joyeux ». Mais également de réécouter l’extraordinaire album de JIM JONES & The RIGHTEOUS MIND. Ou de lire « Under A Big Black Sun » le livre consacré à la scène Punk de Los Angeles.
Il m’indique aussi que j’ai raté le dernier album en date des PRIMEVALS (un gros que j’adore) et qu’il faut que je rattrape mon retard d’autant qu’ils viennent en France pour une poigné de dates. Le papier signé JJ SAYS est comme à chaque livraison un régal pour les fans de Rock qui aiment lire les choses de l’intérieur, cette fois-ci il narre le concert regroupant les DOWNBEAT 5 (son groupe), MUCK & The MIRES et les FLAMIN’ GROOVIES de façon à vous faire regretter de ne pas être natif de Worcester Massachusetts. Un autre incontournable de chaque numéro de Dig It se sont les chroniques disques et livres de Monsieur Patrick Foulhoux !
Et là je prends un choc en découvrant que les excellents The VICE BARONS se sont reformé ! Ça fait plaisir ! Mais aussi que les ANGRY DEAD PIRATES ont enregistré leur nouvel album… 2018 s’annonce excitante.
Toujours au sommaire Les GORIES, les SATELLITERS (merde là aussi j’ai manqué leur dernier LP en date), une courte interview de Dizzy le boss de DETOUR Rds, un long et palpitant de vie, papier sur LA MACHINE à COUDRE le club (Rock) de Marseille, et la dernière bombe qui excite toute la planète Garage avec raisons : The SCHIZOPHONICS.
Et si ça ne suffisait on démarre et on finit (comme toujours) par une belle rasade de chroniques de disques qui donnent envies de creuser son découvert !
Et chaque semaine ils drivent le Mighty Dig It Radio Show http://digitradio.unblog.fr qu’on peut écouter pépère chez soit en s’inscrivant pour recevoir gratuitement les podcasts, en demandant gentiment ici : digitfanzine@gmail.com
[BT]


mardi 16 janvier 2018

Chronique : HIGH LONESOMES + GRANITE SHORE + ESCOBAR + MNNQNS


 
The HIGH LONESOMES
Froth, CD, Digital
Autoproduction
Voilà une annonce qui m’a mise en joie, apprendre l’arrivée de ce nouveau disque des High Lonesomes. Voici 6 nouvelles chansons sur ce MAGNIFIQUE mini album.
Johan Asherton, Eléonore Melissande et Stéphane Dambry nous embarquent dans leur univers de beauté !
Après l’album (renversant) sorti en 2010 chez Pop The Balloon Rds les revoici avec 6 nouvelle chansons qui montre que désormais les High Lonesomes sont devenu un groupe et non plus le backing band de Johan. Pour preuve ils/elle se partagent le chant lead sur les morceaux (2 par personne ici, enfin jusqu’à un certain point puisque pour ‘Lord Franklin’ Stéphane et Eleonore se répondent au long de la chanson).
Pour ceux qui n’auraient jamais entendu leur musique comment décrire les High Lonesomes sans affadir l’image mentale qu’ils/elle projettent ?
Folk aérien, délicat, beau, vaste et varié… Parfois les mots peinent à qualifier une musique d’autant plus que celle-ci crée un cocon dans lequel il est douillet de s’installer ! On se laisse emporter dans ce si joli univers qu’ils semblent créer que pour notre plaisir et notre apaisement.
L’orientation acoustique, les voix et de délicates touches instrumentales sont comme un tapis volant qui vous emporte haut, haut, haut…
Disponible en digitale sur Amazon, ITune…
[BT]


The GRANITE SHORE
Suspended second, LP, CD, Digital
Occultation Recordings
Imaginez Divine Comedy qui aurait sévit dans les années 80. Mais sonnant terriblement actuel. Oh que oui, ça parait étrange mais cet album mérite plus que votre attention !
On est bien dans la grande tradition de la musique Pop anglaise dans tout ce qu’elle a de plus unique, excentrique, précieuse et jubilatoire. Jamais mièvre. Toujours super excitante avec ces chansons (même les plus mélancolique) qui vous donne envie de reprendre en chœurs les refrains à chaque écoute.
Des chansons que vous écoutez encore et encore car elles ont les dimensions de hits planétaire capable de contaminer les ondes de autour du globe.
D’autant que l’ambiance musicale que crée The Granite Shore sur ce ‘Suspended second’ est très étonnante et personnelle…
[BT]


ESCOBAR
The Biggest sound, LP, Digital
Dirty Water Rds USA
Whaoo il claque bien le nouvel album du duo frenchy ! Leur premier chez Dirty Water Usa qui ne s’est pas trompé pour le coup !
Rarement un disque à sonner aussi immédiatement et de façon aussi clairement évidente comme étant une pure collection de classiques !
J’avoue que la formule duo guitare / batterie ça n’a jamais été un truc qui me rendait dingue, parfois j’y ai trouvé mon compte, mais souvent ça tourne vite en rond. Cependant sur ce 3ème album Escobar sonne comme un vrai groupe ! Et propose une variété de sonorité tout au long de ces 12 chansons (oui oui chansons, ici on est loin des décharges Garage Punk Trash primaires si souvent le lot de leurs confrères de formule), parfois agressives, trépidantes, mais toujours mélodieuses. Fidèle au titre de l’album, grâce à un son immense.
Grunge, Post Punk (façon 1er Adam & The Ants), Musique de film, Garage, Sludge, Power Pop, Punk… un large éventail de possibilité que les 2 frenchies mélangent afin de produire un disque qui a de la moelle !!!
[BT]
En concert : Vendredi 19 Janvier : ESCOBAR (Garage Punk) + Ray Grange DJ Set et projection du film Rude Boy, au Trokson, à Lyon. Entrée libre.


MANNEQUINS
Worthless,
Autoproduction
Premier album excitant, sautillant & d’une grande fraicheur ! Entre Indie, Post Punk, Rock et Pop.
Un groupe qui assume totalement de faire des Pop songs et qui ne salope pas ses mélodies addictives pour se la jouer arty. Cependant leur musique n’est pas dépourvue de profondeur.
Quelque part entre The National, Deus (quand ils étaient encore inspirés), Interpol et The Horrors (avant qu’ils ne deviennent chichiteux).
Par moment on dirait une version lumineuse des Jesus & Mary Chain, à d’autres on jurerait qu’ils ont écouté tout autant de la Power Pop, que The Cure…
Bref pas le groupe qui applique de façon scolaire une formule définie il y a 30 ans mais des petits malins qui ont réfléchit et ont l’ambition d’apporter un peu de leur personnalité dans le truc. Et ils y réussissent parfaitement !
[BT]
En concert : Samedi 20 Janvier : MNNQNS (Post Punk) + GOUACHE (Indie Rock Lo-Fi), au Trokson, à Lyon. Entrée gratuite

mardi 9 janvier 2018

Chronique : NORMA JEAN BAKER'S UNDERWEARS + NIKKI SUDDEN & ROWLAND S HOWARD



The NORMA JEAN BAKER’S UNDERWEARS
Panties, LP
Ce trio a repris la flamme du Jon Spencer Blues Explosion (qui depuis longtemps ne fait plus honneur à son patronyme en sortant trop de disques semblables et vains).
Les Norma Jean Baker’s Underwears ont eux de la morgue, de la niak, mais aussi du fond ! Car le trio avec son Noisy Blues Garage qui pue le New York d’avant la karsherisation Giuliani balance salement sa musique (11 titres en 23 mn) mais ne tombe jamais dans les clichés grâce à une grande diversité de tempos et d’ambiances. Ainsi que des ‘influences’ musicales qui vont du Garage Punk 60’s jusqu’à la scène Indie Rock post moderne des années actuelles.
Les Norma Jean Baker’s Underwears c’est bien plus qu’un nom brillant ! c’est une musique qui fait grimper aux rideaux !
Ça rend leur musique incandescente même dans ses moments calmes.
[BT]
En concert : Vendredi 12 Janvier : Les LULLIES (Punk 77 / Garage Punk) + The NORMA JEAN BAKER’S UNDERWEARS (Noisy Garage Blues), au Trokson, à Lyon. Entrée libre


NIKKI SUDDEN & ROWLAND S HOWARD
Johnny smiled slowly, LP
Bang Rds
Ça c’est ce qu’on appelle une rencontre au sommet ! Et en plus elle n’accouche pas d’une sourie.
Nikki Sudden avec le soutien de la guitare de l’ex Birthday Party s’attaquant en live au répertoire des Jacobites. Ça ressemble à un rêve pour tous les fans du troubadour Rock éternel !
Le résultat est exceptionnel et méritait véritablement cette réédition !
Enregistré en 1987 ce disque est une part de l’Histoire du Rock.
Les titres des Jacobites prennent ici une autre épaisseur qui fera trembler d’aise les fans de rock abrasif et du son Noisy Blues qui gratte typique du New York de ce temps-là. Un putain de régal en même temps qu’un fantasme devenu réalité ! Elle est pas belle la vie !
Ça crisse, ça grince, ça gratte l’oreille pour atteindre votre cerveau, et votre âme s’il vous en reste une.
En tout cas je vous invite à mettre vos 2 oreilles là-dessus parce que des disques aussi habité, profond, beau et puissant on en trouve pas tous les jours !
[BT]


samedi 6 janvier 2018

Chronique / ROCK HARDI 52 + BARON FOUR + SOME KIND OF ANIMAL + LULLIES



ROCK HARDI n°52
68 pages A5, couverture couleurs + CD sampler 16 titres, 8euros contact@rockhardi.com
Ce qu’il y a de formidable avec Rock Hardi (et même pour moi qui suis quand même très immergé là-dedans) c’est qu’il y a toujours des découvertes à faire dans leur sommaire. Et que sur les groupes plus ‘confirmés’ qu’ils interrogent il y a toujours moyen d’obtenir des infos intéressantes.
Et en plus on peut écouter les groupes du sommaire grâce au CD sampler qui accompagne chaque numéro tout en lisant le fanzine !
Au sommaire : les revenants de OLIVENSTEINS (avec un titre de leur nouvel album sur le CD sampler), The LIMIŇANAS à propos de leur album à sortir dans quelques semaines, les BADASS MOTHER FUZZERS (2 titres sur le CD), le dessinateur de la trilogie de BD Monkey Business, The NOODLES à propos de l’intégrale de leurs enregistrement sortit sur Nineteen Something, les LULLIES (un titre sur la compil, voir plus bas), VELVET POWDER (2 inédits sur le CD afin de compléter la découverte de ce groupe après la claque de leur 1er album), JOHNNY MAFIA (2 titres sur le CD afin de vous préparer à leur concert du mercredi 24 janvier à La Belle Electrique à Grenoble avec Lysistrata, et du samedi 27.01 au Poulpe, à Reignier), un entretient avec The Rev l’ex KING SIZE (2 inédits sur le sampler) qui nous parle de Rev’Up Rds sur lequel il a sorti SCLAVINE (2 titres sur le sampler) et qui sortira l’album de TARA KING (2 morceaux du futur album sur la compil), le retour du duo GÂTECHIEN (2 inédits sur le CD), une interview du dessinateur de la BD consacrée aux Ramones, on finit sur  UN DOLOR oui les survivants des 90’s !
A tout ça vous rajouté des chroniques singles, une longue section consacrée aux livres, aux fanzines, aux BDs, et 9 pages pour vous donner envie de craquer sur des albums !
Le pied intégrale quoi. Comme toujours !
[BT]


The BARON FOUR
Silvaticus, Lp, CD, Digital
Get Hip Rds
2ème véritable album pour le quartet anglais qui aime tant les singles. Comme sur le précédent on découvre qu’ils sont capables d’exceller aussi sur la longueur !
12 chansons au sommaire de ce Silvaticus pour une déferlante Garage / Beat / Freakbeat / 60’s Pop / Psych Garage… avec en plus un petit mood mélancolique sur certains titres qui est assez nouveau chez les Baron Four. Ils se définissent par ‘Wild Fuzzed Out Rhythm’n’Blues’ ça vous situe un peu leurs œuvres. Et ils assument leur côté revivaliste.
Une nouvelle fois enregistrée dans l’antre de Mole leur batteur (le State studio & records maestro) cet album bénéficie d’un son purement puissant & clair & agressif mais qui met en valeur les mélodies, les voix et les différents instruments.
Bon faut dire qu’avec leur pédigrée chargé les Baron Four savent y faire !!!! Leurs pérégrinations et leurs expériences précédentes leur ont données une maestria et des compétences de compositeurs et instrumentistes et comme en plus ils ont su conserver intacte la flamme & l’amour de la musique qui les consume on se retrouve là avec un nouvel album qui régalera les fans les plus exigeants !
[BT]


SOME KIND OF ANIMAL
S/t, LP, CD, Digital
Get Hip Rds Folk Series
Je ne m’attendais pas à écouter ce genre de musique quand j’ai joué cet album pour la 1ère fois. D’une part parce que la ‘Folk Series’ en est à ses débuts donc il est difficile à savoir à quoi s’attendre dans ce ‘catalogue’ lancé par Get Hip Rds. Par ailleurs le nom du groupe peut induire votre esprit vers une autre direction musicale. Le duo de musiciens / compositeurs qui est derrière Some Kind Of Animal s’est ingénié à mélanger beaucoup de leurs amours musicaux pour composer les 11 chansons de ce 1er album.
Et force de constater que le résultat prouve qu’ils sont en train de se forger une vraie personnalité. Aux croisements du Folk psychédélique, de la Pop Indie, de l’Americana, de la Pop baroque… leurs chansons peuvent passionner différents types d’auditeurs et cela prouve bien la qualité de cette aventure musicale qui est définitivement bien plus que le side project qu’elle fut à son commencement.
C’est beau, sensible, très finement ouvragé. Les voix qui alternent se mélangent et sont magnifiées par les chœurs s’entrelacent dans les mélodies pour le ravissement des oreilles…
Une grosse dose de beauté dans un monde en décomposition
[BT]


LES LULLIES
Don’t look twice, EP, Digital
Slovenly Rds
Sorte de super-band sudiste (de la France) étant précédé d’une flatteuse réputation (même des activistes pas branchés sur ce genre de musique sont tombé sous leur charme).
Voici donc leur 2ème EP, chez Slovenly Rds mazette, 4 titres qui déboulent au pas de charge !
Les Lullies proposent une version turbo compressée de la Power Pop, revisitée par le Punk 77.
Dans leurs chansons et riffs on sent les influences Rock’n’Roll traditionnel (où celles de leurs continuateurs type Flamin’ Groovies) et également des émanations de Rhythm & Beat sixties.
Ça se déguste sans aucune retenue !
En plus ils sont très bons sur scène comme on n’a pu le constater lors de l’excellente édition 2017 du Fast & Loud Festival de Mâcon !
[BT]
Ah oui leur 1er EP ayant été très vite épuisé, si vous voulez l’écouter il faut aller ici : https://discosmeteoro.bandcamp.com/releases
En concert : Vendredi 12 Janvier : Les LULLIES (Punk 77 / Garage Punk) + The NORMA JEAN BAKER’S UNDERWEARS (Noisy Garage Blues), au Trokson, à Lyon. Entrée libre

lundi 1 janvier 2018

Chronique : HOLD STATION + ALEX LOGGIA + CARSICKNESS + DELTA T n°5



HOLD STATION
Dawn of a new day, CD, Digital
Autoproduction
Déjà le 1er album du quatuor grenoblois était une révélation, ce 2ème est plus qu’une confirmation ! Entre les 2 les Hold Station sont parti en tournée à travers l’Est de l’Europe, et également en Espagne, ce qui semble leur avoir beaucoup apporté en matière de maturité en tant que groupe.
Pour ce 2ème effort ils ont fait confiance au même ingénieur du son et ils sont partis enregistrer dans une maison retirée de tout pour être totalement immergé dans leur musique.
8 titres en 38 mn, Hold Station aime donner du temps au temps pour laisser s’installer les ambiances, mais sans se répandre ! Sur ce Dawn Of A New Day il y a plein de détails dans les chansons qui se révèlent au fil des écoutes, ça rend chaque passage sur votre platine totalement intéressant et renouvelle le plaisir de l’écoute !
Indie Blues languide, Heavy Psyché posé… les Hold Station ne veulent pas s’enfermer dans un style, un type de rythmique ou d’ambiance. D’ailleurs ceux-ci / celles-ci évoluent souvent au sein de leurs chansons… Depuis leur 1er album il s’est ajouté des éléments à leur musique (chœurs, mélodies façon mittleuropa, moyen orient, tuareg blues…) et c’est ainsi que les voici revenir avec un nouveau bébé encore plus réussit !
[BT]
En concert : Jeudi 4 Janvier : HOLD STATION (Release Party, Rock Blues Psyché) + SUN MAGNET (Stoner Trash, Île Féroé) + TRUMPETS OF CONSCIOUSNESS (Psyché Pop) + MOONRITE (Dark Pop Psyché), à l’Ampérage, à Grenoble


ALEX LOGGIA
Bluestar, LP, Digital
Area Pirata Rds
Mince alors, en voici un album qui réchauffe le cœur et les oreilles !!!
14 chansons qui rappel un peu l’univers solo de Paul Weller. Sans copier mais dans ce même élan d’élégance. Alex Loggia est un ‘vétéran’ de la scène italienne (il fut longtemps membre de Statuto, entre autre). Sur ce Bluestar il laisse son inspiration et ses envies de compositeur donner leur pleine mesure, puis il invitât en studio pléthore de ses potes musiciens pour donner vie à ses chansons. Résultat une variété d’éléments qui se retrouvent mixé avec style : Rhythm & Blues, Pop, Blue Eyed Soul, Rocksteady, Mod, Folk, 60’s Grooves…
Au final voici un album super class concocté avec amour par et pour des amoureux (de la musique) ayant l’esprit et le cœur ouvert, qui recherchent un moment moelleux à partager à deux, tout autant que une sélection qui fera bouger les fesses des filles sur le dance floor des rallyes Mod ou dans une soirée dans un bar avec un DJ qui sait manier les platines avec style. Loin du revivalisme l’esprit est ici d’être moderne c’est-à-dire non daté et loin des benêts qui répètent des leçons bien apprises. Ce qui compte se sont les chansons et leur interprétation. On entend beaucoup d’instruments (cuivres, orgues, tambourins) sans que jamais ça ne sombre dans le maniérisme.
La simple jubilation de belles mélodies qui rentrent en vous et que vous aimez fredonner !
[BT]


CARSICKNESS
1979 – 1982, LP, CD, Digital
Get Hip Rds
Ce groupe Punk de Pittsburg bénéficie d’une belle réédition sur laquelle on retrouve ses ‘classiques’ déjà entendu ailleurs, mais aussi des inédits. Nous voici avec 17 titres qui sortent tout droit de la période phare du Punk.
Mais Carsickness (excellent nom s’il en est) n’est pas un groupe Punk de base. Loin s’en faut ! Musicalement le clavier / synthé / orgue tient une grosse part dans leurs compos ce qui parfois les fait pencher vers une revisitation du Garage Punk, sur d’autres moment on peut penser à Devo mais sous mescaline. Parfois on vire Art Punk barré (Rocket From The Tomb en moins boring). Et la présence d’un saxo contribue aussi à nous éloigner du one two three four habituel.
leur chanteur a parfois une voix à la Joe Strummer, mais on est tellement loin d’un copier-coller que je ne peux que vous conseiller d’écouter attentivement cet album. Ça nous sort de l’image clichée des groupes Punk de l’époque.
Déjà la pochette vous indique que Carsickness ne se contentait pas d’utiliser une recette crée par d’autres. En écoutant cet album je me dis qu’un certain nombre de groupes Indie Rock des années 90 et même ceux de Washington (Nation of Ulysses…) auraient pu s’inspirer de  Carsickness ce qui les auraient orienté vers une grande ouverture d’esprit…
Enfin bref cette rétrospective est loin d’être ce que j’attendais musicalement. En revanche c’est bien mieux qu’une heureuse surprise ! Beaucoup beaucoup mieux !
[BT]


DELTA T n°5
114 pages imprimées, 16 euros
Toujours aussi esthétique avec son format inhabituel (18 x 28 cm).
On démarre très fort avec 26 pages de souvenirs de divers activistes & personnalités locales consacrées aux Trans Musicales de Rennes, le tout étant abondement illustré de photos d’époque. Puis viennent 6 pages de souvenirs de Juliette Dragon qui nous raconte sa relation à la danse à travers son parcours perso et les styles de musiques qu’elle a écouté dans sa vie c’est soutiré ‘du pogo au cabaret’, et ça dit bien de quoi il retourne.
Le gros morceau de ce n°5 est consacré à l’album de Ifriqiyya Electrique (une sorte d’aventure musicale, quête quasi métaphysique de sons et de l’altérité… une expérience de vie qui transcende les musiques et les personnes / personnalités impliquées dans ce disque / documentaire), et ça tient sur 24 pages abondement illustrée, au texte très dense.
Après ce pavé on poursuit par un entretien entre Christine Ott (pianiste, joueuse d’ondes Martenot et compositrice) et le batteur Ludovic Morillon (Prohibition, NLF3, Fontaine Wallace, solo) ces deux-là ce sont rencontré quand ils ont enregistré et tourné avec Yann Tiersen. Ils parlent composition, maitrise instrumentale, rythmes… musique quoi.
Puis en 18 pages on se délecte d’être dans la tête de Pascal Bouaziz le chanteur – guitariste… de Mendelson son journal de bord raconte la sortie de leur formidable (formidablement formidable) album ‘Sciences Politiques’ paru en pleine campagne présidentielle. Attention Mendelson sera en concert à la Source à Fontaine avec Pelouse, vendredi 19 janvier, un rendez-vous à ne surtout pas manquer.
On ne va pas ce mentir moi je me suis délecté du papier consacré à l’ami Lo Spider et son Swampland Studio (Toulouse Rules Ok). Sobriété de l’iconographie. Simple direct. Et toujours passionnant / passionné. 6 pages, comme une bonne décharge Garage Punk quoi !
Ensuite il est question d’ALCESTE et de son Blackgaze. Des frenchies qui inventent un genre musical, ça mérite plus que de l’attention ! En tout cas surement la lecture de ces 6 pages.
Et pour finir Anka une musicienne polonaise qui mélange la musique folklorique de son pays avec l’Electro, le classique, la musique contemporaine et une certaine idée underground du Rock. Le fruit d’une époque, d’un lieu et qui bascule dans un monde ouvert. C’est ce qu’elle raconte en 8 pages.
Bref moi qui aime quand c’est long voici le genre de revue idéale car ici on laisse le temps et la place pour que les personnes ‘interrogées’ puissent développer leurs idées et sentiments. En plus chez delta T on aime la Musique dans sa très grande diversité. Et on s’en fait l’écho avec des angles d’attaques divers et variés !
En vente à la Librairie Les Modernes, rue Lakanal, à GRENOBLE

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mercredi 27 décembre 2017

Chronique : TRASH TEMPLARS + PRETTY LIGHTNING + CLOVIS GOUX



The TRASH TEMPLARS
Down and out!, LP, Digital
Moody Monkey Rds
Ce label ne produit pas beaucoup de disques mais se concentre sur des trucs qui valent la peine, donc je vous conseille très vivement de garder les oreilles tournée vers son catalogue !
Les Trash Templars ont un bon nom, et aussi un bon gimmick visuel  dans la grande tradition du Garage Punk. Ici c’est leur 1er album. Jusque-là ils avaient sorti des EPs forts sympathique. Mais cette fois on fait un gros bond qualitatif, et ces 10 titres les placent dans le peloton de tête de la scène Garage Punk européenne (oui oui, rien que ça).
Vous aimez les groupes 60’s sauvages des compils Back From The Grave. Les anglais énervés du R&Beat 60’s. Les revivalistes des années 80. Le Medway Sound. Et vous regrettez que tout le monde ait viré psyché ces dernières années… alors les Trash Templars vont vous régaler !
En fait je trouve chez eux un côté Budget Rock dans l’état d’esprit mais avec un son soigné, une tendance à avoir des titres où la Fuzz se taille la part du lion, mais qui restent toujours dans un état d’esprit qui veut faire danser.
Alors bien sûr ce sont des garçons sauvages (avec un nom pareil pas moyen de faire moins) mais qui n’oublient pas que les meilleurs titres de Garage Punk sont aussi des killers inoubliables et que donc pour faire un grand disque il faut composer des grandes chansons. Ici  c’est totalement le cas! Les Trash Templars restent dans les canons du genre mais ils savent tirer à boulets rouges sur vos oreilles.
Un vrai régal !!!
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PRETTY LIGHTNING
The rhythm of Ooze, LP, CD, Digital
Fuzz Club Rds
Il sent la chaleur cet album avec des moments façon western spaghetti et d’autres avec l’indolence du Tuareg Blues. Le tout matinée d’un Rock Indie bricolo. Le duo allemand pratique une sorte de Blues Psyché languide. Qui semble se trainer mais en fait comme une tempête de sable s’insinue en vous insidieusement. Et comme dans toute tempête il y a aussi des moments qui soufflent fort dans vos oreilles.
Sur ce 3ème album (le 1er pour Fuzz Club qui continue sa production dans l’excellence) les Pretty Lightning jouent avec toutes leurs influences et bien sûr avec un nombre élevé de sonorité et de pédales d’effets. Ils aiment bien aussi utiliser des gammes ou des mélopées qui nous éloignent de l’occident. Et donc du monde de plus en plus standardisé du Psychédélisme actuel.
Heavy, Blues, Kraut, Indie, Noise, Garage, Pop… in de shaker… secoué avec classe et allégresse… laissez les plages instrumentales se développer sans les surcharger… et laissez le charme agir !
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CLOVIS GOUX
La disparition de Karen Carpenter, 125 pages, 15 euros
Actes Sud Rocks
Dans cette ‘jeune’ collection (dirigée par Bertrand Burgalat, qui sera en concert mercredi 24 janvier au Sonic à Lyon, et Bertrand Dermoncourt, des gars qui au moins ont un bon prénom) j’avais déjà beaucoup aimé le « Groupes Pop à mèches 1979 – 1984 » de Pierre Robin dont j’avais écrits tout le bien que j’en pensais sur ce blog. J’ai laissé de côté le bouquin sur le Velvet et celui sur Bowie…
En revanche j’ai été intrigué par ce « La disparition de Karen Carpenter » que j’ai dégotté à la Bibliothèque Centre-Ville (merci pour toutes les découvertes faites là-bas grâce à ceux qui y travaillent encore).
Comme souvent la préface (signée ici Simon Liberati) est à lire à la fin…
Je dois dire que je ne connais rien des Carpenters, ou alors si un souvenir vague du temps où j’écoutais les radios périphériques ce qui nous ramène presque 40 ans en arrière.
Par exemple je ne savais pas que Karen la voix du groupe était aussi la batteuse des débuts…
L’intérêt de ce livre c’est que à travers l’histoire de l’ascension et de la chute du groupe et de sa chanteuse Clovis Goux explore la sociologie et les failles de l’Amérique des années 60 / 70 et 80. Bien sûr le fait que Karen Carpenter souffre d’anorexie donne un ton parfois morbide (mais le Rock est mort chérie). Mais pas en permanence. A tel point que la passion pour son sujet et sa musique transpire de ces pages si bien que je suis allé emprunter dans les médiathèques des disques des Carpenters ! 125 pages de bonheurs de lecture.

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