vendredi 29 mai 2020

Chronique : CHAINSAW BLUES COWBOYS + JANGLE BAND + ELECTRIC MOON


The CHAINSAW BLUES COWBOYS
The magnifient seven, Part.1, LP, CD, Digital
Autoproduction
Les habitués de l’émission et de ce blog ne seront pas surpris de lire une chronique de ce 3ème album (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2015/04/chroniques-chainsaw-blues-cowboys-dirty.html) puisque j’aime les Chainsaw Blues Cowboys depuis longtemps, et surtout, car une fois de plus ce disque est excellent !
Évidement avec un titre comme celui-ci on imagine que le côté western est encore plus présent dans la musique du duo. Et c’est le cas !
Mais pour ça ils se sont donné de ‘gros’ moyens avec un titre d’ouverture qui est une véritable B.O. ! Un hommage éloquent, élégant, grandiloquent comme il se doit, aux compositions d’Ennio Morricone.
Histoire de vous plonger direct dans le bain !
Une telle chanson d’ouverture impose d’enchaîner immédiatement avec un titre qui poursuive sur la lancée de l’excellence ! Et c’est ce à quoi arrivent les Chainsaw Blues Cowboys avec un morceau où alterne Gospel Yeah Yeah et Blues Trash à la slide furieuse !
A l’instar de leur très belle pochette ce disque à un impact immédiat, puis à chaque écoute il séduit de plus en plus grâce au soin apporté aux détails qui donnent leur pertinence à chaque titre ! Rythmique, chœurs, riffs, voix/voix/voix…
Le son est puissant et incisif et vous rentre dans le crâne chaque détails des chansons, et ceux ci sont nombreux contrairement à ce qu’une écoute superficielle laisserait comme impression !
Danse indienne, ou charge de cavalerie, ronde de nuit dans le désert glaciale, ou après midi caniculaire sur un rocking chair… avec les Chainsaw Blues Cowboys on tient le haut de gamme de la formule duo Blues / Garage ! Capable de damer le pion des américains sur leur propre terrain. Comme le fit jadis Sergio Leone !
Vivement la deuxième partie !
Mais en tout cas avec ce 1er volet nous voici paré pour un long voyage durant lequel on va être rassasié par de nombreuses réécoute de cet album super emballant de bout en bout !
[BT]
The JANGLE BAND
The Metro Hotel EP, Digital
Autoproduction
J’ai déjà (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2016/04/chroniques-von-pariahs-les-fuses-jangle.html ) écrit tout le bien que je pense de leur 1er album, et je récidive avec ce mini album !
A quelque chose malheur est bon, puisque les 5 chansons ici présentées ont été mise en chantier il y a 3 ans, et furent bouclées en mettant à profit le surplus de temps disponible ces dernières semaines…
5 chansons, de ce ‘super-band’ australien, qui est assez fidèle à ce que son patronyme laisse à penser. Bien marqué par la Jangle Pop, mais pas seulement ! Ici on entendu aussi de la Power Pop, du Paisley Underground, de la Pop Indie, C86, de la Pop Baroque…
Et surtout, des chansons ! Des Chansons ! Des chansons !
Un peu des Guadalcanal Diary, des harmonies vocales digne de ‘Pet Sound’ (qui peut prétendre à ça ?),
Beauté cristalline des guitares, sonorité paradisiaque des voix, compositions élégantes, précision et délicatesse de l’interprétation.
Un grand disque, Pop !
[BT]

ELECTRIC MOON
You can see the sound, LP, CD, Digital
Sulatron Rds
Originellement sorti en 2012 en format 25 cm, revoici cet enregistrement du trio que j’aime tant (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2019/08/chronique-bored-electric-moon-seine.html entre autre) ressort avec des titres en plus !
Le Space Rock et autres Kosmisch Musik ne sont pas les styles vers lesquels mes pas m’amènent régulièrement. Mais je dois dire que je suis toujours charmé par la musique de Electric Moon qui est à la fois puissante et émotionnellement pleine de gaillardise !
Cette puissance musicale rassasiera le fan de Stoner qui trouve régulièrement que les groupes de ce courant se contentent trop paresseusement de nous refourguer des riffs de Black Sabbath en petite forme. Ici au moins on a de l’ampleur ! Et on en a pas peur !
Rien de très étonnant quand on cherche a évoquer l’immense espace intersidéral !
Entre la version en 10’’ et celle-ci on est passé de 3 à 6 titres. Et ça n’est pas sur la quantité qu’on y gagne le plus. Qualitativement quel bonheur !
Que les titres s’étirent un peu, ou reste dans un format plus ‘standard’ Electric Moon vous embarque sur ses ailes musclées pour un vrai trip musical !
[BT]

mardi 26 mai 2020

Chronique : GOLDIE DAWN + THEE GUNLOCKS + THE SERVICE INDUSTRY


GOLDIE DAWN
7’’, EP, Digital
Drunken Sailor Rds
Putain la vache ! Dès la pochette tu sais où tu vas mettre les pieds. Et que tes oreilles vont adorer !
Ce 1er EP, 4 titres, du quatuor de Glasgow les places immédiatement sur l’échiquier mondial des jeunes pousses qu’il faut impérativement suivre de près !
4 chansons qui ravivent nos cœurs de rockers fatigués !
De la super-Power Pop musclée, du Rock barbelé, du Punk comme au bon vieux temps où ça n’était pas un accessoire vestimentaire, une pointe salvatrice de Hard Rock… des riffs, des hooks, une chanteuse à la voix parfaite pour cette musique : gouailleuse, colérique ou mélodieuse… elle aurait été une star durant les années Glitter !
On termine sur une semi ballade country Punk & western afin de montrer que les Goldie Dawn sont prêt dors et déjà à nous enflammer sur la longueur d’un album !!!
La pochette dit tout !
Jetez-vous dessus !!!
[BT]
Thee GUNLOCKS
Hate you, 12’’, Digital
Strykhnine Rds / Tawa Rds / Pigmé Rds
Ben dis donc, quand tu te penche sur le CV des membres de ce quatuor ça envois du lourd : Jungle Fever, Sourire Kabyle, Fiction Romance, Bimbo Killers, Haine Brigade… ça induit aussi des attentes !
Dès le 1ers contacts j’ai un bon feeling : le patronyme, le titre du disque, et cette superbe pochette… ça sent bon !
Musicalement ça envois bien, rien d’étonnant à cela car comme dis le proverbe tappazien « c’est avec les vieilles peaux qu’on fait le meilleur Punk » !
Comme on dit dans ces cas là : play fuckin’ loud !
En tout cas un groupe qui sévit dans un style qui serait une sorte de version punkifiée des A-Bones ne peut que me ravir !!!
Comme The Dirteez, Thee Gunlocks utilisent leur obsession pour les Cramps pour se créer un univers personnel poussant la musique de Ivy & Lux un cran (d’arrêt) plus loin. C’est ce qui les distingue de tous ceux qui ne sont capable que de copier !
Trash R’n’R en surmultiplié !
Entre Garage / Rockabilly et Punk !
Avec de super chansons et, des burnes !
[BT]
The SERVICE INDUSTRY
Entry level positions: A beginner’s guide to The Service Industry, Digital
Saustex Rds
C’est toujours un étonnement quand je tombe sur le Best Of d’un groupe dont j’ignorais totalement l’existence. C’est ce qui est arrivé avec ce sextet mixte d’Austin.
Les membres de ce groupe (dont un expatrié anglais, et un des vétérans de la scène d’Austin, ayant notamment sévit dans les mythiques Hickoids) se sont rencontré sur leur lieu de travail, un Pub ou certain-e-s furent serveurs, cuisinier, bartender… ce qui à conditionné leur nom.
De 2005 à 2010 ils/elles sortirent 4 albums. Puis pendant une décennie ne firent qu’une poignée de concerts, avant de revenir avec un single en 2019, et donc cette compilation de 13 de leurs compositions. Ce qui laisse présager d’une ‘vraie’ réactivation de The Service Industry.
Ce qui à l’écoute de ce Best Of serait une excellente nouvelle !!!
Les 6 d’Austin agglomèrent dans leur musique de l’Indie Rock du meilleur aloi, de la Power Pop étincelante, du Punk millésimé 77, de l’Indie Psychedelia sans esbroufe, Blue Collar Rock’n’Roll, avec une science de la composition qui m’emballe à chaque instant et me garde focalisée de bout en bout.
Le travail sur les voix masculines et féminines, les chœurs… est un apport primordiale sur cet album. Avec manifestement un grand soin apporté au lyrics qui sont bien focalisé sur les iniquités du monde actuel, et notamment l’exploitation de ceux qui sont au bas de l’échelle dans la très inégale hiérarchie de l’emploi (sujet devenu brûlant depuis une paire de mois).
Au niveau des rythmes et des sonorités des guitares, claviers… The Service Industry ne se ferment à rien ! Ce qui donne une musique PERSONNELLE (merci) !
P.S. : sur leur bandcamp vous pouvez découvrir et acquérir aussi le reste de leurs discographie !
[BT]

vendredi 22 mai 2020

Chronique : MOTHER ISLAND + BRAD MARINO + THEE OPERATORS + Jean-Noël JEANNENEY


MOTHER ISLAND
Motel rooms, LP, Digital
Go Down Rds
Voici le 3ème album de ce quintet italien, dont je ne connaissais pas l’existence avant d’écouter ce ‘Motel Room’. Et j’ai été immédiatement charmé par leur musique. Notamment par la voix de leur chanteuse dont la beauté un peu irréelle plane au dessus de mélodies qui rendent hommage à la diversité des musiques des années 60… Loin des cliches Mother Island recombine proto lounge music, Psychédélique Pop délicate, musique de films ‘à l’italienne’, weird Folk, Art Rock, Garage Sixties…
Le tout est délicieusement composé et interprété !
Comme le titre de cet album le suggère un peu, il y a pas mal de mélancolie qui survole ces chansons… celle des gens en transite, celle des musiciens en tournée… celle de toutes celles et ceux qui sont loin de chez eux et de ceux qu’elles/ils aiment…
C’est beau et un peu grave. Mais ni noir ni morbide… un peu nimbé du soleil de la Californie (où Mother Island à tourné juste avant de rentrer en studio). Pour la 3ème fois ils/elle sont retourné au Inside Outside Studio en Vénétie… peut-être cela a-t-il contribué à l’équilibre entre mélancolie et solarisation de cet album dont le charme joue longtemps !
[BT]
BRAD MARINO
Fasle alarm, 7’’, CD (8 titres), Digital
Rum Bar Rds
voila un disque qui démarre direct jusqu’au cœur sans temps mort ! Simplicité, dépouillement, efficacité maximale ! Tout à l’image de cette pochette, qui en dit beaucoup avec peu !
J’ai déjà (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2019/04/chronique-brad-marino-parsnipshifters.html ) écris ici ma très grande satisfaction à la découverte du 1er album solo de celui qui fut la moitié créative de The Connection.
Et je plussoie !
Power Pop maestro. Classique. Classieux !
Canal historique.
Avec tout ce qui faut là où il faut :
Mélodies, chœurs, hooks de guitars, refrains hyper accrocheurs, rythmique simple et tendu mais avec beaucoup de rondeurs.
Le top niveau du genre !
Ce que prouve la reprise du ‘What’s My scene’. Car les musiciens capables de s’attaquer aux Hoodoo Gurus sans passer pour des pucelles effarouchées se comptent sur les doigts d’une main de bûcheron !
Le EP contient 3 titres, (avec code de download des 8 chansons).
Le CD 8 (dont une reprise de Buddy Holly, pour faire bon poids et donner quelques indications bien éclairantes sur les intentions).
Choisit ton camp camarade !
Mais qu’importe le flacon puisque Brad Marino fera chaviré tous les amoureux de Pop nerveuse, chic et de bon goût !
[BT]
Thee OPERATORS
Mucho Peor, LP, Digital
Bcore Disc
Voilà un disque parfait pour retrouver la motivation pour se lever chaque matin, tant il met du soleil dans la tête !
Avec son Indie Rock 90 teinté de Rentals et du Weezer qu’on a tant aimé (avant qu’il se perde dans le n’importe quoi bien trop tôt), le (désormais) quatuor des Asturies y ajoute une petite dose de Pop Punk, une bonne dose de Power Pop moderne à la Muffs, et ramène tout ça en 2020 !
Si cet album bénéficie des sonorités qui sied au genre et d’une production incisive, ce qui se remarque le plus c’est la très haute tenue de ses compositions (12) catchy et enlevées !
Alors que le groupe existe depuis 2012 (formé sous la forme d’un trio) voici son 1er album (après 2 EPs) on peut donc se dire qu’ils ont pris le temps de se pencher sur ces compositions. Et ils ont bien fait nous voici rassasié par ces chansons courtes, vigoureuse et mélodiques. Qui rentre très vite dans la tête en lui donnant une irrépressible envie de dodeliner en chantonnant !
[BT]
Jean-Noël JEANNENEY
Les grandes heures de la presse (des premières gazettes à Charlie Hebdo)
Champs Histoire, 272 pages, 8 euros
Depuis de nombreuses années son émission ‘Concordance des Temps’ sur France Culture est un exemple d’intelligence et d’érudition qui régale tout à la fois les oreilles et le cerveau (https://www.franceculture.fr/emissions/concordance-des-temps ) !
Celui qui à commencé par publier « François de Wendel en République, l’argent et le pouvoir (1914 - 1940) » est un historien et un citoyen, et l’histoire des médias et de ceux qui les ont fait n’est pas un centre d’intérêt nouveau dans sa carrière.
Constitué de 37 courts et éclairants chapitres consacrés à des moment emblématiques et signifiants de l’histoire de la presse depuis 1631, ou sans la jouer ramenard l’auteur donne aussi à penser sur le rôle de l’information et l’importance de sa pertinence en démocratie.
Ce qui en ces temps, où n’importe quel olibrius se sent autorisé à faire partager ses ‘avis’ (je me refuse à qualifier ceci de réflexions) vibrants d’incompétence sur tous les sujets et bien sûr, surtout ceux sur lesquels il n’a aucune expériences, c’est œuvre d’utilité publique de rappeler pourquoi il est primordial de posséder des médias de références totalement fiable !
Monsieur Jeanneney manie également la langue avec une joie gourmande et délectable qui n’est pas pour rien dans le plaisir que l’on a à lire ce livre court fortement informatif !
[BT]


lundi 18 mai 2020

Chronique : ROWLAND S. HOWARD + PYRIOR + The CHEESE BERGENS


ROWLAND S. HOWARD
Teenage snuff film, LP, Digital
Mute / Pias
Bon je crois que je n’ai pas réécouter Birthday Party depuis les années 90 ! J’avais eu à ce moment là (comme beaucoup sans doute) un gros coup de cœur pour la compil « Hits » (de 1992 chez 4AD) étant trop jeune pour avoir suivit les pérégrinations du groupe du temps de sa carrière. Pendant une période courte mais très intense j’ai énormément écouter cette compil. Notamment dans le bus pour me rendre à la fac, bien immergé dans ce maelstrom avec mon walkman (remember) j’ai adoré ça.
Mais à mon avis depuis la fin du millénaire précédent je n’ai pas du écouter ce groupe plus de 2 ou 3 fois, et encore sûrement pas l’intégralité de la compilation.
J’ai essayé de me passionner pour la carrière de Nick Cave & the Bad Seeds sans jamais vraiment y réussir (trop de Nick et pas assez de Bad Seeds pour moi), j’ai acheté un gros paquet de leurs albums mais ils prennent gentiment la poussière. J’ai 2 albums de Crime & The City Solution qui de même me laissent un peu extérieur à leur contenus. Et je n’ai jamais écouté This Immortal Soul, ni la collaboration de Rowland S. Howard avec Nikki Sudden (qui pourtant, en général m’intéresse beaucoup).
Je ne vous cacherais pas non plus que la mystique junkie ça me casse les couilles extrêmement gravement !
Bref tout ceci pour vous dire que cette apparition ‘christique’ du gars Rowland S. Howard depuis quelques mois (tournée hommage, rééditions…) me surprends un peu, mais vu que j’ai été subjugué par la réédition de son album en collaboration avec Lydia Lunch (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2020/02/chronique-lydia-lunch-rowland-s-howard.html ) forcément j’ai été intéressé de découvrir la ressortit desces 2 albums solos.
Et maintenant je comprends pourquoi il fallait les rééditer !!!
Laidback Rock, sombre, qui creuse profond le marécage de ses racines Blues, Southern Gothic Country ramenée en ville. Souvent bruitiste mais ni vilainement ni sans but.
Les chansons ont de l’ampleur et du lyrisme, presque de la grandiloquence parfois et ça les rends unique !
D’ailleurs ce disque est une sorte de fulgurance ovniesque !
Sa version de White Wedding (que moi je connais et j’adore par Billy Idol) est une vraie surprise. Et surtout un exemple pour tous ceux qui ont pour projet de rajouter une reprise sur un album : choisissez une chanson qui n’appartienne pas à votre famille musicale (a-t-on encore besoin d’un groupe Garage qui fasse un énième mauvais sort à un titre des Sonics ?). Ce qui est bien sûr plus évident dans le cas de Rowland S. Howard qui n’a pas de famille musicale mais à contribuer à en crée une ! Et quand vous aurez sélection avec sagacité votre cible travaillez pour en donner une version qui diverge de l’originale et n’appartienne qu’à vous !
Je ne sais pas trop comment l’album a été enregistré, mais quel magistral résultat !
Cette réédition tombe à pique pour remettre entre les oreilles des amoureux d’un Rock qui à une âme et des couilles un compositeur et interprète haut de gamme, sensible et ultra classieux !
Les 10 chansons sont réparties sur 3 face de ce double LP, la 4ème propose des gravures d’œuvres de Rowland S. Howard. Le remastering qui a été fait à partir des bandes originales a été effectué par Lindsay Gravina qui avait produit l’album en 1999.
[BT]
PYRIOR
Fusion, LP, CD, Digital
Tonzonnen Rds
Parfois je reçois un lien de download en promo pour un disque qui vient d’un attaché de presse et ou d’un label que je ne connais pas, si le libellé est bien rédigé (ce qui presque jamais n’est le cas), je peut être tenté d’aller écouter, et rarement, mais ça arrive je tombe sous le charme.
Ce fut le cas ici !
Le nom de ce 4ème album du trio berlinois décris relativement bien ce qu’ils font en musique : mélanger !
Stoner / Kraut / Progressive / Jam music / Math Rock / Weird Folk / Indie Rock… le tout déconstruit et réassembler par Pyrior pour constituer sa musique ! Totalement instrumentale, elle ne laisse jamais l’impression que des parties chantées apporteraient quoique se soit de mieux à l’ensemble!!! Au contraire.
Habituellement la musique instrumentale ça n’est pas ma came. Mais avec Pyrior j’ai plongé direct et profond dans leur univers luxuriant, varié, intense, beau, complexe mais jamais trop ! Ils ne sombrent pas dans les vaines démonstrations de zicos à l’égo surdimensionné.
Ce « Fusion » est judicieusement agencé, et, délicatement ouvragé. Tout en étant puissant !!!
Les titres oscillent entre un mood et l’autre, entre un rythme laidback et des mid tempo plus dynamique. Les durées des morceaux balancent entre 1’20 et 8’30… et jamais au long de ces 9 pièces de musiques je ne m’ennuie (et pourtant en ce moment ma capacité de concentration se rapproche de celle d’un lémurien).
Quelle belle découverte !
[BT]
The CHEESE BERGENS
More cheese, please, CD, Digital
Autoproduction
Mes bien chers frères, mes bien chères sœurs, célébrons dans la joie le retour de la vraie Happy Punk Family !
Sur ce 2ème album les 4 de la famille Bergens manipulent toujours dans l’allégresse les mélodies et rythmes iconiques du Punk (estampillé 76 – 80) et jouent en envoyant des clin d’œils aux Ramones, The Boys, Penetration, Cockney Rejects, Members… voir même parfois GBH.
L’équilibre rage / mélodie est fort bien réussit !
Les guitares grattent idéalement au fond de votre cervelet, les chansons sont assez simples et directes comme il se doit ! Les voix et les riffs, voir la rythmique ou des mélodies rendent ces chansons bien mémorables.
Et le travail sur les voix : lead, parfois doublées, et avec des chœurs excellemment mis en place et bien souvent de façon surprenante.
Encore un album prenant concocter en famille ! Et qui s’écoute seul ou avec votre famille de cœur !
[BT]