samedi 25 avril 2020

Chronique : NIANDRA LADES + GREEN/BLUE + ROOKIE


NIANDRA LADES
You drive my mind, LP (CD inclus), Digital
Autoproduction
3ème album de ce groupe clermontois qui s’est pris d’une vraie passion pour l’Indie Rock 90 qu’ils tempère d’un peu de Cold ‘à la Cure’, ils relèvent leur sauce d’un peu de Noisy Pop limite proto Shoegaze.
Une musique finalement bien dans le prolongement d’une certaine école typiquement française, la Touching Pop, que Niandra Lades projette dans un 2020 Post post-modern !
Je trouve la pochette judicieusement choisie et assez parlante : la beauté des fronts de mer, les joies enfantines des vacances à la mer, et, dans le même temps la nostalgie du temps passé…
Parfois, ici, les chansons ont la fraîcheur des premiers Weezer, et d’autre moments la mélancolie des grands écorchés de la Pop music.
C’est toujours juste et précis, comme une dentelle faite à la main !
De l’Artisanat d’Art !!!
[BT]
GREEN / BLUE
S/t, LP, Digital
Slovenly Rds
1er album pour ce projet musical qui à semble-t-il commencé comme une série d’enregistrements bricolés à la cave puis à finalement pris l’ampleur d’un vrai groupe ! Les compositions sont surtout l’œuvre de Jim Blaha (The Blind Shake) et Annie Sparrows (The Soviettes) qui en plus se partagent le chant, avec prédominance forte de la voix féminine ! La formation se complète désormais de Danny Henry (The Soviettes) à la batterie et de Hideo Takahashi (Birthday Suits) à la basse, soit une sorte de super-band constitués de ‘vétérans de la scène Indie de Minneapolis’.
La musique qui sort de vos enceinte quand vous écoutez cet album est plutôt ‘inattendue’ pour un disque de chez Slovenly Rds. Mais en revanche elle ne fait pas baisser le niveau de qualité du label !
Le quatuor fait honneur au passé de sa ville et en maintient bien haut le flambeau et le niveau de qualité !
Je suis totalement éclaté par leurs chansons, qui mélange brillement et avec force Indie 90, Pop Noisy, Slacker Rock, Indie Punk, Garage, Art Rock, Pop bruitiste bricolée… ça donne l’impression d’écouter un (excellent) album des Pixies jeunes !
L’ensemble est ciselé et acéré ! Il vous marque au fer rouge et ce branding est tellement jubilatoire qu’on prend plaisir à le gratter encore et encore… Chaque passage entre vos oreilles réveille ce plaisir indicible !
Et c’est tellement bon !
[BT]
ROOKIE
S/t, LP, CD, Digital
Bloodshot Rds
Ils sont 6 de Chicago et voici leur 1er album ! Leur Heavy Rock’n’Roll contient quelques paillettes bien Glitter, une jolie touche Power Pop et on sent qu’ils aiment aussi quelques maîtres scandinaves du High Energy Rock’n’Roll… Mais pas que car il y a aussi dans cet album des chansons typique du songwriting ‘à l’américaine’ entre Country des grand espaces, Folk musclée et Blue Collar Rock’n’Roll…
Il y a une formule (que je trouve très belle) pour qualifier tout ça : grassroots Rock ! Hé ben là on est en plein dedans ! Rookie à assuré des dates en 1ère partie de Cheap Trick et franchement ça n’est pas étonnant comme association tant il y a une communauté musicale entre les 2 groupes.
Rookie nous replonge à une période où les groupes faisaient du Rock sans savoir qu’il y aurait un jour des chapelles, genres, sous genres, sous sous genres, revival… Où seul comptait l’envie et la créativité. Tu as envie de mettre de l’orgue ici, on fonce ! Tu veux faire de cette chanson une power ballad, allons-y !
Ils se font plaisir, on se fait plaisir : elle est pas belle la vie ?
[BT]

lundi 20 avril 2020

Chronique : VIV ALBERTINE + ABUS DANGEREUX 153 + EZRA FURMAN + CHICKEN DIAMOND


VIV ALBERTINE
A jeter sans ouvrir, 350 pages, 22 euros
Buchet Chastel
J’ai déjà partagé avec vous mon enthousiasme sur son premier livre (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2019/07/chronique-viv-albertine-psychedelic.html ) dans lequel elle racontait beaucoup de sa vie, notamment la partie la plus ‘public’ : l’histoire des Slits et sa place dans l’épopée Punk originelle, puis ses expériences de prof d’aérobique, dans les écoles d’art, et un peu son travail de réalisatrice indépendante pour la télé.
Mais je ne savais pas du tout à quoi m’attendre au niveau contenu pour ce 2ème tome… du moins en ce qui concerne les sujets évoqués, pas au niveau du style que je pensai retrouvé aussi direct et incisif.
Autant vous le dire j’ai été embarqué par ce livre dès la première phrase au point de ne pouvoir le lâcher qu’en étant arrivé au chapitre 43 seulement tenaillé par la faim !
Ce 2ème tome est une sorte de ‘Journal d’une femme en construction’.
La même histoire familiale racontée de 3 bords différents, le sien et celui de ses parents grâce à l’utilisation (éclairante, opérante, et finalement, plutôt parcimonieuse) des journaux intimes de son père et sa mère que leurs avocats respectifs leurs avaient demandé de tenir au moment où leur procédure de divorce avait été entamée (il dura presque 2 ans). Et elle confronte ce qu’elle lit de ces 2 textes ‘à charge’ avec ses souvenirs… et en tire ce qui à pû influencer ses ‘modes de vie’ ultérieurs, sa relation ultra tendue avec sa sœur, et sa mère après que son père les ai quittées…
Il y a dans ce livre une relation du quotidien, à l’environnement physique, aux fringues (toujours), à l’architecture, à la corporalité, à l’intimité et aux pensées secrètes qui m’ont une fois encore subjugué !!!
Si je continu à beaucoup lire, ça n’est pas souvent (malheureusement) que je suis autant enthousiasmé par un livre !!!!
[BT]
ABUS DANGEREUX n°153 mars 2020
40 pages couleurs + CD sampler 15 titres, 5 euros
En cette période de confinement j’avoue que la lecture de magazines me manque beaucoup. Oui, je lis au toilette, mais aussi quand je sais que je n’aurai pas le temps de m’infuser 3 ou 4 chapitres d’un coup je ne prends pas le livre que j’ai en cours mais je me penche sur le / les magazines et/ou fanzines que j’ai sous la main… Et donc avec le méga-fanzine ABUS DANGEREUX je suis gâté !
Sorti juste avant le confinement vous pouvez vous le faire envoyer et découvrir : le Fanzinarium une superbe initiative qui complète le travail de la fanzinothèque et prouve que le fanzinat est toujours vivant ! 2 pages consacrées aux chroniques de livres sur le Rock. Une interview du groupe Post Punk Les Blousons, une de Pascal Escobar à propos de son « Histoire du Rock à Marseille », Electric Joey et son hommage au fans frères, The Pistachio Kids un bricoleur d’émotions Folk from Liverpool, Saba Lou et elle plus Soul family, Facteurs Chevaux font toujours leur truc à eux totalement perso, Moon Duo ont de la place pour s’exprimer et c’est tant mieux car ils aiment prendre et donner du temps au temps dans leurs musiques et leurs carrières…
Rich Deluxe montre que la tradition d’accueil des exilés (même ceux d’outre manche) est toujours bénéfique pour nous ! Frakture montre que la scène rennaise est toujours en vie. Emily Jane White traverse toujours de grands espaces guitare en bandoulière. SuperBravo font dans la chanson (mais comme on l’aime à Abus Dangereux : bizarre, intense et généreuse). Lux Montes n’a l’air de se fixer aucune limites musicales tant que ça lui va bien au teint ! Shifting Sands ah oui Shifting Sands ! Ils/elle montrent que la scène australienne est toujours pourvoyeuse de grands groupes pour ceux et celles qui ont une âme (R’n’R) !
Pierre Daven-Keller veut remettre de la couleur et de la danse dans vos têtes ! Les Mister Moonlight sont revenu, et à leur meilleur niveau ! Luke Haines (ex The Auteurs) à proposé à Peter Buck (ex Rem, mais tellement d’autres choses aussi) de faire un album de collaboration : brillante idée !!!!
Les Blind Seats voyages dans les sons en cherchant une voie différente. Demon Vendetta et leur Surf vindicative tirent leur révérence et je les regrette déjà ! Rikkha nous narrent leurs périple sur la West Coast des Usa… ça donne envie de replonger dans leur album et d’explorer les vrais déserts. En plus de ça : un portfolio et 10 pages de chroniques de disques par des passionnés, pour des passionnés.
Et comme si ça ne suffisait pas le CD sampler et ses 15 titres de : Luke Haines & Peter Buck, Rich Deluxe, Emily Jane White, Saba Lou, SuperBravo, Pierre Daven-Keller, Frakture, Demon Vendetta, Mister Moonlight, Shifting Sans, Facteurs Chevaux, Lux Montes, Blind Seats, Rikkha, Dédé Macchabée…
Histoire d’enrichir votre expérience de lecture et de vous donner envie d’en découvrir encore plus !
Abonnement 5 numéros pour seulement 20 euros port compris !
[BT]
EZRA FURMAN
Sex Education OST, LP, CD, Digital
Bella Union / Pias
Voici donc les chansons qu’Ezra Furman à composé pour les deux premières saison de la série Sex Education… et sur cette bande originale on retrouve aussi certaines de ses ‘anciennes’ chansons qui ont été utilisées dans la série. Au final ici on a 19 titres dont 2 reprises (de LCD Soundsystem et des Clovers).
Si je ne sais pas ce que vaut cette série, je peux en revanche vous dire que sa bande son est excellente !
J’ai découvert Ezra Furman avec son album précédent qui était assez direct et plutôt colérique (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2019/09/chronique-ezra-furman-control-freaks.html ) tout en laissant de la place à son talent de song writer…
Pour ce projet de bande son il a encore plus de latitude pour donner libre cours à ses envies musicales… En 19 chansons on navigue sur des moods, rythmiques et sonorités diverses et très variées… Qui son chapeautées par la voix très présente d’Ezra et où la délicatesse du songwriting et des arrangements font mouche !
Un disque que vous pouvez déguster de toutes les façons en commençant par le début, le milieu, ou la fin, en écoutant une dizaine de chansons, titre par titre, en random ou in extenso du premier au dernier, les 19 morceaux passent sans lasser (ce qui est extrêmement rare pour une telle quantité de musique) et en régalant toujours !
Avec sa vision personnelle et post post modern de l’Indie Ezra Furman agglomère ce qu’il préfère du Rock et de la Pop pour constituer SA musique !!!
[BT]
CHICKEN DIAMOND
Bad Man, LP, CD, Digital
Beast Rds
6ème album pour le One Man Band qui ne déçoit jamais !
Un disque très cru, épuré et proche de l’os. Une guitare, des rythmiques jouées par une boite à rythmes tellement trafiquée qu’on dirait un batteur, et une voix papier de verre !
Vous l’avez compris ici on ne parle pas de Pop (en même temps sur un label qui s’appelle Beast Rds il y a peu de chance…) !
C’est plutôt dans le marigot Blues Heavy Trash Garage Stoner que Chicken Diamond va une fois de plus pêcher et comme il en revient avec 10 titres qui vous clouent le cervelet au crâne ça ressemble à une pêche miraculeuse !
Il y a une reprise sur cet album, le ‘Bad Man’ qui lui donne son titre ce qui dit à quel point c’est important, elle était signée par les Oblivians, et en même temps c’’est une sorte de balade (la seule du disque)… Un choix très intéressant ! Et judicieux ! Qui relance la machine et surtout prouve que Chicken Diamond est autre chose qu’un One Man Band de plus en proposant de la diversité à sa musique… Il en donne une version très soulful et ça force à écouter tous les autres morceaux avec plus d’acuité !
Et la récompense c’est de découvrir toutes les subtilités dont regorge cet album qui peut vous toucher à plusieurs niveaux d’écoute, et ça, c’est rare !
[BT]

samedi 18 avril 2020

Chronique : ELECTRIC MESS + MAYA MOUNTAINS + The K.


The ELECTRIC MESS
The Electric Mess V, LP, CD, Digital
Soundflat Rds
J’ai déjà beaucoup dit (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2014/10/chroniques-primevals-spermicide.html ) et écrit à propos de leurs 2 précédents albums (http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2018/05/chronique-odessey-oracle-electric-mess.html ) toute la passion que j’ai pour ce quintet new yorkais !
Et je dois dire que je fut très décontenancé quand ce 5ème album arriva entre mes esgourdes !
Les choix de production, l’alternance systématique entre le chant masculin et féminin m’ont bien désarçonnés…
Mais c’est une excellente chose que d’être surpris par un groupe qu’on connaît très bien et qui publie un nouvel album que vous attendez avec impatience !
La deuxième chose excellente, mais ça n’est pas une surprise pour coup, c’est la très haute qualité des chansons !
Et c’est bien là le plus important !
L’orientation musicale est plus moody psychedelia que 60’s Psych Garage Punk (ce qui était le cas sur les 2 précédents). Ça change du tout venant habituel de l’Indie Psych Garage qui à submergé nos oreilles depuis plus d’une décennie.
Ça change parce que les Electric Mess ont une vraie personnalité !
Le son et les compos font de cet album une œuvre pleinement contemporaine, assez sombre pour bien coller à la période. Mélancolique parfois (mais avec des titres puissants et musclés aussi, afin de jouer sur les contrastes).
Les Electric Mess ont toujours été à côté de toutes les chapelles, amalgamant ce qui leur plaît dans l’histoire du Rock pour produire leur propre musique !
Voilà pourquoi cet album une fois encore vous remplit le cœur, les oreilles et l’âme.
Maintenant, est-ce qu’il vous en reste une ?
[BT]
MAYA MOUNTAINS
Era, LP, Digital
Go Down Rds
2ème album seulement pour ce power trio de Venise qui s’est formé en 2004. Leur 1er album enregistré en 2006 est sorti en 2008 déjà chez Go Down Rds, puis les gars de Maya Mountains ont bossés sur leurs side projects (Goliath et Tundra qui ont chacun publié un album chez Go Down, encore), puis sont revenu vers Maya Mountains. Depuis 2014…
Ils auront pris leur temps pour bosser leur compositions, en partant de longues jams (qu’on imagine assez enfumées) avant de structurer le tout et donner forme à cette matière brute pour aboutir à un album, un vrai et non pas un agglomérat de branlettes de zicos…
Les Maya Mountains ont évité cet écueil en travaillant beaucoup les tessitures sonores de leurs instruments qui changent régulièrement d’un titre à l’autre… En adjoignant par exemple un effet ou un synthé comme base d’un morceau…
Résultat leur de Heavy Psyché 70’s, Stoner / Kraut Rock a une saveur bien particulière ! Et s’éloigne un peu de ce qu’on a lhabitude d’entendre dans le domaine. Sans sombrer dans les délires expérimentaux ou arty…
[BT]
The K.
Amputate corporate art, LP, CD, Digital
Jaune Orange / Pias
3ème album du power trio belges qui balance un Rock Noisy tendu, touffu qui se réfère autant à l’Indie 90, à la Noise, au Post Punk, à l’Indie Punk du 21ème siècle, et parfois ne craint pas d’aller picorer du côté du Post Metal.
Bref c’est puissant !
Mais pas que !
Car comme le laisse entendre le titre de cet album The K. sont des petits malins et ils savent tout autant composer des titres qui s’agrippent à vous que construire un album pour le rendre haletant de bout en bout !
Ils injectent des moments super mélodieux à l’intérieur de certains titres par ailleurs bien rugueux comme il faut ! Et intercale une chanson toute calme au milieu du disque avant de relancer la machine jusqu’à la fin de l’album !
Action / Réaction !
Riff / Rythmique !
Et tout dans ta face !!!
[BT]

lundi 13 avril 2020

Chronique : FAKE INDIANS + MARK VODKA GROUP + TARA KING TH.


FAKE INDIANS
The pest, LP, K7, Digital
Gazer Tapes : Fons Rds
Des belges qui sortent leur album en K7 et LP… comme au bon vieux temps !!!
Jusqu’ici ce quatuor s’était concentré sur des EPs, voici leur 1er album !
Si comme moi vous aimez toujours l’Indie Rock 90 et la Pop Noisy orientée guitares, alors ils faut vous mettre cet album entre les oreilles ! Et urgemment !
Bien dans une certaine mouvance actuelle, avec parfois une rugosité Indie Punk, les Fake Indians enchaînent leurs 10 titres qui sont suffisamment diversifiés pour que l’ensemble ne donne pas du tout l’impression d’écouter une masse compact de bout en bout.
Le titre de démarrage vous oriente vers un truc plutôt Heavy Psych Indie Garage mais c’est seulement une des facettes des Fake Indians, qui arrivent à faire tenir toutes leurs influences dans un ensemble cohérents et sur-excitant !
Sur les chansons les plus orientées Noisy Pop ils me font penser à un croisement entre Chockebore et Drive Blind, c’est une autre facette de leur musique, qui comme un diamant en possède plusieurs !
En revanche en agglomérants des éléments divers et plutôt bien variés ils composent des chansons et un album qui s’ingurgite avec joie et bonheur.
Comme votre cocktail préféré à base de Rhum : ça secoue mais ça fait tellement de bien !
[BT]
The MARK VODKA GROUP
Debut LP, LP, Digital
Drunken Sailor Rds
En démarre ton 1er album par un titre qui s’appelle « I wana piss in the face of the world » tu envois plusieurs messages ! Manifestement que tu n’aime pas ta vie, et que musicalement tu ne fais pas de la Pop !
Encore que !
Ou alors une version tendue et survitaminée de la Pop ! Avec beaucoup de Power dedans ! Et du Punk aussi (entre 77 et Pop Punk). Voir des éléments hérités du Popcore !
Ils s’amusent à rendre un très clair et convainquant hommage aux Buzzcocks, et réussissent une bien belle chanson en plus. D’ailleurs c’est une constante sur cet album, parmi les 14 morceaux ici présent il y en a de terriblement réussit !
Parfois leur son de guitares les mène vers les Clash, à d’autres moments vers une sorte d’Art Rock plus musclé (Swell Maps sous amphèt’).
Le chant n’est pas emplit de morgue adolescente à plein temps, mais y revient souvent… et ça remémore fort agréablement une certaine scène Indie anglaise des early 80’s !
Et ça donne à ce disque un gros goût de reviens-y !!!!
[BT]
P.S. : ces canadiens (du moins certains) jouent aussi dans Booji Boys qui ont sortit un album en 2019 que j’ai raté, mais qui dans le genre Punk rapide et ensoleillé est très bon ! https://drunkensailorrecords.bandcamp.com/album/tube-reducer-lp
TARA KING TH.
Mathématique, CD, Digital
Petrol Chips Rds
Bon je ne vous cacherais pas que la 1ère écoute m’a bien déçue parce qu’elle ne contenait pas la musique que j’espérai y entendre !
Mais ensuite je me suis mis à écouter ce qu’il y avait sur cet album et à le juger en fonction de son contenu et non pas de mes attentes.
Tara King TH. continue son hommage aux compositeurs français de bandes originales (de film ou pour l'Ortf) en rajoutant un petit côté proto électro, et en restant proche du format album. C'est bien beau !!!
Et quand ça fini par s'insinuer en vous on y découvre beaucoup de subtilités et une complexité qui donne de l'intérêt à chaque réécoute, en plus des très belles voix féminines des invitées !
Si le cinéma consiste à faire faire de belles choses à de belles femmes ça peut marcher aussi pour la musique…
Et ici ça fonction très bien !
[BT]