mardi 24 juin 2014

Chroniques:The LONELY DOGS+The BITE+SMASH FASHION+MEANTIME n°16



The LONELY DOGS
Lost in the sound, CD
Autoproduction
Voilà des gens que j’ai rencontré une bière à la main dans un concert où ils ne jouaient pas… on a parlé musique toute la soirée et il a fallu plusieurs rencontres comme celle-là lors de concerts pour que je découvre qu’en plus d’être charmants ils jouent dans un groupe, et quel groupe !
The Lonely Dogs, c’est un quatuor à ‘l’ancienne’ qui si un jour Pop The Balloon Rds sort un volume consacré aux années 2010 de sa série ‘Livin’ Underground - The French Rock Scene’ (le volume 1 c’est une compilation LP avec CD inclus de 22 titres de ce qu’on a réussi de mieux ici dans la fin des années 80 en matière de Rock classieux, un disque indispensable : http://www.poptheballoon-records.fr/BigBang38.php), il n’y a pas de doute que les valentinois seront dessus.
Des gens de goût qui ont choisi MONSIEUR Jean Cataldo (a.k.a Jean Cat) et son Rock On Studio$ pour enregistrer ce premier album. Ils ont pris le temps de le faire et de le peaufiner avec amour et compétence.
Et le voilà 10 chansons de ROCK élégant ! Soyeux, mais acéré ! Gouteux et remuant ! La touch of class comme une poignée de groupes de par ici l’ont cultivé depuis des décennies (disons depuis les Dogs).
Ce qui est très plaisant avec ces Lonely Dogs c’est que tout étant indéniablement un groupe qui perpétue une tradition, jamais ils ne copient un groupe, ou une scène : ils font du ROCK, avec l’esprit, le cœur et l’âme qui convient à cela !
Comme en plus ils ont un joli sens du song writing tout autant que de l’interprétation vous comprendrez pourquoi j’ai attendu ce 1er album et que je m’en régale sans retenu !!!!!

Comme les bonnes bouteilles à chaque fois qu’on en reverse un verre ça rajoute au plaisir de la fois précédente !!!
Comme on dit dans ces cas-là : PLAY FUCKIN’ LOUD.
A découvrir et à se procurer ici : http://thelonelydogs.bandcamp.com/releases
[BT]
En concert : Samedi 28 Juin : The LONELY DOGS (Rock’n’Roll éternel), à La Boucherie Chevaline, à Romans sur Isère (26)

The BITE
Right down your alley, LP
BCore Disc
Power Pop + Rock éternel et classieux lignée Onely Ones, un bon petit côté Undertones pour les courtes chansons mélodieuses et sautillantes, lorgnant aussi vers les Redskins / The Strike dans les moments énervés, ou sur les Damned de 77 / Stiff Little Fingers. Simplicité. Efficacité. De bons petits riffs de Rock, un bon chanteur, des chœurs judicieux, des mélodies où il faut, et une solide rythmique. Tout cela est parfois saupoudré d’un poil de Pop Punk. En tout cas le chef connait bien la recette chez les espagnols de The Bite parce que la cuisine est bonne !
Rien de fondamentalement exceptionnel, juste la volonté de sortir un putain de bon album de Rock.
Mission totalement réussit !
12 chansons en 29 mn qui se descendent comme une Ginger Ale une après-midi de canicule avec le même goût de reviens-y !
[BT]


SMASH FASHION
Big cat love, LP, CD, Digital
Electric Pudding Recordings
Les gars de ce quatuor de L.A. ont pour la plupart un long pédigrée que je ne vous détaillerai pas, parce qu’en fait on s’en fout ce qui compte c’est ce 1er album qui dans son genre est une brillante réussite. Une petite pépite du genre de celle que les compil type ‘Killed by Glam’ exhument actuellement. Sauf que Smash Fashion est bien un groupe de son temps, qui s’inspire de ce qui s’est fait dans le passé en matière de Glam / Glitter / et même Hair Metal, mais le fait  à la manière actuelle c’est-à-dire en une sorte de mélange personnel plutôt que sous forme de bête revival.
Dans leurs influences on citera bien sûr les New York Dolls (pour ma part je dirais plutôt Sylvain Sylvain) et Mick Ronson, ce qui n’est pas offert à tout le monde. Peut-être même des choses moins convenues comme le Sensational Alex Harvey Band. Ou les Quireboys (dont un des membres à fait partit de la première mouture de Smash Fashion…).
Plus que l’épate, l’esbroufe et le show off de certains des groupes Glam revival actuels Smash Fashion c’est surtout attaché à écrire un album finement ouvragé et mis en son. Une production Rock mais légère et léchée. Des chansons bien branlées, jouées principalement mid tempo (pas d’hymnes à beugler au stade, mais des ritournelles qui rentrent dans la tête et que vous chantonnerez sous la douche en douce compagnie).
Un album pour régaler les fans et se faire plaisir, secouer les hanches des filles et agiter la tête en chantant, ooh ooh aah aah. Du bonheur en branche. A emmener à la plage !
Bref pas le tout-venant.
[BT]


MEANTIME n°16
24 pages A5, 4,20 euros port compris
A : meantime42 at wanadoo point fr
Whaoo deux numéros de cet excellent zine stéphanois en peu de mois ça fait plaisir !
Les deux tiers de ce n°16 sont constitués par un dossier où Maz (le rédacteur de Meantime zine et blog, musicien & activiste historique à Saint Etienne) fait une interview : ‘Les disques qui ont changés votre vie’, soit les 9 même questions posées à : Robin du groupe NEGATIVE RUNNERS, Denis du blog KILLED BY VIDEO, Olivier ex SIXPACK (entre autre), Bertrand des groupes TAMAGAWA et TEMPLE SOLAIRE, Max du label BEST STUFF, Ben du label UNE VIE POUR RIEN, Thierry du zine ROTTEN EGGS SMELL TERRIBLE, Schlag du groupe LOBSTER KILLED ME et du label GESTALT Rds, Junior du groupe ZERO AGAIN et du projet solo éponyme, Fabien « PP » des groupes STRONG AS TEN / SIOUX, Manu du zine WAR IS SHIT & I LOVE CRUSTIES et des groupes BROKEN et LITOVSK, Julien du groupe BATON ROUGE et du label ECHO CAYON, Frank du zine et label SLOW DEATH, Mickson l’illustrateur mercenaire qui fait aussi son zine SHOT DOWN, Babouche (ex TV Killers) du groupe HEARTBEEPS et disquaire chez TOTAL HEAVEN à Bordeaux. Dans ce dossier on retrouve pas mal de ‘têtes connus’ pour ceux qui sont familier avec la « scène Punk / Hard Core français depuis les 90’s ». Certains (mais ils sont rares) font des réponses assez rapides, la plupart se donnant du mal pour développer et raconter ces moments primordiaux de leur parcours de vie.
Ce qui est vraiment bien en lisant ce dossier c’est qu’immanquablement je me suis retrouvé à me demander ce que j’aurais répondu à ce questionnaire. Et il en sera de même pour vous !
Ça mériterait bien une 2ème partie !
Ensuite Maz qui est un grand fan décrit par le menu les derniers disques / livres édités depuis la mort du regretté Alex Chilton.
Suivit d’une interview du groupe orléanais de Hard Core BURIED OPTION qui vient de sortir son 1er mini-album. Plein de chroniques disques (avec une page sur le gigantesque coffret consacré au Clash), et fanzines.
Pour finir par deux historiques consacrés à 2 groupes que j’adore : CATERAN (Ecosse, Pop Core / Melo Core british de la fin 80 early 90) et les inoubliables TV KILLERS (La Rochelle, Punk 77 + un peu de HC & un peu de Garage Punk, première moitié des 90’s).
Comme toujours avec Meantime je me régale !!!!!
[BT]


mercredi 18 juin 2014

NIGHT BEATS live+ORANGE GOBLIN+TRIGGERFINGER+LEGENDARY TIGERMAN en chroniques

NIGHT BEATS
Dimanche 15 Juin, Le Sucre, Lyon
C’est la première fois que je venais au Sucre, dans le nouveau quartier Confluence à Lyon. Un lieu très ‘trendy’, situé au dernier étage avec une énorme terrasse (où les gens présents vont chiller toute l’après-midi) et doté d’une grande salle très équipée pour les concerts / soirées, avec un super son.
C’est par hasard que j’ai appris l’existence de ce concert le matin même au moment de régler mon café au Vox à Lyon parce que le gars à côté de moi venait de retirer son invitation. J’en ai fait autant. Du fait de la communication hiératique autour de ce concert on ne s’est pas retrouvé nombreux devant le trio américain de Garage Psyché.
Mais c’est pas grave les Night Beats ont assuré !
Imaginez des Fleshtones jeunes (pour le Beat et le sens évident de la mélodie) jammant avec les Dum Dum Boys (pour la noirceur sonique). Ou alors prenez leur putain de premier album jouez le un poil plus vite et surtout PLUS FORT ! Les Night Beats c’est les tripes plutôt que le trip.
Et surtout les Night Beats c’est une bonne baffe !
Pas mal pour un dimanche de juin. Et très bien pour n’importe quel moment ! A revoir très vite. J’en ai profité pour acheter leur nouvel album sortit par Reverberation Appreciation Society (le label qui organise l’Austin Psych Festival), m’étonnerait pas que je vous en reparle bientôt !
[BT]


ORANGE GOBLIN
Healing Through Fire, LP, CD, Digital
Candlelight Rds
Voilà un groupe qui assume son côté bordelico-brouillon (à la Raven, une référence qu’on n’utilise pas pour n’importe qui) ce qui en cette période très maîtrisée nous sort de l’asceptisme ambiant, et contribue à donner à cet album un supplément d’ÂME !
Dans ma discothèque j’avais déjà deux albums du groupe et ceux-ci contrairement à beaucoup d’autres ne prennent pas la poussière car ils repassent régulièrement sur ma platine, alors quand on a annoncé cette réédition je me suis dis : « super idée ». Mais avant d’écouter ce ‘Healing Through Fire’ je n’avais pas idée à quel point !
Ben Ward, leur chanteur, fait partit de ces gars qui ont une voix très caractéristique qui apporte considérablement à la musique du groupe : avec son chant souvent ‘mélodieux’ parfois modulé de façon très Rock’n’Roll pour coller à la musique et donner un bon coup de kick à l’ensemble (dans l’esprit Bon Scott / Lemmy, mais pas dans l’imitation). Sur cet album on trouve des moments truely old school  Heavy Metal, qui se mélangent à l’autre pôle de l’inspiration des anglais : le Heavy Rock 70’s, et c’est ce mélange qui donne l’unicité de leur musique, de son son et de sa personnalité !
Depuis ses débuts en 1995 Orange Goblin a été à cheval entre Doom et Stoner, un temps où ces deux vocables ne désignaient pas des scènes refermées sur leurs propres codes !
Puisant profond dans le Metal (Witchfinder General / Omen) et dans le Rock couillus (Grand Funk Railroad) ils amalgament ses substances pour créer un univers qui n’appartient qu’à eux !
C’est bien évidement la grande force du groupe, en plus de se son sale (qui pourrait bien révéler un petit côté Punk dans leur inspiration) et puissant où le batteur n’est pas triggé et où on sent se propager l’onde sonore quand il frappe un de ses toms ou ses cymbales.
Parfois leur musique flirte avec le chaos, le merveilleux et la grandiloquence (dans l’esprit d’un Bathory au mieux de sa forme).
Voici donc un album vaste, intense, puissant, avec à la fois la lumière aveuglante du soleil, et les ombres du crépuscule. Parfois on croirait que le fantôme de Led Zeppelin danse avec celui du Metallica de Ride The Lightning.
Bien que cet album soit sorti en 2007 il n’était plus disponible, et cette réédition qui tombe à point nommée prouve quelle grande œuvre c’est !
Orange Goblin est actuellement en train de finaliser son nouvel album à sortir en octobre juste avant sa tournée européenne en compagne de Saint Vitus. J’en salive d’avance.
En bonus de cette réédition on a droit à deux titres de l’album interprétés live dans les studios de la BBC qui sont d’une puissance redoutable.
Chaque année sort un nombre respectable mais cependant restreint de disques IN-DIS-PEN-SABLE et cette nouvelle version de ‘Healing Through Fire’ de Orange Goblin en est un !!!
[BT
En concert :
Vendredi 17 Octobre : SAINT VITUS (vraies légendes du Doom Us, interprètent ‘Born Too Late’) + ORANGE GOBELIN (Stoner / Doom, excellent, Uk), à l’Usine, à Genève


TRIGGERFINGER
By Absence Of The Sun,
Verycords
Voici le 5ème album  du trio belge, qui semble sortir des années 70. Non pas en termes de son ou d’inspiration, mais dans sa capacité à être un ALBUM de façon pleine et entière, une ŒUVRE pensée, conçue et réalisée comme un ensemble.
Ce qui dans cette période d’incapacité de concentration est un pari risqué. Effectivement existe-t-il encore des gens pour qui la musique est une affaire assez importante pour acheter et surtout ECOUTER (non pas survoler) cet album plusieurs fois pour en entendre toutes les variations & subtilités ? Au vu des attitudes relevées dans le « public » lors de concerts auxquels j’ai assisté récemment, le doute est permis.
Certains titres ont des démarrages genre ‘ouai celui-là, bof bof…’ puis évoluent en cours de route pour devenir TOUS attachants.
Les Triggerfinger font du ROCK et ce mot devrait suffire à qualifier leur musique ! Tant ils semblent incarner parfaitement ce terme. Avec des éléments se tirant du Blues, un peu d’Americana narcotique, d’Indie, de Stoner. Du Rock quoi ! Et du très très bon !!!
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The LEGENDARY TIGERMAN
True
Sony
Ça faisait longtemps que je n’avais pas écouté un nouvel album après avoir vu l’artiste sur scène. Et forcément ça joue sur la façon dont je l’entends… Ayant été très agréablement surpris par ce concert alors que je ne suis pas fan de ‘Femina’ son album de duo.
Ce nouvel album fait la synthèse entre ‘Naked Blues’ son 1er qui était dans la pure tradition des One Man Band et aurait presque pu sortir chez Voodoo Rhythm Rds, et, les options plus « commerciales » (avec de grosses guillemets) du précédent. Pour ce ‘True’ il est de retour à la formule en solitaire, enregistrement en conditions live. Cependant comme le Legendary Tigerman utilise pas mal de bandes / synthé / boucles ça le démarque bien du tout venant des hommes solitaires.
Au final on aboutit à un album intéressant, varié et aboutit.
Imaginez un peu le Alan Vega des premiers albums solos sans ses tics vocaux, mélangé à un Jack White moins mièvre. Avec une petite touche JSBE période ‘Acme’ pas dégueu. Syncrétique donc : un pied dans la tradition, un dans la modernité. Et comme le gars a un bon talent pour écrire des chansons et leurs donner un habillage intéressant voici une nouvelle fois un album du Legendary Tigerman qui sort de la masse Indie.

[BT]

mercredi 11 juin 2014

Chroniques: CHEAP STAR + DOM MARIANI & The MAJESTIC KELP + WILD BALBINA



CHEAP STAR
Rosetta Stone, CD, Digital
Z&Zoe Productions
Attention ce mini album 6 titres est totalement addictif ! Il transmet du bonheur et une joie de vivre incroyable ! Depuis que je l’ai je l’écoute sans cesse, et je chantonne ses chansons tout au long de la journée !!! Car si j’avais adoré le premier album des Cheap Star je suis carrément tombé en amour pour ce mini album.
Voilà un groupe qui enregistre en compagnie de Jon Auer (et du batteur des Fontaine Of Wayne) se fait produire par Ken Stringfellow et réussit l’exploit de s’éloigner de l’ombre des Posies. C’est fort, non ? Car oui sur ces 6 CHANSONS la personnalité de Cheap Star s’affirme pleinement !
La voix de Remi Vaissiere est une MERVEILLE ! Et ses chansons… Oh oui, quelles chansons !
Associant le meilleur de la tradition Pop, de la Power Pop originelle, de l’héritage classieux des 90’s, et de l’Indie Pop, elles sont aussi nourrie par l’élégance de mélodies et arrangements qui ne sont pas sans rappeler Evan Dando ou Graham Parsons dont ils reprennent ici « A song for you » une des 20 plus belles chansons de tous les temps qu’ils arrivent totalement à s’approprier ! Un disque beau ! Qu’il vous faut absolument courir acheter.
D’autant que se profile la perspective d’un nouvel album dans des délais raisonnables. Cependant ce mini album n’est pas un bouche trou sortit uniquement pour faire patienter : c’est une œuvre complète, une régalade INDISPENSABLE. Un disque intégralement euphorisant, renversant de beauté, de brillance, de finesse, et cependant de muscles, entêtant et entrainant. Bref le genre d’œuvre à ne pas manquer !


DOM MARIANI & The MAJESTIC KELP
Turn up the sun, LP, CD, Digital
Head Records
Qu’est-ce que ça donne la rencontre de la Pop la plus soyeuse et de la musique Surf ? Eh bien ça aboutit à ce bel album. Surtout si vous y ajoutez des arrangements qui lorgnent parfois du côté de John Barry et d’une certaine idée du Easy Listening classieux & distingué.
En tout cas avec ce projet Dom Mariani prouve qu’il a toujours se truc indéfinissable pour composer des mélodies qui accrochent. Ici il renouvelle son ‘esthétique’ (c’est très caractéristique sur son chant) en variant les styles mais en créant une œuvre homogène qui s’écoute d’un traite comme un vrai album mais où également chaque titre (chanté ou instrumental) se distingue indéniablement.
Une présentation très soignée, une production très soignée pour un album très soigné et soyeux !
Une musique apaisante et jolie dans le meilleur sens du terme.
[BT]


WILD BALBINA
Sisters before misters, 10’’, Digital
Elefant Rds
Décidément l’Indie Pop de la fin des 80’s early 90’s fait bien fantasmer les jeunes groupes actuels. Wild Balbina c’est un mélange de Blonde Pop mélancolique bien marquée par le chant féminin, mélangé avec du Shoegaze, en même de la Noisy Pop. Une écoute attentive vous permettra de découvrir que sous des dehors assez simples la musique est finement écrite et mise en place. Un petit côté Throwing Muses meets Sleater Kiney, avec étrangement une touche de finesse à la Mazzy Stars. Un disque finalement bien actuel avec ce côté rétro, mais surtout un disque bien réussit : belles voix bien utilisées dans les guitares ou juste devant en fonction de la composition. Judicieux et intéressant. Vraiment recommandé !!!
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mardi 3 juin 2014

Chroniques: The GALILEO 7+ NO POP + NOTHING FOR BREAKFAST



The GALILEO 7
False Memory Lane, LP + 3 track bonus CD, CD, Digital
Fools Paradise Rds
3ème album pour ce super-band anglais, qui commence tranquillement et qui vous laisse vous installer douillettement dans son univers et à partir du titre 4 (celui qui donne son nom à l’album) on est totalement happé, entouré, subjugué par cette musique ultra élégante.
Depuis longtemps on sait le talent d’Allan Crockford : Prisoners, Prime Movers, mais aussi les mésestimés Solar Flares, The Stabilisers, Goodchilde, et je pense qu’il m’en manque alors que lui ne manque jamais ses albums ! Et c’est ce que confirme ce « False Memory Lane » !
Les deux premiers étaient déjà FOR-MI-DA-BLE ! Celui-ci a encore un petit charme en plus !!
Et quand un groupe que vous aimez beaucoup sort un nouvel album les premières secondes d’écoute sont primordiales. Là avec celui-ci les premières mesures de la chanson d’ouverture m’ont fait immédiatement rentrer dans l’album (je n’en suis toujours pas sorti). Dès ce titre inaugural j’ai retrouvé la musique du quatuor que j’ai déjà tant aimé, tout en notant que celle-ci avait un peu évoluée en s’enrichissant ! Un album construit, qui commence dans un mood un rien mélancolique et finit allegro vivace ! Avec l’envie de le réécouter à nouveau !
Si vous êtes déjà intéressés par au moins un des groupes d’Allan Crockford alors vous serez là en terrain connu, et loin d’être inférieur à ce qu’il a fait précédemment.
Sinon imaginez un mélange de Paisley underground, Medway style, Pop, Garage Sixties Revival, Power Pop, Freakbeat, et surtout de Pop ; tout ça se mélange, s’amalgame, s’inter pénètre, se carambole… Le résultat est : UN GRAND ALBUM DE PLUS dans la grande carrière du monsieur. http://www.thegalileo7.fourfour.com/
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NO POP
See pretty, Digital
Mama Coco’s Funky Kitchen
Voici un EP 7 titres de vrai Rock de branleurs Indie actuel qui puise dans le New York des early 90’s, aussi bien que dans le slacker Rock et chez les Pixies de la période vindicative (qui sortaient eux aussi des mini albums qui faisaient la part belle à l’alternance entre chant masculin et féminin).
No Pop sont des petites teignes espiègles, des morveux/euses qui salopent avec entrain (et un talent certain) leurs presque Pop songs. Une bande de sales gosses braillards et hyper attachants comme leurs chansons. Ce ‘disque’ m’éclate bien !
[BT]


NOTHING FOR BREAKFAST
Self Titled,
Autoproduction, CD, Digital
Au moment où Arcade Fire se prend pour un groupe électro, les Artic Monkeys pour Queen of the Stone Age, Josh Homme et ses mercenaires pour un groupe de stade et Damon Albard pour le Che Guevara de la world musique mondialisé, il est appréciable de tomber sur un groupe qui assume encore de faire de la POP. Indie certes (genre Brooklyn années 10 meets the Rentals + Brit Pop), mais de la Pop tout de même.
Un groupe qui écrit des chansons Pop, catchy, fraîches & mémorables. Pour clôturer ce 1er essai ils finissent par une reprise de Nirvana. Vraie / fausse bonne idée ? En tout cas c’est risqué, mais finalement ça le fait, car leurs compositions ne font pas pâle figure en comparaison. Certes on connait mieux ‘Drain you’ que leur chansons mais celles-ci étant  vraiment intéressantes et réussies : voici donc un premier mini album très réussit.
[BT]