mercredi 27 décembre 2017

Chronique : TRASH TEMPLARS + PRETTY LIGHTNING + CLOVIS GOUX



The TRASH TEMPLARS
Down and out!, LP, Digital
Moody Monkey Rds
Ce label ne produit pas beaucoup de disques mais se concentre sur des trucs qui valent la peine, donc je vous conseille très vivement de garder les oreilles tournée vers son catalogue !
Les Trash Templars ont un bon nom, et aussi un bon gimmick visuel  dans la grande tradition du Garage Punk. Ici c’est leur 1er album. Jusque-là ils avaient sorti des EPs forts sympathique. Mais cette fois on fait un gros bond qualitatif, et ces 10 titres les placent dans le peloton de tête de la scène Garage Punk européenne (oui oui, rien que ça).
Vous aimez les groupes 60’s sauvages des compils Back From The Grave. Les anglais énervés du R&Beat 60’s. Les revivalistes des années 80. Le Medway Sound. Et vous regrettez que tout le monde ait viré psyché ces dernières années… alors les Trash Templars vont vous régaler !
En fait je trouve chez eux un côté Budget Rock dans l’état d’esprit mais avec un son soigné, une tendance à avoir des titres où la Fuzz se taille la part du lion, mais qui restent toujours dans un état d’esprit qui veut faire danser.
Alors bien sûr ce sont des garçons sauvages (avec un nom pareil pas moyen de faire moins) mais qui n’oublient pas que les meilleurs titres de Garage Punk sont aussi des killers inoubliables et que donc pour faire un grand disque il faut composer des grandes chansons. Ici  c’est totalement le cas! Les Trash Templars restent dans les canons du genre mais ils savent tirer à boulets rouges sur vos oreilles.
Un vrai régal !!!
[BT]


PRETTY LIGHTNING
The rhythm of Ooze, LP, CD, Digital
Fuzz Club Rds
Il sent la chaleur cet album avec des moments façon western spaghetti et d’autres avec l’indolence du Tuareg Blues. Le tout matinée d’un Rock Indie bricolo. Le duo allemand pratique une sorte de Blues Psyché languide. Qui semble se trainer mais en fait comme une tempête de sable s’insinue en vous insidieusement. Et comme dans toute tempête il y a aussi des moments qui soufflent fort dans vos oreilles.
Sur ce 3ème album (le 1er pour Fuzz Club qui continue sa production dans l’excellence) les Pretty Lightning jouent avec toutes leurs influences et bien sûr avec un nombre élevé de sonorité et de pédales d’effets. Ils aiment bien aussi utiliser des gammes ou des mélopées qui nous éloignent de l’occident. Et donc du monde de plus en plus standardisé du Psychédélisme actuel.
Heavy, Blues, Kraut, Indie, Noise, Garage, Pop… in de shaker… secoué avec classe et allégresse… laissez les plages instrumentales se développer sans les surcharger… et laissez le charme agir !
[BT]


CLOVIS GOUX
La disparition de Karen Carpenter, 125 pages, 15 euros
Actes Sud Rocks
Dans cette ‘jeune’ collection (dirigée par Bertrand Burgalat, qui sera en concert mercredi 24 janvier au Sonic à Lyon, et Bertrand Dermoncourt, des gars qui au moins ont un bon prénom) j’avais déjà beaucoup aimé le « Groupes Pop à mèches 1979 – 1984 » de Pierre Robin dont j’avais écrits tout le bien que j’en pensais sur ce blog. J’ai laissé de côté le bouquin sur le Velvet et celui sur Bowie…
En revanche j’ai été intrigué par ce « La disparition de Karen Carpenter » que j’ai dégotté à la Bibliothèque Centre-Ville (merci pour toutes les découvertes faites là-bas grâce à ceux qui y travaillent encore).
Comme souvent la préface (signée ici Simon Liberati) est à lire à la fin…
Je dois dire que je ne connais rien des Carpenters, ou alors si un souvenir vague du temps où j’écoutais les radios périphériques ce qui nous ramène presque 40 ans en arrière.
Par exemple je ne savais pas que Karen la voix du groupe était aussi la batteuse des débuts…
L’intérêt de ce livre c’est que à travers l’histoire de l’ascension et de la chute du groupe et de sa chanteuse Clovis Goux explore la sociologie et les failles de l’Amérique des années 60 / 70 et 80. Bien sûr le fait que Karen Carpenter souffre d’anorexie donne un ton parfois morbide (mais le Rock est mort chérie). Mais pas en permanence. A tel point que la passion pour son sujet et sa musique transpire de ces pages si bien que je suis allé emprunter dans les médiathèques des disques des Carpenters ! 125 pages de bonheurs de lecture.

[BT]

vendredi 22 décembre 2017

BEST OF VOIX DE GARAGE 2017 :

 The WEDDING PRESENT « Going going… » 2LP (Scopitones). Figurez-vous que j’ai parfaitement conscience que cet album est sorti en décembre 2016. Mais c’est le disque que j’aurai le plus écouté en 2017 ! Et oui c’est les Wedding Present quoi ! Avec leur meilleur disque à ce jour !
The DREAM SYNDICATE « How did I find myself here » (Anti) revenir 35 ans après avec un album génial et LE meilleur concert de l’année, je dis chapeau !
The GALILEO 7 « Tear your minds wide open » (Damaged Goods Rds) alors eux ils étaient déjà dans mon best of 2016 avec leur précédent album. Constance !?!
JOHAN ASHERTON « God’s clown » (Pop The Balloon Rds) enfin une réédition de ce mythique album qui rend hommage à son ultra haute qualité émotionnelle.
ODEYSSEY & ORACLE « Speculatio » (Les Disques Bongo Joe) une merveille de Pop baroque avec touches weird Folk et chanté merveilleusement en français.
IN HEAVEN « Inheaven » (Pias) si le terme Indie Pop vaut quelque chose… avec l’efficacité et l’excitation de la Power Pop. Un must.
PETER PERRETT « How the west was won » (Domino) alors là si il y a un retour auquel je ne m’attendais pas c’est celui. Mais non seulement ça fait plaisir, mais en plus cet album est un must !
JIM JONES And The RIGHTEOUS MINDS “Super natural” (MaSonic / Hound Gawd Rds) je ne pensais pas que Jim Jones arriverait à surpasser son précèdent groupe. Eh ben si !!!!
VAST ASTERPOID           « Vast Asteroid » (Autoproduction) 1er album de Spacegaze par un trio de L.A. qui dépote, claque le museau et ne se perd jamais dans l’espace !
LYSISTRATA  « The thread » (Vicious Circle) les énervés de l’Indie Punk sont des tornades scénique mais ont aussi réussi un grand 1er album !
DOWNTOWN BOYS « Cost of living » (Sub Pop) plus vindicatif et revendicatif mais tout aussi puissant et excellent !
The BEN VAUGHN QUINTET « Pièce de résistance » (Kizmiaz Rds) là on dit merci au label de sortir les disques du monsieur chez nous. Ça fait tellement de bien !
RUBBER EGGS « EP » (Autoproduction) un trio de Sardaigne qui pratique un Garage Psyché Pop qui fait voyager. Et en plus un grand souvenir de concert !!!
SLØTFACE « Sløtface » (Propeller Rds) College Rock Pop Punk Power Pop ultra catchy… le pied total !
CHICKENSTONES « Johnny Streetlight » (Les Disques Basil) une fois encore merci au label de publier en France cet autoproduit from down under. Le Rock australien comme on aime !
DECIBELLES « Tight » (Kidnap Music) Indie Noise Rock ça ne se fait plus beaucoup mais les Decibelles relance le genre avec un disque ultra class !
FIRST BASE « Not that bad » ((Drunken Sailor Rds) de la Power Pop canal historique (mais pas daté) avec un album qui sonne immédiatement comme un classique ! 
PAMPLEMOUSSE « Pamplemousse » (Autoproduction) un trio qui aime un Rock puissant (Indie / Grunge ?) et surtout une vraie capacité à balancer des titres qui marquent !
JOSS COPE « Unrequited lullabies » (Gare du Nord Rds) que s’est beau. Sortit de nulle part pour moi un album très (totalement) anglais m’embarque à chaque fois !
DIRTY WORK OF SOUL BROTHERS « Girl ashes » (Art Disto) Un trio avec 2 organistes / claviers pour moderniser une certaine idée du Rock Psyché… et pas seulement.
DAYOFFS « Dayoffs » (Emerald & Doreen Rds) Indie Power Pop 90 / Shoegaze / Pop… par un duo d’émigrés à New York. C’est excellemment réussit !
BUFFALO KILLERS « Alive & well in Ohio » (Alive Rds) mince c’est leur 8ème album. Mais qu’est-ce que c’est beau ! Folk / Heavy 70’s avec des chansons. Des chansons ! Des chansons !
JULIEN PRAS « Wintershed » (Yotanka) je suis toujours subjugué par sa voix. Et en solo ses chansons rappellent pourquoi on aime la POP !
COCKTAILS « Hypocondriac » (Alien Snatch Rds) ah oui !!!!!!!!!! Un top disque de Garage Power Pop lignée 90. J’aime j’aime j’aime.
The NORVINS « Turn around with » (Soundflat Rds) le meilleur album Garage Punk canal historique de l’année. Oui mais pas seulement. Foncez dessus !
RATTANSON « Full-scale shakeability » (Open Mind Rds) voilà pourquoi la scène Garage m’éclate encore ! Un album qui agglomère le meilleur des 40 dernières années avec style !
FANSCENE « French poetry revisited » (Paisley Archive) le 1er groupe du gars de Rattason. Mod Power Pop at it’s best!!!!
CATS NEVER SLEEP « Massage » (Le Pop Club) ils sont Suisses, ils sont class, leurs chansons aussi ! Pop Psyché mais modernisée !
HALASAN BAZAR « Burns » (Requiem Pour Un Twister) encore un label français sans qui on n’aurait pas accès à ce genre de disque. Psyché Pop ? Pop Psyché ? Ils sont forts les danois !

LOS PEPES « Let’s go » (Wanda Rds) Pop Punk, Punk 77, Garage Punk. D’excellents titres qui remplissent ce disque !

lundi 18 décembre 2017

Chronique : KATHY FREEMAN +GENERAL CLUSTER + LA FAUTE A QUI ? n°18 + PAUL GOLDEBERG

  

KATHY FREEMAN
My amazing Life, Digital
Autoproduction
C’est grâce à Rock Hardi le toujours excellent fanzine que j’ai appris que Madame Kathy Freeman était de nouveau en activité. Comme je suis un ultra fan des Birdhouse et que ses 2 chansons sur le CD sampler de Rock Hardi étaiten excellentes j’étais très impatient d’écouter son nouvel album !
Désormais Kathy Freeman est installée à Berlin, et je dirai presque que ça s’entend. Sa musique penche vers le Rockabilly. Mais ici on est très loin du revivalisme scolaire qui est trop souvent présent dans ce style. Kathy Freeman à une vraie personnalité et donc elle donne une version dépouillée, bricolée et assez unique du Rockabilly.
Par moment on dirait de la Folk musique allemande (chantée en langue vernaculaire) électrifiée / électrisée. Ça peut faire penser un peu à l’esprit d’Hank Ray et ses Raymen, ou de ce que parfois la Medway scene a fait subir à certaines ‘traditions’ R’n’R.
Je pense aussi qu’elle doit aimer les Cramps, mais que comme moi elle pense que rien n’est plus ridicule que de singer les grands anciens et qu’il est tellement plus satisfaisant de creuser sa propre voie (de Garage bien sûr) !
Elle aime aussi des chansons languides qui tirent vers un Surf cotonneux, chaud et poisseux. A son cocktail elle adjoint un peu de Blues et un soupçon de va vision du psychedelism. Mais cet album de 11 chansons (plus une deuxième version de sa title track) contient aussi des morceaux up tempo, euphorisant et ‘dansant’.
Un cocktail qui se déguste souvent et avec beaucoup de plaisir tant il est savoureux. Très savoureux. Très très très savoureux. Santé !!!
[BT]


GENERAL CLUSTER
Greetings from Black Mountains, CD, Digital
Autoproduction
Franchement j’y croyais plus à ce 1er (véritable) album. Après tant de changements de line-up, de nouveaux faux départs… Et puis le voilà enfin qui débarque.
Ça fait un moment que je suis les General Cluster (excellent nom) et que j’espérai quelque chose de frais de leur part. Je ne suis pas déçu par ce « Greetings from Black Mountains » ! Déjà le choix du titre est excellent, et l’attention qui a été portée à la pochette est un préambule à celle qui a été portée au son, aux compos, à l’interprétation, aux voix… Pour leur grand retour les ‘grenoblois’ ont mis la barre haute et surtout porté attention à tous les détails pour être sûr de réussir cet album !
Après ce qui compte c’est la musique !?! Et là non plus je ne suis pas déçu.
Grosse voix (mais qui se module souvent en fonction de la chanson ou du moment dans la compos), grosses guitares qui aiment les riffs et les solos (mais sans jamais tomber dans l’excès), et une putain de rythmique qui n’est pas là pour rigoler !
Du Stoner / Southern Rock qui tire vraiment vers le Metal. Avec de vrais éléments de Heavy et de Thrash dedans. Mais amalgamé de façon particulière, dans un dosage qu’on retrouve rarement (voir pas) ailleurs. Et pourtant des groupes qui sont étiqueter (souvent trop vite) Stoner je m’en mange beaucoup. Les General Cluster ont non seulement une recette personnel, mais surtout balancent à la face du monde un putain de vrais bon album qui est là pour vous écraser les neurones (avec style) mais quand même quel pied !!!
En tout cas c’est un album marquant qui est là pour rester !
[BT]



LA FAUTE A QUI ? n°18
28 pages A4 noir & blanc
Le fanzine du Sharp Reims (Skinhead Against Racial Prejudice) revient ! Et ça fait plaisir ! J’adore lire des fanzines et je suis tellement heureux qu’il en existe encore sur papier !
Donc si vous aimez le Street Punk, la Oï, le Punk et le Hard Core alors il vous faut lire ce zine !
La Faute A Qui c’est toujours l’occasion d’excellentes découvertes ! Et une fois de plus on n’échappe pas à la règle. Par exemple les australiens de Marching Orders (et de leurs side project, https://www.facebook.com/marchingordersoi) en interview aussi les parisiens de  Bromure (https://www.facebook.com/Bromureoi) le quintet féminin basques (au nom allemand) Hexen (https://www.facebook.com/Hexen.Oi).
Donc 3 (enfin plus vu que maintenant tous ces gens jouent dans plein d’autres groupes) nouveaux noms à rajouter à ma wantlist !
Mais ce que je préfère dans La Faute A Qui ? Ce sont les chroniques. Disques bien sûr mais surtout celles consacrées à la lecture. Enfin aux lectures parce qu’ici il est beaucoup question des autres fanzines (normal), de BD, de littératures militantes, d’écrites sur le Rock et le Punk. Sans oublier le cinéma Bis ? Et même un ‘columnist’ qui pose un peu sa polémique (la politique c’est l’espace du débat, je crois ?).
Bref une fois encore un vrai moment de bonneS lectures !
Pour vous le procurer : lafauteaqui@wanadoo.fr
[BT]


PAUL GOLDBERG
L’acteur qui voulait tuer Staline, 376 pages, 19 euros
Editions Sonatine
Voici un roman qui m’a été offert pour mon anniversaire. Merci à celui qui l’a fait. C’est quand même une des meilleures choses de la vie que d’avoir des amis ! Voir c’est une des rares choses qui nous maintient en vie !
Donc un livre. Un bon. Un excellent. Un grand livre même.
Bon faut aimer les histoires joliment barrée.
Le titre n’est pas trompeur. Du tout.
Ça donne une idée du contexte historique. Ensuite… il y a une narration joliment intense. Dans cette histoire se rencontrent de fortes personnalités, un acteur et un chirurgien qui vivent à Moscou en 1953 au moment où l’histoire démarre, mais qui ont été des francs-tireurs en 1918… ce qui est important dans le bouquin, comme est important leurs parcours professionnel, ‘politique’, personnel. Et bien sûr ceux et celles qui les ont croisés et qui se recroisent dans le roman. Ça n’est pas facile de résumer ‘l’intrigue’ de ce roman ce qui est une de ses qualité.
Il est important de savoir que l’écriture aussi n’est pas ‘commune’ (ce qui également contribue, et pas qu’un peu, au plaisir de lecture). Utilisant des phrases en russe et en yiddish (qui s’intègrent dans la narration, et sont bien évidement traduites) sans que cela ne freine le rythme. Au contraire ça l’enrichie.
Je ne suis pas du tout attiré par les romanciers russe. Paul Goldberg a quitté la Russie en 1973, il vit aux Usa, est le rédacteur en chef et éditeur de The Cancer Letter, il a écrit des essais, « L’acteur qui voulait tuer Staline’ est son 1er roman. Qu’il a porté pendant de très nombreuses années et qui a nécessité le soutien et l’aide de beaucoup de personnes différentes pour aboutir. Et donc ça fait plein de gens à remercier pour ce moment de littérature tellement hors de chemins rebattus !

[BT]

samedi 16 décembre 2017

Chronique : BOPS + WIDE HIPS 69 + HAND & LEG + SEKEL



BOPS
S/t, LP, Digital
Mauvaise Foi Rds
1er album pour le trio de frangins from Rennes. Un petit bijou d’Indie Garage Pop Psych bricolo tellement 2017. On sent aussi qu’ils aiment les Beatles (personne n’est parfait) et donc les belles mélodies. Mais comme tous les gamins indignes ils aiment bien saloper leur boulot… Finalement cette pochette illustre judicieusement leur état d’esprit et leur musique !
Résultat : 12 chansons très euphorisantes, balancées avec allégresse, finesse et vigueur dans une tentative de création d’une version (post) moderne de la Power Pop. Qui doit pas mal à l’esprit des Violente Femmes et à une certaines idées américaine de l’Indie Rock 90 (The Vaselines, K Rds…). Mais aussi à un courant Garage Pop à la Love Boat. Et puis bien sûr aux Buzzcocks…
Loin de ressembler à un salmigondis la musique des BOPS est étrangement cohérente car le trio à une grosse personnalité et un putain de talent pour pondre des chansons qu’on adore !
[BT]


WIDE HIPS 69
The Gang Bang Theory, CD, Digital
Area Pirata Rds
Ce disque est fidèle à son image de pochette difficilement classable, inattendu en décalage. Ce quatuor italien (3 filles un gars) concocte un plat à base de Garage Rock, Punk, Glam, Pop et même Soul… mais il est impossible de les ranger dans une catégorie. Ou alors j’oserai Art Rock, en dépit du fait que jamais un de ces 10 titres (en 27 mn) ne soit chiant, géniards ou prétentieux. 10 chansons sans oublier une ghost track qui elle sonne très Weird Cow Punk.
Whide Hips 69 c’est le genre de groupe iconoclaste avec une vraie personnalité qu’on aime à s’approprier !
De plus je trouve leur travail sur le son de guitare et celui de la basse et comment ils s’interpénètrent. En dessous la batterie à un jeu presque classique Rock, mais ce presque est une base primordiale à la construction des chansons. Et puis là-dessus se pose une chanteuse avec une voix qui se module du mélodieux au puissant et les chœurs sont disséminés là où il faut !
Miam Miam Miam !
[BT]


HAND & LEG
S/t, LP, Digital
Black Gladiator / Slovenly Rds
Ce duo grec mélange Garage, Punk abrasive, Post Wave, Noise, Post Punk… dans une sorte d’Art Rock 2017 très très bien fichu, qui vous racle les escarres du cul. Parfois vous colle au mur, mais sans jamais sombrer dans le bêtement brutal. En fait imaginez un croisement entre les Television Personalities, Pere Ube et les Magnetix… Un mélange bien class !
Hand & Leg (la tête et les bras, dans la mesure où il/elle ne sont que deux apparemment ils se sont répartit les rôles) jouent avec des références, je dirais même qu’il/elle jonglent avec : les laisse tomber et le résultat c’est une omelette de sons !
Avec style il/elle réorganise tout ça à leur sauce et cette sauce arrache, vous en met plein le palais et on en redemande !
[BT]


SEKEL
S/t, LP, CD, Digital
Fuzz Club Rds
Ce label continu dans l’excellence avec la sortie de ce 1er album. Sekel sont 4 de Malmö et ils aiment jouer avec les pédales d’effets mais sans jamais noyer leur musique (comme dans le sud ils n’aiment pas noyer le pastis sinon ça perd son goût). Ils se définissent comme le croisement du Kraut et du Punk. Pourquoi pas, disons plutôt des visions Indie Punk et Indie Kraut circa 2017.
Mais justement si Sekel s’inscrit dans un mouvement profond de musiques qui mélangent les éléments du passé pour faire quelque chose de (post ?) moderne ils ont aussi déjà beaucoup de savoir-faire.
Un chanteur qui a une voix réellement intéressante, de longues plages instrumentales (mais sans tomber dans la branlette de zicos ou les délires de défoncés), un son épais, touffu mais jamais trop chargé. Pour situer je dirai qu’ils sont quelque part entre A Place To Bury Strangers, Wire et des groupes qu’on entend chez Sulatron Records (et de plus en plus chez Fuzz Club Rds, donc). Les titres s’étirent pas mal, mais comme ils sont nés de la collision d’éléments disparates ça leur donne une tonicité importante et de la niak.
Pas mal. Non ! Mieux que ça !!! Bien mieux !

[BT]

dimanche 10 décembre 2017

Chronique : STONE OF A BITCH + DAN RICO + ANGRY CATS + GREEN FLAMINGOS



STONE OF A BITCH
S/t, CD, Digital
Autoproduction
Ah merde alors. Il rentre quand même bien profond en vous ce 1er album du duo mixte Stone Of A Bitch. Leur nom est excellent et la pochette belle et très ‘informative’ de ce qu’on va trouver. Mais alors là je ne m'attendais pas à ce type de disque. Certes la voix féminine a beaucoup de charme et l’équilibre de la track list donne beaucoup de relief à leur musique. Le truc pour décrire tout ça n’est pas simple. Indie Rock un poil Grunge mais de façon fine et assez inattendue car on entend beaucoup de machines dans leur musique (bien que ça ne sonne pas électro) mais aussi de la guitare acoustique et du piano.
Dans la mesure où il/elle ont une vraie personnalité musicale il/elle peuvent se permettre des digressions étonnantes qui sont de parfaites respiration dans l’album et lui donne une ampleur musicale fort gouteuse.
Parfois un peu Weird Folk proto électro, parfois Dark Psyché… les Stone Of A Bitch se montrent toujours fidèle à leur nom et capable de vous happer dans leur univers musical.
Depuis 3 mois que j’ai reçu cet album je pense que c’est le disque qui est revenu le plus souvent entre mes oreilles car il a un charme vénéneux et très fortement attractif.
Toutes les chansons ont le même niveau d’excellence (composition et interprétation). Le son semble simple et direct mais comme toujours le travail quand il est bien fait il ne se perçoit pas !
Leur musique à de l’ampleur (souvent) mais ne se perd jamais dans le vide. L’alternance de voix comme le choix d’instruments parfois varié est un enrichissement à leur composition !
[BT]
En concert : Mercredi 1er Février : STONE OF A BITCH (Indie Grunge Folk duo, excellent), à Rock’n Eat, à Lyon


DAN RICO
Flesh & Bone, EP
Shit In Can Rds
Célébrons ici le retour de ce petit prodige américain qui a subjugué un gros paquet de gens ‘influents’ dans l’underground et de fans exigeants !
Son premier album (déjà sur l’excellent label annécien Shit In Can Rds) est un de ces petits bijoux parfaitement ciselé qui vous réconcilie avec la musique.
Une fois encore sur ce single le prodige de Chicago fait preuve de son talent de compositeur, et également d’interprète et de ‘réalisateur’ sonore.
Trois chansons ici : la face A est un hommage appuyé et assumé à T Rex. Ce que peu de gens ont tenté et réalisé avec autant d’évidence. La face B est dans la lignée de son album un croisement d’une certaine idée de la Pop Indie américaine légère et élégamment fabriqué à la maison, avec une légère touche Surf. Simplement une belle chanson qui tourne en boucle dans votre tête pour vous donner de la joie et de la force durant toute une journée.
La chanson bonus (en téléchargement) s’appelle ‘Anyway you want me’ mais n’est pas le moins du monde une reprise. C’est le complément idéal de sa petite sœur en face B. Une chanson Pop un peu languide, un peu Sixties, un peu Surf, un peu Indie 90, un peu Jangle Pop, beaucoup Dan Rico !
Shit In Can Rds nous sort ça sur un très beau vinyle doré à 200 exemplaires (alors dépêchez-vous) pour annoncer la venue en Europe (et même en France, merci à eux) ce printemps de Dan Rico. Moi je suis chaud !
[BT]


The ANGRY CATS
Outmonster the monster, LP, CD, Digital
Kat Spirit / Socadisc / Believe
Avec un patronyme comme celui-là on sent qu’on n’est pas là pour la jouer patte de velours. Les chats sont affamés et ça les met en colère. Ils veulent leur part du gâteau (A piece of steak) s’insurgent contre l’ultra libéralisme (The invisible hand) qui leur bouffe le droit à une vie épanouie, et contre tous ceux qui veulent régenter nos vies (Master of the world), ils revendiquent leur droit au bonheur et à l’Amour (Put your hand in mine).
Sur ce 1er album le trio frappe fort avec une musique sombre et intense aux confluences de nombreuses chapelles qui les positionnent d’emblée (après 2 EPs réussit, mais que la progression est ici vertigineuse) au niveau de groupes tels que The Drones, La Muerte, The Raymen, avec le même type de personnalité hyper forte et noire. Bien que les Angry Cats sachent aussi allé vers un peu de lumière.
Ce qui frappe ici c’est la densité de leur musique qui illustre parfaitement leurs propos.
Death Rock ? Punk ? Blues ? Stoner ? Noise ? Non : ANGRY CATS !
[BT]
En concert : Samedi 16 Décembre : The ANGRY CATS (Rock) + THE GREEN FATHERS (Rock), à La Makhno 4 place des Volontaires, à Genève.


The GREEN FLAMINGOS
The Southern Oracle, LP, CD, Digital
Le Pop Club
C’est une tendance lourd dans les scènes Indie actuelle de mélanger tout un tas d’éléments pour essayer de se créer un style perso. Chez les Green Flamingos on fait le grand écart entre Kraut et Soul, Rock et Garage Pop. Sixties et Eighties…
Beaucoup de claviers sur cet album, qui contribuent fortement aux différentes ambiances des compositions. Une voix féminine, prépondérante dans l’attachement qu’on ressent pour les chansons ! Un peu à la Siouxie en plus velouté.
Tout ceci s’agglomère très joliment au sein de ce 1er album qui se déguste goulument et avec gourmandise. Une gourmandise de gourmets, car le duo qui drive The Green Flamingos est comme nous autres un agglomérats de véritables fans de musiqueS indépendanteS !
[BT]
En concert : Mercredi 17 Janvier : The GREEN FLAMINGOS (Rock Folk Psyché) + SUNGRAZE (Indie Rock), au Brise-Glace, à Annecy
Et :
Jeudi 25 Janvier : The GREEN FLAMINGOS (Rock Folk Psyché), à Château Rouge, à Annemasse (74)
Et :
Jeudi 8 Février : The GREEN FLAMINGOS (Rock Folk Psyché), à Urgence Disk, 4 place des Volontaires, à Genève. Prix libre. 18h00

vendredi 8 décembre 2017

Chronique : PLYMOUTH FURY + LYDIA LUNCH & ROWLAND S. HOWARD + VACANT LOTS + DIRTY WORK OF SOUL BROTHERS



PLYMOUTH FURY
Free EP
Autoproduction
De ce trio je ne connaissais que leur 1er EP de 2008, donc j’ignorai qu’ils existaient encore et qu’ils avaient sorti 2 albums.
A l’écoute de ces 4 titres disponibles gratuitement sur leur bandcamp je me dis qu’il faut que j’aille creuser dans leur discographie parce que ici c’est du tout bon !
Plymouth Fury pratique un Rock mélodieux et cependant hyper puissant. Sans sombrer dans le Stoner ou le Noise Rock ou le Heavy ou le Punk. Même si manifestement ils connaissent tout ça. Leurs chansons sont massives avec des chœurs parfois sous forme de cris (mais pas dans l’agression pour autant, je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire).
Effectivement, foin de toutes étiquettes Plymouth Fury fait du Rock ! Comme il devrait toujours être c’est-à-dire avec de véritables compositions et une grosse paire de burnes (sans qu’ils se sentent obligés de les mettre en avant de façon superfétatoire).
Vous savez ce qu’il vous reste à faire : foncer ici : https://plymouthfury.bandcamp.com/
[BT]


LYDIA LUNCH & ROWLAND S. HOWARD
Siberia, LP
Bang Rds
Ils sont souvent sur des ‘gros coups’ les espagnols de Bang Rds. Et en plus ils aiment les albums live, comme moi !
Ça ferait un magnifique cadeau de Noël ce LP live de 1993 dispo pour la 1ère fois en vinyle et qui regroupe 2 icones de la scène Indie / Underground / Art Rock mondiale. On se retrouve là avec un disque qui évoque une coulée de lave qui se déverse sur vous, vous englobe et vous électrise !
Dans un registre très raccord avec les œuvres de chacun des 2 deux, on nage dans une sorte de Blues Noisy poisseux qui n’est pas sans rappeler les live des Beasts Of Bourbon de la période la plus incandescente !!!
J’avais entendu du bien de ce ‘duo’ mais je suis bien heureux de mettre les 2 oreilles sur ce disque tant il est fidèle à ce que j’aime dans les meilleurs live existant (Kick Out The Jams, Live At Leeds, Smell Of Female, It’s Alive…) : retranscrire l’énergie brut du Rock loin des fioritures inutiles qui parfois encombre certains albums studio. Le groupe tel qu’en lui-même sans fard, sans aditifs avec ce qu’il est capable de montrer de meilleur !
Et sur ce ‘Siberia’ on y est !
Ce nom d’album est d’ailleurs merveilleusement trouvé car ici il est question de Blues froid, râpeux, bruitiste, parfois décharné et par moment désincarné. Presque glacial mais dont le contact vous brule !
[BT]


The VACANT LOTS
Departure, LP, CD, Digital
Fuzz Club Rds
Réédition du 1er album de ce duo qui se partage entre New York et le Vermont. Un paquet de fées se sont penchées sur leur berceau dès ce disque originel : puisqu’il a été mixé et masterisé par rien de moins que Sonic Boom. Dean Wareham de Galaxie 500 intervient ici parfois à la guitare. Et que cette réédition comprend 2 remix, un signé Alan Vega et l’autre Aton Newcombe.
Tout ceci pourrait être lourd à porter pour les Vacant Lots mais pas du tout.
Ces noms définissent bien ce à quoi on peut s’attendre sur ce disque (sorti originellement sur Sonic Cathedral en 2014 et réédité pour supporter la tournée récente des Vacant Lots en 1ère partie des Black Rebel Motorcycle Club).
Dark Psyché Pop, Indie Rock 90, Noisy sounds… Et en fait se retrouver avec des ‘jeunots’ qui ne singent pas les 60’s ça semble frais.
Ou alors louchent t-ils un peu vers le Velvet (et donc Jesus & Mary Chain, Suicide…) mais sans excès. D’autant qu’ils adjoignent un peu de Post Punk à leur tambouille. Et que tout ça sonne follement 2017. Etonnant non ?
[BT]


DIRTY WORK OF SOUL BROTHERS
Girl ashes, LP, CD, Digital
Art Disto / L’Autre Distribution
C’est gonflé de prendre un nom comme ça ! Et il faut sacrément assuré derrière. Force est de constater que ce trio lorrain le fait parfaitement sur ce 1er album !
Un batteur, 2 claviéristes chanteurs ça fait un paquet de possibilités.
Musicalement ils croisent Heavy Soul et Kraut Rock avec plein de côté Garage Psyché (mais sans les clichés) dans une fragrance bien 70’s mais aussi très actuelle par son syncrétisme. Car on peut entendre dans leur musique quelques éléments proto électro, pas mal d’Indie Rock, un tout petit peu de Post Punk… Que les Dirty Work Of Soul Brothers s’arrangent pour combiner de façon à ne pas tomber dans le travers majeur des groupes actuels : la redite scolaire.
Tout ça aboutissant à un ensemble de 9 belles chansons, qui s’écoutent, se réécoutent, se dégustent, s’insinuent insidieusement en vous et finissent par vous bousculer avec délectation !
En voilà une découverte stimulante !
[BT]
En concert : Mercredi 13 Décembre : DIRTY WORK OF SOUL BROTHERS (Heavy Soul / Kraut Rock), au Brin de Zinc, à Chambéry – Barberaz
Et :
Jeudi 14 Décembre : DIRTY WORK OF SOUL BROTHERS (Heavy Soul / Kraut Rock) + The SMOKIN’ SWEETS (Rock Blues), au Farmer à Lyon



mardi 5 décembre 2017

Chronique : GALILEO 7 + CHARLIES FRONTIER FUNTOWN + UFFE LORENZEN + PUSSYCAT And The DIRTY JOHNSONS



The GALILEO 7
Tear your mind wide open!, LP, CD, Digital
Damaged Goods Rds
La théorie dans le monde du Rock c’est que le 1er album est souvent ce qu’un groupe va livrer de meilleur. Il y a un certain nombre d’exceptions à cette règle (récemment les Wedding Present et le Dream Syndicate ont pondu les meilleurs albums de leur longue carrière, par exemple).
C’est rien de dire que j’attendais beaucoup de ce nouvel album de Galileo 7 tant j’aime les précédents. Cependant celui-ci… comment dire ? C’est un must !
Avec sa belle énergie tendue qui rappelle le meilleur du revival Mod de 78. En fait ce disque à la densité des meilleurs albums de Squire, dans sa capacité à assembler d’extra-ordinaire chansons prise individuellement qui constituent en plus un album parfaitement réussit ! Tout en leur style unique !
Groovy Organ Garage / Freakbeat onctueux / Power Pop / Medway style /Paisley Undergound… oui tout cela et plus encore : GALILEO 7.
Le son de ce disque est puissant, généreux et chaud comme jamais. Et les titres sonnent comme des classiques des meilleures époques de l’histoire de la Pop et du Rock.
L’album du mois de décembre pour Voix de Garage !
[BT]


CHARLIES FRONTIER FUNTOWN
In dust we trust, CD, Digital
Autoproduction
Supporte your local scene comme on dit ! Et je me suis donc acheté cet album. D’abord parce que j’avais aimé le premier. Ensuite parce que leur concert à La Belle Electrique en compagnie de Rising Steel et Nightmare m’avait bien collé au mur.
On l’a bien attendu cet album, il a été annoncé, et puis il y a eu des retards… Mais putain ça valait le coup !
Les Charlie Frontier Funtown pratiquent un Stoner Metal de très très bon, aloi !
Stoner c’est évident et Metal tout autant !
Des guitares bien grasses, un chant grave un peu hurlé/ crier… collant totalement à la musique très musclée du quintet ‘grenoblois’.
Ici on sent bien l’influence Heavy Metal dans certains riffs ou dans les duels de guitares, là on peut même ressentir quelques accélérations façon Thrash 80.
La majorité des tempos restent médians et la section rythmique millimétrée colle idéalement la musique des Charlie Frontier Funtown au sol. Un sol poussiéreux comme il se doit !
Bref un album comme une gifle en pleine gueule, doublé d’un uppercut au foie.
[BT]
En concert : Vendredi 8 Décembre : BEASTO BLANCO (Heavy Dark’n’Roll, avec la fille et le bassiste  d’Alice Cooper) + WHISKY OF BLOOD (Heavy Glam) + CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (Heavy Stoner) + BLOODLOST (Thrash, Suisse), à l’Ampérage, à Grenoble


UFFE LORENZEN
Galmandsvaerk, LP, CD, Digital
Bad Afro
Que le leader de Baby Woodrose sorte son 1er album solo ça donne des espoirs en matière de qualité musicale. Que son patronyme solo soit Lorenzen (jeu de mot sur son nom) donne des indications sur la musique qu’on va entendre…
En plein trip mystico psyché il chante ici en danois ce qui donne un côté encore plus surréaliste à l’ensemble, encore plus profond et bizarre.
Musicalement on entend un foisonnement de couches d’instruments au-dessus de la guitare acoustique qui sert de trame à chaque chanson. Beaucoup d’effets sonores et sonorités spatiales, de mélodies moyenne orientale, de flutes, de bandes à l’envers…
Sauf que l’homme Uffe Lorenzen ne se noie jamais dans tout cela, il nous immerge dans un bain musical très dense, et profond qui est fait pour que notre cerveau voyage et que notre âme soit touchée. Mais il ne se laisse pas allé à un trip égoïste / égotique de musicien démonstratif. D’ailleurs la plus longue des chansons ne s’envole pas au-delà des 5’20.
Certes désormais tout le monde fait du psychédélisme, mais non seulement lui creuse ce sillage depuis plus de 20 ans, mais il garde une grosse longueur d’avance sur la concurrence par la profondeur de sa musique et par sa vraie capacité à nous toucher !
[BT]


PUSSYCAT And The DIRTY JOHNSONS
Ain’t no pussy, LP, Digital
Dirty Water Rds London
3ème album pour ce groupe anglais. Et celui-ci est comme un grand bond en avant. Les deux précédents étaient bons, mais semblaient plus à un assemblage de leurs meilleurs titres live (où ils/elle sont parait-il ultra chaud). Avec se Ain’t No Pussy leur musique s’enrichie un peu et à leur permet de nous balancer un vrai album !
Toujours très influencé Garage Punk & Trash Rock’n’Roll on entend désormais en plus dans leur musique un peu de ce Noisy Blues qui à tant marqué le son du New York du début des 90’s. Ainsi qu’un côté Riot Girrrl (le chant féminin y est pour beaucoup, mais aussi l’orientation du son de guitare plus abrasif). Et on pourrait aller jusqu’à citer X Ray Spex / Slits… et aussi un peu Wire. Parfois ça peut aussi rappeler certain groupe Indie Punk des 90’s et également donc ceux de la nouvelle vague actuelle (Downboys…).
Le résultat c’est une sort d’Art Punk bien Garage dans l’esprit mais qui se libère des tables de la loi et ça rend ce disque très addictif très stimulant et très chaud !
[BT]