The GALILEO 7
Tear your mind wide open!, LP,
CD, Digital
Damaged
Goods Rds
La théorie dans le monde du Rock c’est que
le 1er album est souvent ce qu’un groupe va livrer de meilleur. Il y
a un certain nombre d’exceptions à cette règle (récemment les Wedding Present
et le Dream Syndicate ont pondu les meilleurs albums de leur longue carrière,
par exemple).
C’est rien de dire que j’attendais
beaucoup de ce nouvel album de Galileo 7 tant j’aime les précédents. Cependant
celui-ci… comment dire ? C’est
un must !
Avec sa belle énergie tendue qui rappelle
le meilleur du revival Mod de 78. En fait ce disque à la densité des meilleurs
albums de Squire, dans sa capacité à assembler d’extra-ordinaire chansons prise
individuellement qui constituent en plus un album parfaitement réussit !
Tout en leur style unique !
Groovy Organ Garage / Freakbeat onctueux /
Power Pop / Medway style /Paisley Undergound… oui tout cela et plus
encore : GALILEO 7.
Le son de ce disque est puissant, généreux
et chaud comme jamais. Et les titres sonnent comme des classiques des meilleures
époques de l’histoire de la Pop et du Rock.
L’album du mois de décembre pour Voix de
Garage !
[BT]
CHARLIES FRONTIER FUNTOWN
In dust we trust, CD, Digital
Autoproduction
Supporte your local scene comme on dit ! Et je me suis donc
acheté cet album. D’abord parce que j’avais aimé le premier. Ensuite parce que
leur concert à La Belle Electrique en compagnie de Rising Steel et Nightmare
m’avait bien collé au mur.
On l’a bien attendu cet album, il a été annoncé, et puis il
y a eu des retards… Mais putain ça valait le coup !
Les Charlie Frontier Funtown pratiquent un Stoner Metal de
très très bon, aloi !
Stoner c’est évident et Metal tout autant !
Des guitares bien grasses, un chant grave un peu hurlé/
crier… collant totalement à la musique très musclée du quintet ‘grenoblois’.
Ici on sent bien l’influence Heavy Metal dans certains
riffs ou dans les duels de guitares, là on peut même ressentir quelques
accélérations façon Thrash 80.
La majorité des tempos restent médians et la section
rythmique millimétrée colle idéalement la musique des Charlie Frontier Funtown
au sol. Un sol poussiéreux comme il se doit !
Bref un album comme une gifle en pleine gueule, doublé d’un
uppercut au foie.
[BT]
En concert : Vendredi 8 Décembre : BEASTO BLANCO (Heavy
Dark’n’Roll, avec la fille et le bassiste d’Alice Cooper) + WHISKY
OF BLOOD (Heavy Glam) + CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (Heavy
Stoner) + BLOODLOST (Thrash, Suisse), à l’Ampérage, à Grenoble
UFFE LORENZEN
Galmandsvaerk, LP, CD, Digital
Bad Afro
Que le leader de Baby Woodrose sorte son 1er
album solo ça donne des espoirs en matière de qualité musicale. Que son
patronyme solo soit Lorenzen (jeu de mot sur son nom) donne des indications sur
la musique qu’on va entendre…
En plein trip mystico psyché il chante ici
en danois ce qui donne un côté encore plus surréaliste à l’ensemble, encore
plus profond et bizarre.
Musicalement on entend un foisonnement de
couches d’instruments au-dessus de la guitare acoustique qui sert de trame à
chaque chanson. Beaucoup d’effets sonores et sonorités spatiales, de mélodies
moyenne orientale, de flutes, de bandes à l’envers…
Sauf que l’homme Uffe Lorenzen ne se noie
jamais dans tout cela, il nous immerge dans un bain musical très dense, et
profond qui est fait pour que notre cerveau voyage et que notre âme soit touchée.
Mais il ne se laisse pas allé à un trip égoïste / égotique de musicien
démonstratif. D’ailleurs la plus longue des chansons ne s’envole pas au-delà
des 5’20.
Certes désormais tout le monde fait du psychédélisme,
mais non seulement lui creuse ce sillage depuis plus de 20 ans, mais il garde une
grosse longueur d’avance sur la concurrence par la profondeur de sa musique et
par sa vraie capacité à nous toucher !
[BT]
PUSSYCAT And The DIRTY JOHNSONS
Ain’t no pussy, LP, Digital
Dirty
Water Rds London
3ème album pour ce groupe
anglais. Et celui-ci est comme un grand bond en avant. Les deux précédents
étaient bons, mais semblaient plus à un assemblage de leurs meilleurs titres
live (où ils/elle sont parait-il ultra chaud). Avec se Ain’t No Pussy leur
musique s’enrichie un peu et à leur permet de nous balancer un vrai album !
Toujours très influencé Garage Punk &
Trash Rock’n’Roll on entend désormais en plus dans leur musique un peu de ce
Noisy Blues qui à tant marqué le son du New York du début des 90’s. Ainsi qu’un
côté Riot Girrrl (le chant féminin y est pour beaucoup, mais aussi
l’orientation du son de guitare plus abrasif). Et on pourrait aller jusqu’à
citer X Ray Spex / Slits… et aussi un peu Wire. Parfois ça peut aussi rappeler
certain groupe Indie Punk des 90’s et également donc ceux de la nouvelle vague
actuelle (Downboys…).
Le résultat c’est une sort d’Art Punk bien
Garage dans l’esprit mais qui se libère des tables de la loi et ça rend ce
disque très addictif très stimulant et très chaud !
[BT]
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