mercredi 2 mai 2012

KRO:The JUMPIN’ QUAILS+SICK ROSE+BRAT FARRAR + WHAT THE FUCK+PETER and the STARPHONICS+RICHARD PRICE+ABUS DANGEREUX

The JUMPIN’ QUAILS
Bishops in a tea shop
CD, LP, SOUNDAY Rds
Leur 1er album était le convainquant effort d’un jeune groupe de Garage Rock sixties assez générique. Avec ce 2ème LP les Jumpin’ Quails passent à plusieurs niveaux au dessus, en changeant pas mal d’orientation. Si on retrouve encore quelques touches 60’s, ils vont plutôt vers des choses plus aventureuses que le Garage Punk stricto sensu. Le groupe devient par ailleurs plus de son temps en se rapprochant des meilleurs de la scène Indie Garage actuelle. Surtout les Jumpin’ Quails ont fait de gros progrès dans l’utilisation des voix. Et ils ont trouvé un son d’orgue moins lambda qui donne à leur musique une vraie personnalité. Par moment on peut même penser au early 80’s (l’orgue tirant doucement vers les débuts de la new wave et la production un peu étriquée, et parfaitement maîtrisée elle aussi, nous ramène vers le tournant 79/80). Au final : plein de chansons et d’idées (les Jumpin’ Quails s’arrêtent juste avant de faire le pas de trop) pour un vrai album qui va bien plus loin qu’un disque de plus.
[BT]
En concert : jeudi 3 mai : The JUMPIN’ QUAILS (Post Garage Punk, Italie), au Brin de  Zinc, à Chambéry


Samedi  21 Avril : The SICK ROSE au Brin de Zinc, à Chambéry
Whaoooo !!!! Je dirais même plus WHAOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!!! Putain ! Grosse baffe. Plus de 25 ans de carrière et toujours une pèche communicative ! The Sick Rose sur scène jouent des titres de toute leur carrière, et ils font ça avec une de ces maestria ! La section rythmique fait tourner le moteur à plein régime (même sur les quelques mid tempo du set) pour permettre aux guitares de décoller avec le chant. Les Sick Rose remplissent parfaitement le cahier des charges de la Power Pop : l’énergie du Rock avec les mélodies de la Pop. Enthousiaste, excitant, le groupe est capable d’assurer à fond sur les covers de chansons aussi génialement éternelles que ‘Good times’ des Easybeats ou ‘Frantic Romantic’ des Scientists et de les encadrer avec des compos qui sont à la même hauteur !!! Du bonheur. Et enfin des aigus dans un concert (les guitares, les cymbales réentendues comme elles doivent être). Leur dernier album qui est FAN-TAS-TIQUE (et que j’ai réécouté au réveil tellement j’étais encore dans ce concert) est produit par Dom Mariani (Stems, Someloves, DM3) mais ils sont aussi excellents sur scène !!! Ils devraient refaire quelques dates en 2013 en tant que backing band de Jeff Connely… On en salive déjà. Ces 2 dates en France après 20 ans d’absence leur ont ouvert l’appétit, si vous êtes intéressés n’hésitez pas à les contacter (en plus ils sont charmants). Mon 1er concert au Brin de Zinc à Chambéry/Barberaz, petit club tenu par des vrais fans de Rock, perdu dans une zone artisanale, où le son est bon, et le choix de bières vaste et exigeant. Bref un endroit où l’on n’en a pas seulement après votre argent !!!
A propos d’argent j’ai dépensé tout le mien à compléter ma collection de disques des Sick Rose après le concert.
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Mardi 17 Avril : BRAT FARRAR + WHAT THE FUCK, au Comptoir de la Folie Ordinaire, à Annecy
A propos de lieu tenu par un passionné, qui se démène, et propose un bon choix de bières : dernier concert au Comptoir de la Folie Ordinaire, LE bar Rock à Annecy. Pas besoin de vous faire un dessin sur la situation des bars qui font passer des musiciens en France, tout le monde, j’espère, vois de quoi je parle ! Ça aurait dû être une soirée très triste… Mais se fut un enterrement de première !!! Toute la ‘famille’ des fans de Rock de cette belle ville ultra bourgeoise étant venue en rang serré pour communier ensemble une dernière fois ! On attaque dans le vif du sujet avec WHAT THE FUCK le trio Punk Rock d’Annecy, au batteur chanteur. Quelque soit le lieu, les circonstances ou les conditions,  ils assurent toujours !!! Un son épais et qui bave juste quand et comme il faut ! De bonnes compos qui donnent un coup de pied au cul salutaire. BRAT FARRAR (le nouveau groupe de Sam Agostino, guitar héro australien que vous avez pu voir et entendre dans Digger & The Pussycats et Kamikaze Trio), alors là moi j’étais venu pour soutenir les copains de Shit In Can Rds / A Chier Point Com qui organisaient le concert, sans réellement rien savoir sur le groupe. Mais Brat Farrar m’a (nous a tous) assommé. Un concert court, percutant, intense ! Très intense ! Très Très intense ! Imaginez que les Buzzcocks démarrent leur carrière en 2012. Avec une touche post punk un peu à la Wire (mais réduite la touche, impressionniste), et un coup d’œil vers le early Hard Core Us (là aussi pas trop appuyé). Plus un poil de bricolo lo-fi qui est très présente sur leur album, mais qui est beaucoup moins notable en live. Et surtout de ces putains de putain de bonnes chansons, mélodieuses, énergiques, accrocheuses et enthousiasmantes !!!!
Là aussi j’ai dévalisé le stand merchandising en prenant tous les disques dispo.
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PETER and the STARPHONICS
s/t
(CD, Crazy Times Rds / Electrophonics Recordings)
Sobre, simple dépouillée et belle comme la pochette de ce CD la musique de PETER and the Starphonics est un vrai régal. 50’s R’n’R calme et posé. 3 reprises sur 16 titres au total : Roy Orbison, Guitar Jr et Charlie Feathers comme des balises pour se repérer dans la musique du monsieur. Et de son groupe. Ses compos sont meilleurs que ces reprises ! Et on les sent plus à l’aise dessus, moins respectueux. La guitare acoustique et très prégnante. La contrebasse joue onctueux. Le batteur soutient calmement. Et la vois est à la hauteur de ses références. Une formidable découverte qui ramène de la beauté dans le Pure R’n’R !
[BT]

RICHARD PRICE
Souvenez-vous de moi
(535p, Presse de la Cité)
Peut-être que la différence entre un polar et un roman noir c’est que le roman noir ne se contente pas de raconter une histoire, il dit le monde tel qu’il est. Dans ‘Souvenez-vous de moi’ on découvre ce à quoi la politique du chiffre en matière policière : on cesse de s’occuper réellement des vrais cas pour privilégier ceux qui ‘font bien’, qui sont faciles à traiter. Une sorte de métaphore de la réalité de notre monde post moderne : l’apparence plutôt que le fond. Avec aussi dans ces pages on bonne monstration de la routine du métier de flic de terrain, la répétitivité des tâches et des journées, la lourdeur d’un système ou la plus grosse part du travail de chacun consiste à couvrir son cul. Un roman dont il m’est difficile d’expliquer le charme mais qui tout au long des 535 pages m’a donné envie finir ma journée de boulot le plus vite possible pour rentrer me plonger dedans. Alors merci aux amis qui me l’ont offert !
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ABUS DANGEREUX n°122
Je ne suis pas hyper convaincu par la couverture, mais on s’en branle ce qui compte c’est le contenu et là on se régal avec au sommaire: Papier Tigre, Premonition 13, OK Pilot, Dirty Fonzy, The Helltone, The Decline, City And Colour, Paramount Style, Dustaphonics, Hanni El Khatib, Ghost, Ulan Bator, Cowbones, JC Satan, Red Fang, Ewert & The Two Dragons, Olivier Depardon....
Une palanqué de groupes à découvrir ou redécouvrir !
Et en plus pour certains il y a du son sur le CD inclus :
Papier Tigre, Ewert & The Two Dragons, Olivier Depardon, JC Satan, Cowbones, OK Pilot, Chaos Physique, Ulan Bator, The Decline, Les Kitschenette's, Paramount Style
5 euros + le port c’est pas assez cher à mon avis vu la qualité !!!
[BT]


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