ANDREA VAN CLEEF
Sundog
LP, GreatMachinePistola Rds
Parcours chargé pour cet italien qui
sévit depuis le début des années 2000, dans le Garage Punk d’abord avec The
Bogartz puis Thee Jones Bones, avant de virer plus ‘expérimental’ avec Brother
K. Désormais en solo il sévit avec classe et talent, dans une musique Folk
d’envergure. Rappelant un chouya Stuart Stapple et Mark Lanegan pour la
profonde, mais mélodieuse, voix de baryton ; et beaucoup Johan Asherton
pour l’univers musical. Andrea Van Cleef a aussi assimilé les leçons de Neil
Young concernant la spatialisation du son.
Voici un album profond, beau et intense
dans les émotions.
La voix trône au milieu d’une musique
folk où la guitare acoustique tient la première place, mais où les couches de
guitares électriques gorgées d’effets tissent un tapi qui soutient les
chansons. Et où un orgue, des congas… s’invitent judicieusement.
Syncrétisme d’une tradition Folk, d’une
Pop sixtiesante (par petites touches) de Psyché 70’s (de façon infinitésimale),
d’un peu d’American (mais sans lourdeur) et d’Indie / Anti Folk actuelle (mais
avec grâce) ce disque est un PUR RAVISSEMENT !!!
[BT]
The JIM JONES REVUE
The savage heart
CD, PunkRockBlues Rds / PIAS
Apparemment là encore je vais me
faire des amis (si tant est que des gens lisent vraiment ces chroniques) :
moi, je trouve que cet album du JJR
est leur meilleur !
J’avoue : comme tout le
monde j’avais été bien excité par ce groupe qu’on il est apparu. Mais :
D’une part ils étaient allés aux
limites de leur ‘première manière’
D’autre part si j’aime bien
Little Richard ou Esquerita, je ne m’en relève pas la nuit…
Dès la pochette, fort réussie, on
sent que les choses ont changées pour les JJR : moins bourrins à fond tout
le temps, plus de variété, de dosage & de subtilité.
Le screamer en chef essaye lui
aussi de nouvelles voies pour son chant et c’est bien agréable un peu de
modulation.
Ce nouveau JJR me convient mieux,
avec son état d’esprit ‘à la Gallon Drunk / Flaming Stars’ (2 groupes que
j’adore).
Quand dans la presse musicale ils
ne savent pas quoi dire d’un disque ils appellent ça ‘l’album de la maturité’,
ce qui a tendance à signifier : sans intérêt. Là, c’est tout le contraire.
Le Jim Jones Revue se réinvente pour se construire un futur !
[BT]
La Faute à Qui ? n°14
28 pages A4 pour 3.80 euros port compris à
: lafauteaqui@wanadoo.fr
L’organe
d’information des Reims City Rockers revient enfin avec un top sommaire !
Des interviews : The Decline (Celtic Punk de bretagne, leur 1er
album est fort réussit !), The Headliners (entre Street Punk et Power Pop, une
super découverte pour moi), et Streets of Rage (Oï / Street Punk du grand Est)
plus un historique de 4 pages sur les Decibelios un des groupes très important
de la scène Oï catalane des 80’s.
Ça c’est
déjà bien mais il y a toujours les rubriques : ‘Cinémaniac’ pour les fans
de séries B à Z, ‘Steph sème sa zone’
sur les dérives droitière de la scène… Et bien sûr pléthore de chroniques disques,
fanzines et livres, des news... Si vous aimez le Punk Rock, le Street Punk et
que vous êtes partisans de l’état d’esprit ‘Lucia Y Fiesta’ alors vous allez
vous régaler avec ce numéro d’un fanzine que personnellement j’aime lire à
chaque fois.
[BT]
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