Fidlar
s/t – LP,
CD
Parfois certains disques sont
précédés d’une réputation flatteuse. Comme ce 1er album qui à bien
agité la blogosphère. Et c’est totalement mérité. Wichita Rds n’a pas perdu son
mojo en signant Fidlar ! Cheap beer
le titre qui démarre l’album est une sorte de manifeste musical et de style de
vie qui n’est pas sans rappeler la 1ère vague Hard Core Us revisité
2013 un peu comme le fait Metz. Mixé
avec un poil d’Indie Rock, de fuzz, et avec beaucoup de colère, d’énervements
et de frustration, 14 titres IMPARABLES bien qu’un peu fouillis (mais c’est
parfait pour le genre), riches et complexes. Capable de chansons mélodieuses à la limite de la Pop song et également de
décharges électriques acérées, un genre de Hives (pour la facilité à pondre des
‘tubes’) en plus colérique. Parfois à la limite du Garage Punk bricolo à la JC Satan (belle
référence, non ?). Le son est clair, fin et précis (un chouilla trop si on
veut vraiment faire la fine bouche. Un album qui claque de bout en bout sans
baisse de tonus et qui se réécoute avec envie et bonheur.
[BT]
G.A.S Drummers
We got the
light – LP+CD
Kicking Rds
On n’était sans nouvelles de ces
espagnols depuis 2010 et la sortie d’une anthologie chez Lost & Found Rds. Apparemment leur collaboration avec Tim
Armstrong (Rancid) sur son projet Tim Timebomb leur à remis le pied à l’étrier
et les revoilà avec ce 6ème album. Un retour gagnant ! Quelque part
en Pop Punk et Hard Core mélodique G.A.S Drummers se hisse au niveau du
meilleur de Hüsker Dü période ‘mélodieuse torturée’.
La production rend justice au jeu
de batterie simple ? percutant et efficace sur lequel se posent : basse, guitares
et chant. Une super voix qui ne contribue pas petitement aux mélodies et à
l’intérêt de cet album. Un son franc et clair qui sert les chansons. Quelques
guest apparaissent ici et là pour apporter leur pièce à l’édifice qui se tient
parfaitement.
12 chansons et pas une faiblesse,
avec des titres qui s’imposent dès la 2ème écoute comme déjà des classiques du genre. Un
album qui à en plus un gros gout de reviens-y !!
[BT]
The Morlocks
Submerge
Alive - CD
Area Pirata
Rds
Le label italien Garage Punk (au
sens large) qui à du nez réédite cet album ‘live’ sortit initialement en 87
chez Epitaph. C’est dans le mini
livret, Leighton Koizumi himself qui raconte comment il a découvert l’existence
de ce disque de son groupe. The Morlocks (de San Diego) font partit de la 1ère
vague du Revival Garage du début 80, et là on le découvre quelque part entre
les Stones 65, un psychédélisme en devenir, Rhythm & Blues pour faire
gigoter les genoux, et bien sûr Garage Punk.
Poussant le mimétisme sixties
jusqu’à faire croire à un faux live à cause des applaudissements et cris du
public qui sont artificiellement gonflés. Cependant plus qu’un disque
témoignage d’une époque voici un BON album d’un groupe important à la
discographie très limité (avant sa réactivation dans les années 2000). Play at
Maximum Volume ! Et à consommer sans modération.
[BT]
Dimanche 24 Mars : PETE ROSS & SAPPHIRE au Brin de Zinc, à
Chambéry / Barberaz
Première bonne surprise en arrivant au Brin
de Zinc je tombe sur un pote pas vu depuis 2 ans et qui vient de monter un
groupe de Garage Rock, il n’y a pas de hasard dans la vie (à la fin du concert
je tomberai sur un gars de l’émission de I Hate People (http://alerte-humain.blogspot.fr/
qui à fait les 2 heures de route pour venir voir ce concert). Autre élément qui
contribua à me mettre dans les meilleurs dispositions : le lieu ! Un
vrai club dédié au Rock et tenu par des passionnés qui se démènent pour faire
une vraie programmation (et proposent 6 bières à la pression, des passionnés je
vous dis).
Evidement je suis ultra fan de l’album de Pete Ross & the Sapphyre qui m’a
aidé à tenir debout tout au long de cet hiver. Et puis j’avais été marqué à vie
par le concert solo de Pete à la
Féline à Paris en 2009.
Mais rien ne prédisposait à la BAFFE qu’on s’est prit dans
la gueule ce dimanche soir !
Alors que le disque est posé, jouant sur la tension, celle-ci
se libère dans une grande tornade d’énergies contradictoires qui vous
traversent des oreilles jusqu’au cœur.
Le trio italo-australo-néo zélandais prouve que la
mondialisation n’est pas vouée au nivellement et à la médiocrité.
Capable d’un subtile mélange de finesse et d’émotion comme de
grosses fulgurances Rock tendues Pete
Ross & the Sapphyre ont mit tout le monde à genoux.
En cette dernière date de la première partie
de leur tournée française le groupe pompe ses dernières gouttes d’essence pour
enflammer le public : mission accomplie ! Comme le prouvera la razzia
sur le merch à l’issue dU concert.
A voir ici quelques vidéos live de cette
tournée : http://susysapphire.com/2013/03/28/a-couple-of-videos-from-our-tour-france-2013/
histoire de s’échauffer pour leur retour :
Le 6 juin au
Bada Bing, à Nimes, le 7 au Mojomatic à Montpellier, le 8 à Toulouse, le 9 au Café des Voyageurs à La Sauvetat de Savere, le 11 l’Ubu à Perpignan, le 12
au Karma à Angoulème, le 13 à l’Opus Café, à Tulle, le 14 au Bar Jour de Fête à
Albi, le 15 juin à l’Ubu à Rennes pour le festival des 10 ans de Beast Records.
[BT]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire