NOT SCIENTISTS
Destroy to rebuilt, LP, CD, Digital
Kicking
Rds / Pias
Attention il faut un peu se méfier de ce disque. Il rend
vite addict ! De plus on pourrait avoir une idée fausse de ce quartet qui
sort là son 1er album (après 2 minis)… Vu leur pédigrée on
pourrait s’attendre à un certain type de musique… et au finale le résultat sur
ce disque est assez différent… Mais très bon.
Pop Punk ensoleillé, entrainant, très mélodique, avec une
rythmique assez sautillante, un gros travail mélodique sur les guitares. Et
beaucoup de voix et de chœurs… Les chansons sont diversifiées et percutantes
avec toujours un côté très accrocheur que ce soit sur les mid tempo ou sur les
titres plus rythmés. Et parmi les 11 morceaux de cet album il y a une bonne
poignée de tubes ! Le quatuor de briscards démontre une facilité
d’écriture qui les situe pas loin de Bob Mould ou Superchunck. La class !
Une régalade !!!
[BT]
En concert : Mercredi 16 Décembre : BERRI TXARRAK (Punk Rock Metal,
Euskadi) + NOT SCIENTISTS (Pop Punk Rock) + SUPER
MUNK (Power Pop Punk), au Warm Audio, à Décines (69)
Et :
Jeudi
17 Décembre : NOT SCIENTISTS (Pop Punk Rock) + DEMON
VENDETTA (Surf puissant) + CAPITAL
YOUTH (Punk Rock Garage) + SUPERMUNK
(Power Pop Punk), à l’Usine, à Genève.
Et :
Vendredi
18 Décembre : NOT SCIENTISTS (Pop Punk Rock) SUPERMUNK
(Power Pop Punk) + 95C (Local Punk
Band), à La Lucarne, à Chamonix (74). Gratuit.
The LANDSCAPE TAPE
DIP & BED, CD, Digital
Wanton Wanker Rds
Psyché tirant vers
le Rock Indie 90 avec un côté maladif dégingandé et bancale. Pop véritablement
Noisy ou Noise franchement Pop. Une petite touche Post Punk se rajoute à
l’ensemble pour produire une belle ribambelle de tubes Lo-Fi ambitieux !
Chansons où le
travail sur les sons, tessitures et mélodies et tout autant accomplit ! Un
dialogue très fécond entre la guitare et les différentes sortes de claviers
charpente les 14 titres ici présents. Une œuvre où le travail de construction /
déconstruction / reconstruction du home studio en fait un véritable instrument
supplémentaire.
Une démarche à la
fois cérébrale et organique qui aboutit à un album tout à la fois minimaliste
et foisonnant ; épuré et complexe.
Beaucoup de
sonorités de claviers et d’orgues différentes et recherchées ce qui donne une
grande profondeur à ce 2ème album qui s’apprivoise progressivement
mais se découvre et redécouvre beaucoup et souvent ! Une musique qui vous
hante avec plaisir !!!
[BT]
The RED GOES BLACK
I quit you dead city, LP, CD, Digital
Hold On Music /
Wagram
Il m’a fallu un
moment pour rentrer totalement dans cet album. Dès le départ j’ai trouvé les
chansons bonnes cependant j’ai eu du mal à me faire au son du disque. Qui est
un peu éloigné des standards sur gonflés actuels. Un choix de production (assurée
par Collins Dupuis connu pour son travail avec les Black keys, Lana Del Rey, Dr
John, Hanni El khatib, Lee Fields…) un peu ‘rétro’ mais pas puriste, qui se
révèle judicieux sur la longueur puisqu’il permet de mettre totalement en
valeur le gros travail effectué sur les tessitures et sonorités notamment des
claviers/orgues.
Musicalement sur
son 1er album The Red Goes Black pratique une Soul musique matinée
de Blues où l’on sent bien le background Rock des protagonistes du groupe. Ce
qui donne un résultat qui est dans l’esprit Heavy Soul de Paul Weller, avec
l’adjonction de petites fragrances Psyché. Et une minuscule touche Garage qui
colore agréablement le Rhythm & Blues de The Red Goes Black qui n’ignore
pas l’héritage Pub Rock.
Au final nous
voici avec un album bien chaud qui agite les popotins, fait secouer la tête et
réchauffe l’âme !
[BT]
JEFFREY LEWIS & LOS BOLT
Manhattan, LP, CD, Digital
Rough Trade
Ça faisait un bail que je n’avais pas eu
de nouvelles de cet artiste new yorkais n’ayant pas fait la chasse à ses albums
je reste sur l’impression de son concert à Grenoble il y a 7 ou 8 ans. Ça avait
été un moment live totalement hors du temps et de ce qui se fait
habituellement.
Alors que vaut la cuvée 2015 de Monsieur
Lewis ?
Eh bien je dirai quelle est à la fois
fidèle au personnage et également assez surprenante pour se hisser à la hauteur
de ce qui est surement son album le plus (légitimement) populaire « 12
Crass Songs » sur lequel il reprenait façon (anti) Folk les hymnes de
Crass. Sur ce « Manhattan » il atteint la même pertinence avec ses
propres chansons !
On y entend un orchestre’ minimaliste Los
Bolt qui enlumine les chansons de Jeffrey Lightning Lewis d’orgues, guitares,
percus, voix féminines et diverses sonorités bizarres. Pour arriver à des
titres qui s’étirent un peu avec langueur (comme pendant une nuit trop chaude
d’un été new yorkais).
Comme d’habitude Jeffrey Lewis a laissé
son travail de crob’artiste mettre en image le livret accompagnant le disque
qui raconte sous la forme d’une mini BD (très) colorée l’histoire de cet album.
Merveilleux !
[BT]
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