mardi 18 octobre 2011

Chroniques : The TYPES+MAYBESHEWILL+concert

The TYPES
Chicks & tricks
LP, Copase Disques / Cargo Germany
La Russie serait-elle le nouvel Eldorado en matière de Garage Punk ? En tout cas cet album indique qu’il faut garder les deux oreilles orientées vers l’Est.
Garage Punk Sixties avec farfisa, fuzz, relents Beat, et, parfois R&B. Donc des chansons qui sont dans le respect de la métrique plus que dans la sauvagerie (même si le duel guitare / orgue est souvent sanglant). On entend aussi parfois des sons hérités de la Surf. The Types comme le nom le laisse penser jouent avec les clichés du genre, mais comme la pochette le montre ils y apportent une touche perso qui rend cet album très excitant.
13 titres et pas une reprise ! Produit par Jorge Explosion & Mike Mariconda aux Circo Perotti Vintage Studios, soit LE ticket pour une prod’ précise et onctueuse qui ne sombre pas dans les excès, mettant en valeur l’instrumentation qui subtilement sert d’écrin à ces superbes compos. Pas une œuvre majeure, plutôt un disque qui rend neuneu les amateurs du genre. Et on se retrouve à poser sur la platine juste pour le plaisir de s’agiter avec joie en l’écoutant ! Un disque qui en outre contient son quotta de superbes petites chansons qui restent pour toujours quelque part en vous et ressurgiront avec bonheur à chaque réécoute. Pas de moment faibles, comme le prouve la chanson ‘Baby R’n’R’ qui commence de façon assez insignifiante mais qui est transformée par son refrain très accrocheur ! Bref un VRAI album pour les fans.
[BT]

MAYBESHEWILL
I was here for a moment the I was gone
CD, Function Rds
Pour ce troisième album le groupe s’est enfin décidé à aller en studio et à faire mastériser son disque par un ‘gros pro’: résultat une production ciselée qui met en valeur les ‘tubes’. Notamment ‘Red paper lanterns’ qui est un instant hit qui fera danser les pitshfork addict et les fans de The Chap.
Bien que Maybeshewill propose une musique qui est aussi autre chose qu’une machine à tube. D’abord il n’y à pas de chant. Et ces instrumentaux planants font pas mal penser à une version réactualisée du Mercury Rev post ‘Desert song’ avec cette belle surenchère un peu maniériste d’arrangements, que perso j’adore. Le tout plus rythmé et avec des influences Post Rock sans le côté lénifiant. Quelques tics bien actuels cependant et une production clinquante pourraient en détourner certains, se serait un tort car cet album est une BELLE réussite qui malgré son ambition n’est jamais prétentieux.
[BT]


Un chronique vite fait sur le concert d’hier : Samedi 15 octobre au Planetalis, place Robert Schumann, derrière la gare de Grenoble, un bar toujours aussi ‘improbable’ (pour être aimable).  Mais il faut se contenter de ça à Grenoble, il ne faudra d’ailleurs pas manquer : Mercredi 26 Octobre : MIKE WATT (légende, ex Minutemen, Stooges) + PAPIER TIGRE (Excellent Indie Rock avec des couilles) +  June Ashes (Rock indie à découvrir), au bar le Planetalis, place Robert Schumann, derrière la gare de Grenoble

Ça commence fort par les CROCODILE TEARS jeune quatuor grenoblois (c’était leur 2ème vrai concert), un putain de Rock solide, bien carré avec un batteur qui tient la maison, des guitares qui ferraillent puissamment et un chanteur qui assure déjà ! Pour vous situer musicalement le concert fini en force avec deux excellentes versions de ‘I got erection’ de TurboNegro, et ‘Godzilla’ du Blüe Öyster Cult (des gens de goût donc). Si les petites souries ne les mangent pas ils devraient s’ajouter à la liste des très bons groupes du cru.

Maria Goretti Quartet trio belges qui joue un puissant Space Rock (le batteur est impressionnant)… j’avoue que les longues invectives entre le groupe et leurs potes dans le public m’ont fait sortir assez vite de ce concert. Ça joue fort, technique, pour aller où, je n’ai toujours pas trouvé…

SEXY REXY avec tout le retard accumulé le duo italien n’a pût jouer que très peu de temps… Dommage moi j’ai adoré leur Psyché Noise Kraut bien barré avec l’injection de plein plein de bruits suraigus dans tout ça… Bizarre, mais assez fascinant. Le fait que le duo soit un peu dépassé par la quantité de pédales d’effets qu’ils utilisent ça rend le résultat un peu limite, bricolé, et pas totalement maîtrisé mais attachant.


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