Towerbrown
Count me
out, LP, CD
Screaming
Apple Rds
Dès le premier contact de ce
premier album on comprend qu’on a à faire avec une bande de passionnés qui se
sont donnés les moyens de réaliser le disque qu’ils rêvaient ! La pochette
avec sa photo noir et blanc son cadrage son lettrage vous pose immédiatement
dans l’univers de Towerbrown : Sixties, class, soyeux, groovy… mais sans
que celui-ci ne sente la poussière et le renfermé comme chez la plupart des
revivalistes. Notamment grâce à la production qui donne un SON à l’album. Un
son qui convient parfaitement à la musique du quatuor mais sans tomber dans les
tics rétro. Ici le son a du mordant et de l’espace pour mettre en relief tous
les instruments, arrangements, voix… Cette production permet de faire le pont
entre l’essence sixties de cette musique et le monde réel. De plus le jeu des
instrumentistes n’est pas coincé dans des canons purement revivaliste.
C’est bien évidement l’orgue qui
porte les compositions, avec ce son genre Hammond chaud et sensuel, la voix
aussi est une des caractéristiques les plus marquante de ce disques, ainsi que
des arrangements simples et discrets mais qui révèlent l’essence de chaque
titre !
Ce qui donne à l’ensemble des 10
CHANSONS un charme qui ne vous lâche pas ! Résultat cet album à un gros
goût de reviens-y !!!
[BT]
En concert :
Samedi 16 Novembre : TOWERBROWN
(Sixties Beat, Hammond-Jerk, excellent), à l’écurie, à Genève
Metz
s/t
LP, CD, Sub Pop
Chaque titre de cet album me fait penser : « ah
ouai ! Celui-là c’est le meilleur ! ». Peut-on réussir un disque
avec QUE des meilleures chansons ? Metz en tout cas s’y attel. Quelque
part entre une version Post Noise des Black Keys qui auraient enfin remis la
main sur leurs couilles, et des petits trucs à la Sonic Youth. Metz ramène un bout des 90’s en plein
dans les années 10, en faisant sonner ça ultra contemporain. Si le son de cet
album est puissant & précis, il n’est pas, au contraire de la majorité de
la production actuelle, aseptisé. Ça charcle et sa braille quand et comme il
faut. Un album d’un bloc qu’on se prend en pleine gueule, mais l’effet est
revigorent ! Et putain j’aime ça !!!
[BT]
En concert : Mardi 19 Novembre : METZ
(Garage Noisy / Hard Core) + CHEATAHS (Rock Indie) + SAVAGE RIPOSTE
(Punk Rock), au Marché Gare, à Lyon
Plutonium Baby
Welcome to
the weird world, LP, CD
Vida Loca Records
Italian do
it wilder !
ça fait un bien fou d’entendre un
groupe qui ne sonne pas aseptisé ! Du Garage Punk qui n’oublie pas ce que Punk
veut dire. Ce trio formé de Black Guitarra du duo féminin Motorama et de deux
des membres de Cactus (le groupe ‘new wave’ bizarre italien) a commencé sa
‘carrière’ par un Split EP avec Margaret Doll Rod, ça pose des bases et c’est
une belle carte de visite. De quoi garder un œil sur eux/elle.
Guitare+orgue+batterie et 3 voix.
Alternance du chant masculin et féminin façon peste (imaginez Curlee Wurlee
énervée) sur 13 titres variés, simples, directs, ultra accrocheurs, courts,
percutants et pertinents. Pas un temps faible dans cet assemblage d’influences
qui vont du Wild Garage Punk Sixties au Rezillos en passant par pas mal de ce que la scène
Garage à fait de plus excitant dans les 90’s (pensez à des groupes qui n’avaient
pas non plus de bassiste).
L’orgue et son son aigu /
aigrelet se taille la part du lion à égalité avec les voix, la guitare et la
batterie courant ensemble pour rester au même niveau. Les 3 voix sont un
indéniable avantage pour Plutonium Baby ! Toutes ensemble, en duo, en
alternance, garçons, fille pas mal de possibilité de combinaisons qui apportent
grandement à ce premier album. La GROSSE
BAFFE !!! Mais j’aime bien me faire bastonner comme
ça !
[BT]
Spids NØGENHAT
Kommer Med Fred, LP, CD
Bad Afro Records
Merde juste au moment où je me
disais que cette grosse vague Psyché qui recouvre toute la musique commence à
me sortir par les oreilles, arrive cet album. Signé par un ‘groupe’ danois…
Leur premier album datait de 2001
a été réédité plusieurs fois, leur concert de
‘reformation’ de 2011 au festival de Roskilde est devenu un album live… un
groupe qui a des fans donc. Très marqué par la scène Psyché danoise des late 60’s
/ 70’s (d’ailleurs ils reprennent sur ce deuxième album un titre de Furekåben
ce qui parlera aux plus pointus d’entre vous sur les incunables du
Psychédélisme dantant). Les Spid Nogenhat chantent en danois, contrairement à
ce qu’on croirait c’est une langue qui sonne très mélodieuse et colle
parfaitement avec cette musique. Ça se rapproche de l’italien au niveau
sonorité (l’Italie une autre terre de Psychédélisme ancien), ce qui créée des
connections avec ce passé européen 70’s (où alors c’est dans ma tête). Une
jolie surprise qui n’arrive pas par hasard sur Bad Afro Rds (il y a Lorenzo
Woodrose impliqué dans ce projet, évidement).
Un album complet. Qui mérite vos
deux oreilles, votre cerveau et toute votre attention !
[BT]
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