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VOIX DE GARAGE du
Mercredi 21 janvier ici :
FUMAçA PRETA
S/t,
LP, CD, Digital
Soundway
Rds
Etrange idée de départ : monter un
groupe qui mélange musique tropicaliste du Brésil et Rock Psyché, qui plus est
chanté en portugais, à Amsterdam. Et on aboutit à un étrange premier album.
Parfois même gravement barré… Au moins on
est loin des trop sages minets de Frisco. Piquant à un gros paquet d’influences
qui vont donc de la musique des plages Sud-américaines à l’Acid Rock le plus
perché, avec des passages qui pourraient figurer sur un disque de Painkiller,
et d’autres empruntés aux maîtres de l’Afrobeat sous champignons.
Ce disque de petits blancs cultivés
pourraient virer au grand n’importe quoi avec démonstrations instrumentales
vaines limite Jazz Rock (soyons franc ils flirtent avec la limite à un moment
ou deux) mais il reste toujours du bon côté du Rock.
En tout cas voilà un album plus
qu’intéressant avec une musique véritablement surprenante. Bref un disque
rare ! http://fumacapreta.com
[BT]
En
concert : Jeudi 12 Février : FUMAçA
PRETA (Pop Psyché Electronico barrée, Amsterdam/Brighton) + NARCO TERROR (Noise Rock), à La Bobine,
à Grenoble. http://www.labobine.net
ASPHALT TUAREGS
Sexes, LP + CD inclus
Closer
Rds
J’aime beaucoup beaucoup les Asphalt
Tuaregs (quel excellent nom) dont j’avais reçu le 1er CD sans aucune
indication, ce qui fait qu’il m’a fallu un paquet de temps pour découvrir
qu’ils sont du Havre et formé autour de François Lebas (ex Fixed Up, et ex
Backsliders… vu la musique des Asphalt Tuaregs la connexion avec les
Backsliders est bien cohérente, d’une certaine façon c’est comme une suite… un
gars qui a une ‘carrière’ cohérente). En tout cas depuis ce choc initial je me
jette avec avidité sur tout ce qu’ils ont enregistré.
Pour ce nouvel album les morceaux
s’enchainent sans débander (rien de plus normal vu le titre), le son est épais
comme la lave qui coule dans les veine du trio qui va vous engloutir dans sa
densité sonique.
Du Blues urbain dangereux avec guitares
barbelées comme on le pratiquait (et parfois la tradition se perpétue heureusement)
à Ann Arbor / Detroit / Sydney / Stockholm / Le Havre, déjà…
Titres posés et rampant, irritants et
venimeux, chansons rapides pour vous savater, le tout avec un savoir-faire qui
n’appartient qu’à eux.
Asphalt Tuaregs : chaque disque est
indispensables tant ils sont peu les groupes capables de produire une musique
si forte et attachante.
[BT]
ADAM WOOD
Hang On, LP, CD, K7, Digital
Free
Mount Rds
Très intéressant, agréable, maitrisé
premier album pour Adam Wood. Après avoir commencé comme un homme solitaire
jouant de la Folk façon grands espaces américains, le voici avec un ‘vrai
groupe’ pour produire une musique qui a bien musclée son jeu.
Quelque part entre un Indie Rock dansant
et catchy qui serait à mi-chemin des Rentals et de Franz Ferdinand, la heavy
Soul à la Paul Weller en solo mais dans une acceptation très actuelle, et avec
une touche d’évidence Pop façon Posies ou Brendan Benson.
Les compos sont accrocheuses et jamais
redondante, la voix marquante sans forcer sur les effets et l’interprétation
parfaitement juste… 8 chansons en 34 mn le timing idéal pour montrer son talent
sans lasser… Une totale découverte qu’il faut suivre de près, et à découvrir
dès maintenant !!!
Le pied !
[BT]
WILD BILLY CHILDISH & CTMF
Acorn man, LP, CD, Digital
Damaged
Goods Rds
Merde alors, finalement il n’y a pas que
les grands crus de Bordeaux qui se bonifient avec le temps, Billy Childish
aussi !
Cet album quelle claque !!!
Je dois reconnaitre que je ne suis pas
accro à la musique des Pop Rivets, Milkshakes, Mighty Caesars ou Headcoats bien
que je comprenne leur importance. J’ai vraiment commencé à être branché par ce
qu’il fait avec les albums des Buff Medways (que j’ai en plus eu la chance de
voir 3 fois sur scène au Dirty Water Club), puis ça a continué avec les Vermine
Poets, The Musicians Of The British Empire, et Spartan Dreggs… soit ses groupes
les plus récents, au moment où sa productivité c’est réduite et la qualité des
albums a augmenté. Sans doute cela lui a-t-il permit de se concentrer sur le
travail de composition, a rendu
l’intérêt et la densité des albums bien plus considérable. Par ailleurs son
‘virage’ vers une certaine idée du Freakbeat 1966 me ravie.
Revenons à ce « Acorn Man » où
le trio qu’il constitue avec le fidèle et impeccable Wolf Howard, et Nurse
Julie balance entre R&Beat tendu, Garage primitif, Freakbeat brut, 50’s
Rock râpeux, et quand même des côtés mélodieux, voir Psyché Pop mais musclé.
Surtout grâce à la voix très présente de Nurse Julie qui est un efficace contre
point à celle de Billy, renforçant la pertinence et la puissance des chansons.
12 titres, rien à jeter ! Et même un
gros paquet d’énormes chansons !
[BT]
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