The HOST
Sound the charge, CD,
Digital
Autoproduction
J’avais déjà beaucoup aimé leur
album ‘Love, birth and disillusions’ de 2011. Ensuite il y a avait eu un EP en
2013. Il aura fallu être patient pour gouter à ce nouvel album du quatuor de
Marseille.
Ce que j’aime avec leur musique
c’est que tu ne peux pas citer un nom pour qualifier leur musique, ni même 3 ou
4. En fait leur Rock Folk Indie Power Pop ne se résume pas vraiment à une
chapelle et c’est un des gros charmes de ce disque.
En fait The HOST font partie de
la (pas si) grande famille des défenseurs & pratiquants d’un Rock éternel
orienté guitare mais ou la mélodie et le chant sont primordiaux.
Une tradition entre Only Ones et,
et, et ben pas facile à dire… des Dogs de maintenant.
Le son et la prod’ sont incisif,
puissant et précis (genre Fu Manchu dans son versant le plus Pop musclé, ou
Torche virant Power Pop ou les moments les moins barré de And You Will Know
Us…).
Pour cet album magistralement
réussit ils ont reçu l’aide de rien de moins que Ken Stringfellow, sur la
moitié des 13 chansons ici présente. Mais en fait on ne fait pas de différence
car cet album est hyper homogène et incroyablement tendu et mélodieux de bout
en bout.
[BT]
ELECTRIC
MOON
The doomsday machine, CD, Digital
Sulatron
Rds
Putain il vous attaque d’entrée avec son krou krou (*) à la
guitare ce 3ème album du groupe d’Acid Rock allemande qui vient
d’être réédité !
Heavy Psyché planant mais bien lesté de guitares qui sont
là pour vous nettoyer les conduits auditifs. Avec tact et en profondeur.
Souvent Noisy, pleine d’effets en emmitouflées parfois par la
voix vaporeuse… nous voici en plein trip musical. Avec ces 5 titres cet album
de 80 mn vous propulse dans le vide interstellaire à la poursuite d’Alien dans
un vaisseau à la carcasse métallique et fantomatique.
Ici on laisse le temps et l’espace agir ! Les titres
font entre 5 et 21 mn (et ne sont jamais chiant, ils ne paraissent même pas
long, ce n’est pas un mince exploit ça) histoire de vous laisser infuser dans
la marmite sonore pour que vous soyez bien remplis de force et de leur
beauté !
[BT] (*
courtesy of Stephane Di Spirito)
GENTLEMENS
Hobo Fi,
LP, CD, Digital
Area
Pirata
Bon leur nom n’est pas hyper remarquable, en revanche leur
musique l’est ! Intrigante également. Tout comme cette pochette
dépouillée.
Le titre du disque ‘Hobo Fi’ donne une certaine idée
de : voyage, diversité, grands espaces…
13 titres d’une espèce de Trash Rock Blues Country Punk Swamp
Pop déglingué, mais toujours mélodieux et donc écoutable avec délectation. Ouai
13 chansons mais rien de superflu, ce qui est assez rare pour être fortement
mis en valeur.
Les 3 gars se partagent la guitare, la batterie et le
chant, ce qui amène une vraie variété à chaque chanson, sans que cela ne sonne
artificiel, ni ne fasse de cet album un puzzle constitué de pièces rapportées.
Au contraire on est là avec un album homogène, divers et qui fait bien voyager
dans des trains (réels ou fantasmés) à travers les grands espaces américains,
de ‘Memphis à New York en passant par Chicago’.
Parfois aussi une chanson est constituée autour d’une
mélodie à l’orgue sur laquelle se greffe les guitares et la batterie pour se
laisser driver vers une sorte de Garage lymphatique et envoutant.
Comme l’intégralité de cet album des Gentlemens !!!
[BT]
ABUS DANGEREUX n°140
40 pages
imprimés couleurs + CD sampler : 5 euros. Abonnement : 5 n° = 20 euros
Whaou quand même 140 numéros ça force le respect. Donc il a
fallu sortir un bel objet et je crois que c’est réussi.
Déjà la couv’ me plait beaucoup : la photo est bien et
le groupe tellement excellent.
Et puis le sommaire il calme !
D’autant plus que l’écoute de certains titres sur le CD
sampler qui accompagne une fois de plus le méga fanzine m’a fait me précipiter
sur certaines interviews : Bill
Pritchard ou Hugo Race par
exemple, et même Sylvain Vanot.
Il y aussi au sommaire des gens dont j’avais envie de lire
les interviews dès que j’ai vu le sommaire : The Posies bien sûr, Popincourt,
Norma Loy, James Leg et les 2 ‘vétérans’ derrière le label Ninteen Something (illustré sur le CD
sampler par un titre des excellents Hydrolic
System). Sans compter ceux que je connais déjà mais que j’adore : The Rainbones et Acapulco Lips !
Et comme toujours avec Abus Dangereux il y a des
découvertes : Rendez-vous, Laish, Otto Niklasson Elmeras, El
Botcho, Todo Aparenta Normal, Joeys Coop, Le Villejuif Underground. Tout ça vous le retrouvé dans les pages
et en écouter sur le CD accompagnant le n° 140.
Mais il y en a encore plus avec des interviews de :
Bad Juice, The Crumble Factory, Too Long Rds, Talitres Rds qui fête ses 15 ans,
The KVB, et un papier sur les récentes rééditions de The Bevis Frond. Et des
kilos de chroniques disques, livres et fanzines.
Le tout pour seulement 5 euros le n° (ou 20 pour 5 si vous
vous abonnez) toutes les infos ici : http://www.abusdangereux.net
Amis grenoblois vous pouvez acheter ce numéro d’Abus
Dangereux ainsi que les 3 précédents chez Disco’Rama,
12 rue Gérin (vers la place St Bruno)
[BT]
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