mercredi 11 janvier 2017

Chronique : LONELY DOGS + DEAD HORSE ONE + MONSTROMERY + STANLEY BRINKS


The LONELY DOGS
It’s about… love, CD, Digital
Autoproduction
2ème album pour ce quatuor qui avait démontré dès son 1er un énorme talent pour pondre des grandes chansons de Rock éternel ! Et qui avec ce 2ème opus enfonce le clou encore plus profond dans votre cervelet !!!
Ce qui apparait très vite c’est qu’il y a un gros travail sur les voix qui se posent sur des guitares imparables (une fois encore Jean Cat et son Rock On studio démontre qu’en Europe s’est le top niveau).
On se rend compte aussi très vite que la palette musicale des Lonely Dogs s’est enrichie en se penchant vers la Power Pop mais aussi parfois vers des refrains à la Ramones… Ils ne copient jamais mais jouent avec les références sans que jamais elles ne les écrasent.
Faut dire qu’ils ont les épaules solides les Lonely Dogs, car on en a connu des groupes qui après un 1er disque brillamment réussi ont sombré. Mais pas eux. Dès la pochette on pourrait presque s’en douter.
Les 4 musiciens ont musclé leur jeu dans tous les secteurs pour proposer un album encore plus abouti. Toujours impeccables sur leurs fondamentaux Rock éternel à guitares joué avec class et mélodies (façon Dogs / Only Ones) ils se nourrissent d’autres références pour satisfaire nos âmes et nos oreilles qui en ont pourtant vues et entendues d’autres…
BRILLANT !
[BT]
En concert : Samedi 14 Janvier : The LONELY DOGS (Rock à guitares excellent) + JAK’S (Garage Rock Post 90) + SINGLE TRACK (Rock), au Mistral Palace, à Valence. 20h30. Gratuit.


DEAD HORSE ONE
Season of Mist, LP, CD, Digital
Requiem Pour Un Twister
2ème album pour le quatuor cotonneux. Comme jusqu’ici j’ai tout aimé d’eux je me suis jeté dessus dès qu’il est arrivé. Et ça marche d’entrée (et pour longtemps), le 1er titre fait immédiatement entrer dans ce disque et dans l’univers musical des Dead Horse One qui ont encore perfectionné leur formule Shoegaze Psyché Pop Indie Rock 90…
Un peu narcotique parfois, enfin disons sombre, lent, rampant et lancinant  le plus souvent, quelque fois lumineux et aérien, le territoire musical des Dead Horse One semble encore s’étendre par contagion et capillarité. Prouvant qu’ils sont un des plus brillants groupes rattachés à la scène Shoegaze actuelle. Ils montrent aussi qu’ils sont plus que cela !
Ces 10 chansons (dont une énorme cover de Swell) vous immergent dans ses couches de guitares pour voyager à l’intérieur de votre cerveau vers le plus profond de vos émotions.
La 1ère réussite de 2017.
[BT]


MONSTROMERY
S/t, LP + CD + BD, Digital
Patchrock / L’Autre Distribution
Après une longue intro qui fait monter le suspens arrive le 1er vrai morceau de Monstromery qui donne l’impression de loupe rune marche et de se casser la gueule dans un escalier qui vous entraine cul par-dessus tête dans un univers musical quasi inconnu. Car comment qualifier cette musique ?
Noisy Pop Proto Electro Post Hc Shoegaze avec synthé !?! Rendez-vous en terre inconnu comme dirait l’autre.
Une facilité serait d’y coller une étiquette définitive (et fausse) de Metalgaze tant souvent Monstromery est puissant. Mais l’utilisation de passages de Pop Indie 90 ou Post Hc change parfois le ‘sens’ des morceaux.
Les interventions des voix, traitées comme des instruments, noyées dans la musique à tel point qu’on ne saurait dire en quelle langue chaque titre est chanté, font penser à Tom Waits de la période la plus barrée et bruitiste qui aurait soigné son rhume.
Iconoclaste, rompant les barrières et limites Monstromery se fiche des tiroirs dans lesquels ont glisse les groupes trop propres, ils produisent la musique qui leur vient en espérant qu’il reste encore suffisamment de music lover pour l’écouter.
Quand je vous dis que 2017 commence fort !
[BT]


STANLEY BRINKS
Strikes, CD, Digital
Voici un disque dépouillé en 10 chansons et 30 mn qui nous ramènent au temps des protest songs. Mais sans nostalgie naphtaline car Stanley Brinks peut aussi s’inscrire pleinement dans notre temps avec une touche Anti Folk qui ne pue pas des pieds) coir un certain courant Death Country qui ne sombrerait pas dans la noirceur totale marécageuse.
Indéniablement nous voici avec de vraies chansons dans la grande tradition des Song Writers américains. Et même si elles sont données ici dans des versions dépouillées, en acoustique par un homme seul, elles sont régulièrement enrichies de guests à la mandoline, ou fiddlele, ocarina et aux voix supplémentaires.
Un album intemporel qui aurait pu être fait aux Usa dans les 50’s, à certains moments des 70’s, des 90’s mais qui finalement a été enregistré à Berlin en 2015. Il pourra régaler vos oreilles n’importe quand. Pourquoi pas maintenant ?
[BT]






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