BRACE BRACE
Controlled weirdness, 10’’,
Digital
Howlin’ Banana Rds / Teenage
Hate Rds / Modulor
On comme tout ce qui arrive de chez Howlin’ Banana j’écoute avec intérêt et
curiosité. Je n’ai pas entendu de titre du 1er EP de Brace Brace
donc je ne sais pas à quoi m’attendre quand commence la musique, et c’est un
peu déstabilisant… mais immédiatement inspirant… Si j’ai bien compris
musicalement du fait des changements de personnel Brace Brace est assez éloigné
de ses premières amours… Là on navigue en plein dans la période 86 – 94 avec un
mélange Pop Indie anglaise ligne claire façon C86, Indie Rock 90 façon K Rds, Brit Pop et Shoegaze… avec
peut-être des reste d’Indie Garage Psyché actuel… En tout cas ça assure et ça
assume méchamment. Et finalement ça nous change pas mal des choses qui sortent
ces derniers temps. Plus de variété et avec un vrai pouvoir mélodique et catchy
sans jamais sombrer dans le putassier !
[BT]
En
concert : Samedi 11 Février : MADCAPS
(Indie Garage Pop) + BRACE BRACE (Indie
Garage Psyché) Garage A Go Go Party, au Sonic à
Lyon
Et :
Jeudi
16 Février : I LOVE MY NEIGHBOURS (Indie
Pop) + BRACE BRACE (Indie Garage
Rock), au Brin de Zinc, à Chambéry – Barberaz
TOM BEAULIEU
Alice’s Dollhouse, CD
Autoproduction
Quand je vois les réalisations de ‘Junk
Art’ de Monsieur Tom Beaulieu dans son jardin et quand j’écoute ce nouvel album
autoproduit une fois de plus à la maison ça e fait penser que le monsieur
pourrait se ranger dans la catégorie Art Brut.
Musicalement ce ‘vétéran’ (of the psychic
wars ?) pratique une Weird Folk dépouillée mais aussi avec pas mal
d’instruments / bricolages sonores dedans sans que jamais ça ne sombre dans le
n’importe quoi… Et même c’est souvent très beau. La voix de troubadour du
monsieur avec sa fragilité ayant un charme et une force !
C’est vraiment quelque chose de très pur
et assez brut sans filtre ni production, fait en vrai à la maison. Une sorte de
Hasil Adkins mais jouant comme Neil Young sous champi… Si vous en avez marre
des émotions pasteurisées, du psychédélisme bon teint et que vous cherchez un
homme avec une âme et du vécu voici le disque qu’il vous faut !
Et en plus maintenant on trouve ça assez
facilement sur Spotify, Itune, Amazon… tant meiux le cercle des initié
s’agrandi !
[BT]
The OUTSIDERS Vol. 2 n°2
Ici
le sous-titre dit clairement où on est : “Skinzine classieux”
Crée en 93 mis en sommeil par son
rédacteur qui s’occupait de http://punkebreizh.blogspot.fr/ ce fanzine a été réactivé en 2014. Voici la
livraison de l’Hiver 2016/2017 et putain qu’est ce que c’est bien !
La promesse du sous-titre est tenue à la
fois élégant class et sobre dans sa présentation c’est surtout la haute tenue
et la diversité du contenu qui est au top !
Avec un sommaire assez inattendu : Le
Japon en 15 disques (Punk bien sûr) + un long (6 pages) compte rendu du
festival Kappunk qui s’est tenu à Tokyo en avril 2016 + une interview du boss
de 1977 Records.
Puis un dossier au long cour (32 pages)
qui s’appelle Kiwi Beats part.1 qui comprend une longue analyse des mouvements
qui ont agités la jeunesse néo-zélandaise de ma moitié des année 50 (avec les
Bodgies) jusqu’au début des années 2000 + une interview du groupe Punk /
Bootboy / Skinhead des début Not Tag + celle de la photographe Punk (des même
années) Sarah Leigh Lewis + celle du réalisateur David Blyth + une présentation
du film Queen City Rocker + une interview du gars qui en a pondu l’histoire
originelle.
Un gros pavé de lecture passionnant sur
des sujets sur lesquels je ne connaissais absolument rien. Le Pied !
Vivement la part. 2 !
On a aussi droit à un autre pavé dans ce
zine consacré au Canada avec une interview le chanteur de Les Double-Pairs
(Beat Garage couillu made in Québec), une des gars de Bishops Green (Street
Punk), Scab Coma (Oï en français).
Un putain de bon gros boulot auquel
s’ajoute un papier sur Shena DeMell une des compositrices de chez Motown, des
chroniques cinéma, livres, fanzines, disques (Punk / OÏ / Hardcore / Ska &
Reggae / Soul…
Un truc qui explique bien l’état d’esprit
derrière ce fanzine : il commence par un papier dithyrambique sur le
single Punk des… Village People. Et un peu plus loin il y en a un autre sur ‘On
The Corner’ de Miles Davis en 1972 !
[BT]
TRASHTIMES Redux n°16
44
pages imprimées couleurs, 6 euros
J’aime beaucoup le sous-titre de cette
revue : “Le fanzine des profanateurs de sous-culture !”
Si j’ai bien compris cette publication à démarrer
et sorti 14 numéros, le dernier datant de 2005. Et pour fêter les 10 ans de l’interruption
de ses sorties ils se sont relancé dans l’aventure, avec un n°15, un n°16, un
n°17 déjà sorti et un n°18 annoncé pour avril 2017 !
Bon je dois dire que je l’ai acheté par
curiosité et parce qu’il est très beau (dans ce genre) et abondamment illustré.
Car je ne suis pas un énorme connaisseur de la culture B-Movie. Mais je dois
dire que la lecture de ce n°16 m’a bien régalé !
Car c’est très fouillé, pointu, mais sans
enculer des mouches ou tomber dans des querelles d’ultra spécialistes. Les entretiens
sont longs et bien menés, et les sujets bien variés, jugez plutôt : ça
démarre avec le créateur des éditions Wetta (spécialisé dans la BD underground
& les super héros mais pas que), puis c’est Bobby Steele (ex Misfits
actuellement dans The Undead) qui passe à la question, puis dans le cœur du très
long (26 pages), complet et passionnant dossier consacré à Vampirella et qui
couvre l’histoire de la BD et la saga du film, on a droit à un entretien avec
José M. Guerrero qui a sorti un documentaire sur les dessinateurs espagnols qui
au milieu des 70’s ont collaboré à la série de BD consacrée à ce personnage, puis
viennent les 12 pages de l’interview de Barbara Leigh qui fut pressentit pour
jouer le rôle au cinéma (elle revient sur sa carrière et les hommes de sa vie),
vraiment complètement emballant !
Egalement au sommaire de ce n°16 un compte
rendu de la soirée de lancement du n°15 (burlesque & Surf’n’Roll), la carte
blanche qu’ils ont tenu à l’Utopia Bordeaux (on aimerait les voir faire ça ici
aussi), des chroniques fanzines / revues, et 6 pages consacrées aux films
réalisés par Paul Bartel (entre autre Death Race 2000).
Voilà : Trash Times c’est beau (iconographie
riche & variée), écrit avec talent et passion, et assez transversal
(comics, Rock, cinéma) pour vous intéresser même sans être un spécialiste.
Je vais commander de ce pas le n°17 et m’abonner
pour être sûr de ne pas en rater une miette !
[BT]
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