lundi 28 novembre 2016

Chronique : The LONELY DOGS + LA NOUVELLE REVUE INSTRUCTIVE N°1



The LONELY DOGS
2ème album pour ce quatuor qui avait démontré dès son 1er un énorme talent pour pondre des grandes chansons de Rock éternel ! Et qui avec ce 2ème opus enfonce le clou encore plus profond dans votre cervelet !!!
Ce qui apparait très vite c’est qu’il y a un gros travail sur les voix qui se posent sur des guitares imparables (une fois encore Jean Cat et son Rock On studio démontre qu’en Europe s’est le top niveau).
On se rend compte aussi très vite que la palette musicale des Lonely Dogs s’en enrichie en se penchant vers la Power Pop mais aussi parfois vers des refrains à la Ramones… Ils ne copient jamais mais jouent avec les références sans que jamais elles ne les écrasent.
Faut dire qu’ils ont les épaules solides les Lonely Dogs, car on en a connu des groupes qui après un 1er disque brillement réussit ont sombré. Mais pas eux. Dès la pochette on pourrait presque s’en douter.
Les 4 musiciens ont musclé leur jeu dans tous les secteurs pour proposer un album encore plus aboutit. Toujours impeccables sur leurs fondamentaux Rock éternel à guitares joué avec class et mélodies (façon Dogs / Only Ones) ils se nourrissent d’autres références pour satisfaire nos âmes et nos oreilles qui en ont pourtant vu et entendues d’autres…
BRILLANT !
[BT]


La NOUVELLE REVUE INSTRUCTIVE n°1
36 pages imprimées couleures, 6 euros port compris
Le n°0 était plutôt intéressant, et celui-ci également !
J’ai du mal avec le ton rigolard et ‘décalé’ qu’on retrouve dans l’interview Frustration ‘qu’en pensent leurs proches ?’ et dans celle des Howlin’ Jaws. Mais ça c’est vraiment une tendance lourde chez moi : l’humour et le Rock en France je trouve ça toujours lourdingue.
Ce qui est le plus intéressant dans La Nouvelle Revue Instructive se sont les papiers qui font découvrir ou redécouvrir, et là ils ont la main heureuse ! See No Evils, le retour des Corduroy, James Jamerson, un excellent papier sur Alain Kan, un plus convenu sur le meilleur groupe de tous les temps (ça c’est mon avis) The WHO. Et aussi le 2ème pole fort de ce numéro : une rencontre avec le Cinéaste Rocker Marc Laguna (le hurleur de La Muerte, rien de moins).
Plus deux BDs et un papier sur le Projet Serpo.
Des gens de goût qui font un fanzine joli et dégotent souvent de très bons sujets !

[BT]

mardi 22 novembre 2016

Chronique : RISING STEEL + The ZEMBLAS + ASTRAL SON + HYSTERY CALL



RISING STEEL
Warlord, CD, Digital
Autoproduction
Le 1er album du groupe est énorme ! Je l’ai acheté le jour de sa sortie, dans quelques semaines la chronique sera à lire ici, en attendant et pour re voici celle de leur 1er mini album pour vous préparer à leur concert :
Constitué de 5 musiciens ayant un lourd passé dans la scène Metal (mais pas que) ce groupe récemment formé démontrent d’entrée de jeux avec ce 1er mini album où il veut aller. True Heavy Metal dans la grande tradition des années 80. Ecole anglaise, mais avec des éléments venant de ce qui s’est fait d’excellent dans le genre à travers le monde depuis (Usa, Allemagne, Suède…) mais les frenchies prouvent qu’ils ne sont pas des manches et qu’ils savent y faire ! 
4 titres puissants et mélodiques à la fois qui démontre une déjà forte personnalité grâce à un rythmique qui sort un peu des standards du genre du fait de son batteur qui n’est pas issu de la culture Metal et qui apporte un jeu moins stéréotypé que la moyenne. Grace à 2 guitaristes qui élèvent leur jeu au niveau d’excellence indispensable pour ne pas paraitre ridicule dans le genre. Grâce au chant particulier, légèrement éraillé qui n’est pas sans évoquer (mais sans copier) Kyle Thomas de Trouble. Grâce à une production massive, forcément !
Ceux qui n’aiment pas ça parleront de clichés, les fans les plus exigeants répondront : classiques. A vous de choisir votre camp !
[BT]
En concert : Vendredi 25 Novembre : Triple Release Party, avec : NIGHTMARE (Légendes du Heavy Metal) + RISING STEEL (True Heavy Metal) + CHARLIE’S FRONTIER FUN TOWN (Stoner), à La Belle Electrique, à Grenoble


The ZEMBLAS
Better call Soul!, LP
F.F.Fascination / Dangerhouse Skylab / Ave The Sound
Vu le pied que je prends à écouter leur 1er album, c’est peu dire que j’attendais le nouvel opus des Zemblas avec bien plus que de l’impatience !
Et quand je l’écoute je suis totalement récompensé !
Avec leur R&B / Soul 60’s une fois encore ils réussissent à faire bouger mon bassin en rythme !
Avec leur pédigrée ça n’est pas étonnant mais ce que je trouve formidable dans cet album et ce qui les distingue du tout venant du revival Soul c’est l’esprit Rock qui sous-tend cette musique. La rendant bien serrée et tendue comme il sied. Cependant pas de doute ici il s’agit bien de Rhythm & Blues dans l’esprit original, mais pas scolaire pour 2 sous. Des références, pas la révérence.
Je trouve ce nouvel album plus souple, détendu et léger que le précédent. Mais pas du tout poids léger. Les gars savent faire saillir leur muscle quand il le faut. Mais également jouer onctueux quand c’est nécessaire.
Bref : The Zemblas = grands pourvoyeurs de kiff !
[BT]


ASTRAL SON
Mind’s Eye, LP, CD
Sulatron Rds / Hradspin
Splendide album ! Dans un sens complet : 8 titres en 44mn qui s’enchainent, se complètent, se déversent les uns dans les autres pour former un tout ! Non seulement un album mais une pièce de musique aussi vibrante de bout en bout qui la rend passionnante à suivre, à découvrir de plus en plus à chaque écoute. Et comme cet album est : beau, planant, léger, puissant, tendu, aérien, parfois plombé, riche vaste et ultra attachant.
Ce 2ème album du multi instrumentiste hollandais joue avec les codes du Néo Psyché, ajoutant du Kraut, un rien de Heavy 70’s, un poil de Noisy cotonneuse 90… avec beaucoup de talent pour tisser avec les différentes cordes à son arc une musique qui pourrait même illustrer un film qui serait à mi-chemin de l’anticipation et de la fantasy… Une belle belle réussite !
[BT]


HYSTERY CALL
Road movie, CD, Digital
Autoproduction
Il tape fort et précis d’entrée ce nouvel album des survivants du Rock lyonnais. Avec un patronyme comme le leur tu ne peux pas rester dans la demie mesure, cependant il est loin le groupe étiqueté Psychobilly des débuts (20 ans déjà). Cependant ils sont toujours verts ! Très verts même. Avec ce gros son qui tire un peu vers le Stoner mais sans les clichés et où s’entend beaucoup leu amour pour le Rock’n’Roll des pionniers !
Ce n’est pas commun un groupe qui est capable de vous balancer 13 titres comme ça d’un coup en pleine gueule ! 13 chansons qui s’accrochent à vos oreilles et à ce qui reste de votre cervelet. D’autant que cet album est scientifiquement conçu pour un impact maximal ! 5 premiers titres hyper impactant et puissants puis des chansons plus calmes avec une vraie variation de rythmes… plus l’alternance et / ou l’entremêlement des voix d’homme et de femmes enrichisse une musique qui est plus variée que ce à quoi on s’attend de prime abord.
Un album grandement réussit. Oh oui !
[BT]


lundi 21 novembre 2016

Chronique : JOY + DATURA 4 + The FADEAWAYS


 JOY
Ride along, LP, CD, Digital
Tee Pee Rds
Ça c’est un album comme j’aime : avec une grosse niak et un putain de son chaud ! Notamment celui de l’orgue, entre Garage 60’s et Hammond 70’s.
J’avais raté la sortie de ce 2ème album en Avril (tout comme celle du 1er) et c’est parce que ce Super groupe est venu tourner en Europe que je me suis penché sur son cas. Gros CV (avec des membres de Earthless, Sacri Monti et Radio Moscow) mais Joy est bien plus qu’un side project parmi d’autres. Voici un VRAI album de Heavy Rock 70’s chaud et généreux avec gros son d’orgue, et beaucoup de guitare comme on s’y attend et comme il se doit. Donc faut pas être réfractaire aux tricotages Heavy Blues volubiles mais comme derrière il y a une section rythmique qui assure façon Cream : ça régal pissement sans devenir trop branlette vaine.
Ecoutez leur version de ‘Certificated Blues’ de ZZ Top et vous découvrirez de quoi Joy est capables : un bon uppercut pour vos oreilles. Et comme sur leurs compos ils ne sont pas en reste voilà pourquoi j’adore me faire griffer par leur riffs, effets soniques et duels guitare / orgue / rythmique (oui oui un duel à 3…). Clairement sur cet album il n’y a rien à jeter, d’autant que Joy ils sont aussi capables d’être ultra intense même quand ils se la jouent quasi acoustique.
Bien sûr ils n’apportent rien de nouveau mais ils assurent plus qu’à fond dans leur genre !
[BT]


DATURA 4
Hairy mountain, LP, Cd, Digital
Alive Rds
Évidement avec ce 2ème album le quatuor australien ne bénéficie plus de l’effet de surprise qui m’avait fait tombé amoureux immédiatement de leur Stoner Power Pop (pour faire bonne mesure ajoutez un peu de Rock des grands espaces brulé par le soleil).
D’autant que ce Hairy Mountain montre une certaine évolution dans leur musique qui tire un poil plus vers une certaine idée du Blues Rock (toujours matinée de Pop) et vers un peu de Swamp Rock. De quoi légèrement me déstabilisé, mais aussi d’étendre la palette musicale et donc d’intrigué encore plus…
J’adore le travail des 2 guitares (Dom Mariani et Greg Hitchcok) qui s’entremêlent joliment, elles ne sont pas avares d’effets mais sans jamais trop en faire tant elles sont au service de la trame mélodique.
L’alternance des 2 chants est un apport rafraichissant et décisif pour rendre cet album merveilleusement roboratif, mais qui ne bourre jamais.
Autant vous dire que la prod’ d’orfèvre magnifie les compos et met en relief la brillance de l’interprétation !
Bref encore une grande œuvre mais de la part de gens aussi talentueux on n’en attendait pas moins !
[BT]


The FADEAWAYS
Teenage hitsville !!, LP
Soundflat Rds
Attention ce LP tourne en 45 tours, donc ç ava vite mais surtout le son (rought & tought) est magnifié par la gravure ultra puissante et précise !
Le trio japonais furieux (pléonasme) réactive le meilleur de la scène Garage Punk des 90’s grâce à son entrain et sa capacité à rappeler à tous qu’avoir une grosse paire de couilles est primordial pour que cette musique SOIT pleinement !
Manifestement ils ont écoutez les bons disques (Back From The Grave, Teenage Shutdown…) et en ont tiré ce qu’il y a de mieux : des compos furieuses interprétées avec fureur. Dans le Rock aseptisé actuel ça fait du bien aux oreilles et au cœur !
Ça n’a pas la prétention d’inventer quoique ce soit mais par contre quel pied !!!
[BT]


lundi 7 novembre 2016

Chronique : DUCHESS SAYS + LOW CULTURE + QUETZAL SNAKES



DUCHESS SAYS
Sciences nouvelles, LP, CD, Digital
Slovenly Rds
Ce 3ème album commence par des notes de synthé rappelant ‘Get a grip on yourself’ ce qui situe bien ce disque. Imaginez de jeunes Stranglers vindicatifs  drivés par la voix énervée et / douce d’une chanteuse.
Synth Punk parfois désincarné, froid et mécanique, parfois très Punk brutaliste / bruitiste. L’ambiance baigne dans les froidures 80’s, parfois lardées de fulgurances Noisy 90. Avec aussi des passages presque Post Rock. Donc une musique variée mais dans une ambiance homogène et au service de super titres réellement accrocheurs.
[BT]
En concert : Mercredi 23 Novembre : DUCHESS SAYS  (Electro Pst Punk Slovenly Rds, Canada) + LE PRINCE HARRY (Synth Punk, Belgique), au Marché Gare, à Lyon


LOW CULTURE
Place to hide, LP
Dirtnap Rds
2ème album pour ces américains. Proto Indie Rock mi 80 pour la fraicheur et l’innocence fauchée.
Plus Pop Punk très teinté de Pop Core, et même de la Power Pop et un peu de Punk 77… enchainement de titres trépidants tirant parfois jusqu’au Punk Garage Punk. Cependant la mélodie (vocale et / ou guitares) est prépondérante. Toujours. Primordiale pour magnifier les tempos enlevés. Voilà qui rend cet album sexy et enthousiasment de bout en bout. D’autant qu’il est vraiment très bien construit qui en maximise l’impact !
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QUETZAL SNAKES
Cult of deafstruction,
Transfuges / Modulor
Ces gars-là aiment bien le format mini album. Ici on a 6 titres pour 21 mn bien soniques.
Avec leur 3 guitares les marseillais se situent aux confluences de pas mal de style musicaux. Toujours avec un pied dedans et un dehors. Ce qui leur permet de continuer de creuser leur sillon perso sans se sentir trop contraint par un moule rigide.
Un peu Noisy, un peu Psyché, pas mal d’Indie Rock, un peu de Shoegaze, un peu 90’s, un peu Pop, un peu froid… beaucoup Quetzal Snakes !
Mélodieux mais rugueux aussi. Brouillon quand nécessaire, mais également précis. Capable de convoquer les forces telluriques et des mélodies lumineuses les Quetzal Snakes lient le tout dans leur musique pour le plaisir des oreilles avec un charme à chaque fois renouvelé !
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samedi 5 novembre 2016

Chronique : SHERPA + BONE MACHINE + MARK E. SMITH



SHERPA
Tanzlinde, LP, CD
Sulatron Rds
Une des très belles choses avec Sulatron Rds (en plus de défendre un univers musical aventureux depuis de longues années) c’est la qualité des oreilles du boss !
Et ce 1er album des italiens Néo Psyché de Sherpa vient une fois de plus vérifier son talent de découvreur.
Voici un long, beau et exigent disque, qui saura récompenser largement les vrais amoureux de musique qui seront suffisamment patient pour se laisser submerger assez longtemps par les beautés aériennes de ses mélopées et mélodies.
Inspiré par une tradition Psyché Weird Folk 60’s britannique, par des mélodies venues de l’Est (au sens le plus large, proche et lointain), la Pop musique de toutes les bonnes époques, les formes anciennes de chants, le Kraut 70’s et l’Indie Rock, Sherpa propose une musique rare, profonde qui touchera ceux qui ont encore une âme enfouie en eux !
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The BONE MACHINE
Sotto questo cielo nero, LP, CD, Digital
Area Pirata / Billy’s Bones
Dès l’enchainement des trois premiers titres vous êtes attrapé par cet album. Son charme vénéneux vous enferme en lui. Rockabilly bien secoué, Swamp Rock trépidant avec une bonne grosse dose de Garage dans tout ça, limite Psycho, et un chant en italien parfaitement raccord pour ce type de musique !
Mais le plus intéressant dans cet album c’est que les Bone Machine se nourrissent d’autres choses : Mariachi, BO de western spaghetti… et nous voici dans une œuvre bien loin des trucs faciles directs et tout balisés, mais au contraire on entend ici des choses qui aère les revivalismes trop poussiéreux et rances.
Pour résultat : un album qui s’écoute de part en part avec attention et excitation ! Et surtout très souvent avec son fort goût de reviens-y !!!
[BT]


MARK E. SMITH
Renégat
Le Serpent à Plumes, 270 pages, 21 euros
Droit dans ses bottes le gars, fidèle à une certaine idée qu’on peut se faire de lui : libre, ne pardonnant rien, et ne regrettant (presque) rien. Persuadé d’avoir raison contre tout et tous…
Ces ‘mémoires’ publiées en 2006 et traduite (pour une fois très bien, sans doute la traductrice connaissait-elle le sujet avant, et n’a-t-elle pas été payée au rabais) en français sont hyper attachantes !
Notamment parce qu’on n’a pas trop d’épanchements misérabilistes sur son enfance ou ses périodes les plus down (même s’il ne les cache pas). Pas non plus de chronologies fastidieuses. Beaucoup de coq à l’âne au fil de l’inspiration toujours aussi iconoclaste du monsieur. Dans un style enlevé et vif assez éloigné de son débit vocal. Avec une personnalité ultra forte, comme on s’en doute quand on aime The Fall !
Ne vous laissez pas abuser par le bandeau qui accompagne ce bouquin : oui ce livre est drôle, mais surtout il vaut beaucoup plus que cette étiquette de bouquin marrant.
Evidement avoir un peu d’intérêt pour la musique de The Fall n’est pas inutile. Mais pas indispensable non plus. Dans la mesure où j’ai en permanence un de leurs albums dans mon player c'est un vrai régal de mettre la bande son qui convient à la lecture. Et en plus ça en fait découvrir d’autres !

[BT]

mardi 1 novembre 2016

Chronique : DUSTROY + PACK AD + THE Q + BARBACANS



DUSTROY
Star in the grey sky, sortie le 5 novembre
autoproduction
Ben il aura été long à venir ce 1er album de Dustroy (beaucoup de changements de personnels expliquent la lenteur du processus) mais ça valait vraiment le coup d’avoir attendu autant, vu que ce disque est bien au-dessus de ce qu’on pouvait attendre à l’écoute de leurs précédents enregistrements (qui étaient pourtant loin d’être nuls).
Avec cet album Dustroy se range dans la catégorie Stoner Metal rampant (si tant est que cela existe). Une musique bien Heavy grâce à la frappe lourde de leur batteur. D’ailleurs sur ce disque la rythmique est primordiale est bien reconnaissable du fait du son limite Batcave / Post Punk Wave du bassiste qui augmente le côté sombre et mélancolique de la musique de Dustroy. 
Une sensation renforcée par le côté parlé – chanté de la voix qui parfois s’étire jusqu’aux lamentations.
Et sur ces mid tempo le travail des guitares est saisissant avec un équilibre et une précision qui n’est pas pour rien dans la réussite de cet album !!!
[BT]
En concert : Samedi 5 Novembre : DUSTROY (Stoner, release party) + GOATFATHER (Greasy Stoner) + VERCORS (Post Metal) + ATOMIC BOMB’S ASS BRIDGE CLUB (covers), à l’Ampérage à Grenoble


The PACK AD
Positive Thinking, Lp, CD, Digital
Cornflakes Zoo
Voilà un album qui commence avec des titres bien fichus, sympathiques, mais au bout de 4 de suites j’en viens à me dire que le duo à un peu perdu de la fraicheur de ses premiers albums.
Et puis arrive le titre 5 suivit d’une pléthore de formidables chansons jusqu’à la fin. DE quoi me faire réviser mon jugement, et rappuyer sur play un paquet de fois…
Additionnant sa formule duo batterie guitare Garage Blues Punk de pas mal d’Indie Rock 90 les filles de The Pack AD se renouvellent joliment et, surtout pondent une grosse poigné de chansons merveilleuses avec un riffing qui nous sort des sentiers rebattus et où le travail sur les rythmes de batterie est drôlement bien torché !
[BT]
ATTENTION CONCERT annulé : Mardi 8 Novembre : The PACK AD (Indie Garage Rock, Usa) + Guest, au Sonic, à Lyon


The Q
The nation’s recreation, CD, Digital
Detour Rds
Ce trio anglais sévit déjà depuis un gros paquet d’année dans la scène Néo Mod (et ils ont tout ce qu’il faut là où il faut pour ça) mais voici seulement leur 4ème apparition sur disque (si on compte les 2 compilations auxquelles ils avaient participé il y a déjà un bail). Il a fallu patienter longtemps pour cet album, mais quelle réussite !
Nous voici en présence de 11 chansons directes et tendues, entrecoupées de titres plus en rondeurs et en cuivres pour faire danser dans les rallyes.
Bien sûr on peut penser aux Jam de la dernière période mais agréments d’éléments plus récents ; En fait The Q n’auraient pas dépareillés durant la Brit Pop et ils intègrent quelques éléments Power Pop Us et même lorgnent vers le Costello des jeunes années. Bref un max d’ingrédients de très haute qualité interviennent dans cette musique.
Ce qui donne un disque qui est bien loin d’être une énième resucée de la scène Revival Mod tant The Q agrémente sa musique de passages délicatement Psyché Pop Indie et parfois Soul. Leur objectif : écrire des chansons mémorables et qui font bouger les fesses. Ils y parviennent parfaitement tout au long de cet album idéalement équilibré qui est tout à la fois une usine à tubes et un ensemble cohérent !
[BT]


The BARBACANS
A monstrous self-portrait, LP, Digital
Area Pirata / Boss Hoss Rds / Coypu Rec
Ah ben voilà, du bon vieux 60’s Garage Punk comme j’aime, où l’orgue se taille la part du lion. Et aussi le saxo sur un bon paquet de titres. Car les Barbacans penchent vers le versant R&B, mais pas que, avec aussi une bonne touche de Pop un peu aérienne dans leur Garage. Les compos sont très précises et follement réussies (comme c’est le cas sur les meilleurs albums de Power Pop, un ‘genre’ qui transpire ici par moment).
L’interprétation reste musclée car jamais les Barbacans oublient qu’ils sont un groupe de ROCK et ce quel que soit la case dans laquelle on voudrait les faire rentrer…
Si les Barbacans sont indéniablement un groupe revivaliste ils ne se donnent pas de bornes fixes et balancent des chansons euphorisantes tout au long de cet album qui me bote à fond. Sur ce 3ème album les italiens jouent avec les références mais se situent le plus souvent un pas à côté des clichés ce qui rend le disque super intéressant même après plus de 10 écoutes. Ici tout est plus fin qu’une première impression rapide peut donner. Que ce soit la pochette, ou le son de l’orgue si on se penche vraiment sur la question alors ça vous saute aux yeux et aux oreilles !
[BT]