vendredi 30 mars 2018

Chronique : MAGIC CITY TRIO + BURNING HEADS + CHRISTEL MOUCHARD




The MAGIC CITY TRIO
Americana Arkana, LP, CD
Kailua Recordings
La première chanson de cet album rappel pas mal le mood qui baignait l’album de Lee Hazlewood & Ann-Margret, à la fois par le mélange des voix masculine et féminine, ainsi que pour l’ambiance musicale très western cabaret. D’ailleurs, et ce n’est pas une surprise (ni une exagération) le Magic City Trio définit sa musique comme étant dans la tradition Southern Gothic.
Je suis sous leur charme depuis leurs premiers enregistrements et ce n’est pas cet album qui va me décevoir. Au contraire ! Ils/elle ont étendu leur spectre musical d’un peu de cuivres mariachi (mais sans clichés). Car si le trio londonien aime la Country Music on est loin du revivalisme bien appris, appliqué et le doigt bêtement sur la couture.
Le respect oui, la naphtaline non !
Comme ici on ne se moque pas de l’auditeur la version vinyle est vendue avec le CD un gros livret de 16 pages, et de la même façon cet album est richement enluminé : mélodies, voix multiples et mixtes, instrumentation étendue (cordes, pedal-steel, cuivres, piano, banjo…) et le tout aboutit à une très grande beauté.
Folk ? Hillbilly ? Country & Western ? Swing ? Americana ? Ben oui tout ça et plus encore avec le Magic City Trio ! Mais les étiquettes on s’en fout, ce qui compte le plus se sont 10 vraies belles chansons, aux moods, rythmes et ambiances variées, idéales pour les voyages mentales. Un ravissement pour les oreilles et le cœur, voir même plus. L’âme ?
[BT]


BURNING HEADS
Live 1999, KXLU 88.9 FM Los Angeles, CD, Digital
Ninteen Something
Brillante idée de rééditer ce live des Burning Heads ! D’une part car il est primordial de dire et de redire à quelle point nous avons été (et sommes toujours) chanceux d’avoir dans ce pays un des tout meilleur groupe de la scène Hard Core Melo mondiale ! Et que par bonheur ils ont été très actifs tout au long de leur carrière durant laquelle ils n’ont jamais commis de faute de goûts, ont été une inspiration et une aide pour de nombreux groupes d’ici. Et comme on est vraiment vraiment chanceux les Burning Heads sont toujours aussi actifs et toujours un exemple ! https://www.facebook.com/burningheads
Bon alors ce live de 1999 ? J’avoue que je l’adore par son côté sec et cru qui rappel bien ce que sont les Burning sur scène, le tout avec un son qui accroche l’oreille. Cru tout en étant clair & puissant !
Putain ouai il le fait ce disque, et je comprends pourquoi il fallait le rééditer !
Une vraie gifle pour tous les cons qui ne jurent que par les groupes ricains…
De ce côté de l’Atlantique aussi on sait y faire. Et en plus les Burning Heads eux ont une vraie personnalité ! Un must !!!
[BT]
En concert : Samedi 7 Avril : Festiv’Arts, avec : BURNING HEADS (légendes du Hard Core mélodique) + LOS K SOS (Ska Punk & démagogie) + ESTELLE MEY & PARANOID CATS (Grunge Garage), Esplanade François Mittérand, à Grenoble. Gratuit.


CHRISTEL MOUCHARD
Gertrude Bell, archéologue, aventurière, agent secret
Le Livre de Poche 207, 376 pages, 7,60 euros
Depuis l’embrasement qu’à produit chez moi la lecture de ‘Boussole’ de Mathias Enard j’ai beaucoup visité de façon textuelle (biographies, récits, romans, essais…) les territoires de ce qui fut l’Empire Ottoman, ce Moyen Orient étendu et agité qui bourdonne encore, et toujours…
Grâce à ces lectures j’avais déjà croisé une poignée des personnages qui apparaissent dans cette biographie, que son titre décrit parfaitement. Et par là même j’avais quelques notions concernant la vie de Gertrude Bell…
Mais rien ne me préparait à cette subjugation !
Ce livre m’a embarqué avec lui.
Tout d’abord pour son sujet. En effet je suis tombé amoureux de cette anglaise pure produit de la grande bourgeoisie industrieuse et libérale de l’ère victorienne. À la fois totalement femme de son temps et tout autant en rupture avec son monde et son époque parce que très en avance (diplômé d’Oxford dans un temps où les filles ne faisaient pas d’études supérieures), aventurière solitaire dans un moment où les jeunes femmes sont chapeautées par un chaperon. Et toujours élégante, partout, tout le temps.
Je suis également en amour pour ce livre, sa brillante construction, sa fine analyse du temps, des mœurs, et, du cœur de son sujet. Erudition et style. L’intelligence de la forme et de la formulation. La beauté  des mots sans la pédanterie. Le souffle : du vent du désert mais aussi de l’élan vital.
La formule est éculé mais elle est vraie : ça se lit comme un roman. Ce qui est bien normal : si on décide de raconter une de ces personnalités bigger than life c’est évidemment pour cela.
L’étude de Christel Mouchard est plus qu’une biographie, tellement plus qu’un hommage à une vie passée : c’est une Œuvre sur une Œuvre !
Et un de ces précieux moments de lecteurs.
[BT]

lundi 26 mars 2018

Chronique : THOUSAND + DUCK DUCK GREY DUCK + TRIPTIDES + LAURENCE WASSER




THOUSAND
Le tunnel végétal, LP, CD, Digital
Talitres
Alors celui-là il avait tout pour que je le déteste. Mais au final je suis subjugué, emballé, fasciné par la mue de Thousand.
Sur ce nouvel album Stéphane Milochevitch et sa bande de musiciens réussissent la fission totale entre une certaine idée de la chanson française de qualité, les traditions Indie Folk, Pop et Rock anglo-américaine et une vision ultra moderne de la musique ! Le tout produisant une œuvre qui tarte la concurrence (de pretty Pretto et con-sort) et devrait envahir la bande FM si celle-ci ne s’était pas abaissée à ce qu’elle est devenue.
Abandonnant l’anglais pour raconter les histoires de la mélancolie ultra moderne, de défonce et de défonces, d’amours multiples et ratées, de solitude, d’ennui et de trop plein…
Le monde tel qu’il ne va plus.
Mais plutôt que de se laisser aller à la chanson à texte, Thousand offre ici la démonstration que si quand on chante en français il faut être capable d’écrire de vrais bons textes, il est aussi primordiale que la musique soit à l’avenant ! Et dans ce Tunnel Végétal l’instrumentation est riche, variés, les mélodies prépondérante et la production tellement au-dessus que ce à quoi on nous contraint habituellement dans le domaine.
Existe-t-il un public pour ce genre d’œuvre ?
 Des fans d’Indie capable de ne pas bêtement se braquer contre ce qui chante en français. Et des fans de chansons d’ici qui sont susceptibles de se laisser submerger par la musique ?
Mystère.
Se serait à souhaiter tant nous voici en présence d’œuvre rare, mais que j’aimerai voir faire école, la MUSIQUE en sortirait forcément grandie !
[BT]


DUCK DUCK GREY DUCK
Traffic jam, 2LP, Digital
Casbah Rds / A Tree In A Field Rds
Le titre de ce double album du trio genevois est une déclaration d’intention. Les 25 chansons qu’ils proposent sur ce long et ambitieux double LP sont à la croisée des chemins de plusieurs influences musicales et de plusieurs continents (réels ou imaginaires).
Mélangeant Rock Garage, nouvelle Pop Indie africanisante, Surf, Funk, Pop, Cajun… dans une sorte de sono mondiale qui doit beaucoup à la Nouvelle Orléans, au Delta Blues à la Country du Sud profond, et aux racines des pionniers du Rock’n’Roll primitif, tout autant qu’aux plages californiennes, à la mer du Japon, aux plateaux de l’Atlas ou à ceux de l’Ethiopie, en passant par les cabarets de la Mitteleuropa et aux bouges malfamés de la méditerranée (Grèce et Turquie pour le Rebetiko, mais aussi le Liban, l’Egypte…), une certaine idée de la Pop française hyper ambitieuse...
Sans compter les univers musicaux qui n’existent que dans leur tête.
Si leur précédent disque était un exercice de style rétro, avec ce Traffic Jam les Duck Duck Grey Duck se décident à plonger leur musique dans le creuset mondialisé du monde dans lequel nous vivons maintenant. Et les morceaux chanté en français sont parmi les plus réussit de ce disque foisonnant (se situant aux mêmes hauteurs qualitatives que les Liminaňas).
Un album qui infuse longtemps.
[BT]
En concert : Jeudi 29 Mars : THEO LAWRENCE & The HEARTS (Indie New Americana) + DUCK DUCK GREY DUCK (Indie Blues Garage, Suisse), à La Source à Fontaine


TRIPTIDES
After glow, LP, CD, Digital
Requiem Pour Un Twister
Sixties Pop Psyché aérienne et nimbée de chœurs, pleine de mélodies rendues onctueuse par le jeu de la basse et des arrangements qui renvoient à la luxuriance des Zombies ou des Easybeats.
Triptides est bien dans une veine actuelle (Halasan Bazar et autres) qui n’a pas perdu les leçons des géniaux The Soundtrack Of Our Lives.
Et c’est tant mieux.
Assumant son côté rétro mais ne sentant pas pour autant le revivalisme rance, Triptides agglomère Shoegaze (discrète) Surf languide, Jangle Pop et Indie 90 dans sa musique typée Sixties mais pas rétrograde.
Le nouvel album vient de sortir, et ils sont en tournée !
[BT]
En concert : Jeudi 29 Mars : TRIPTIDES (Psych Folk Pop) + STRANGE CAGES (Indie Garage Post Psych Punk, Uk), à l’écurie, à Genève https://www.facebook.com/events/1912917612362884


LAURENCE WASSER
V, LP, K7, Digital
Atomic Bongos Rds
Jolie la pochette ! Et un poil à contre-courant du politiquement correct actuel (c’est toujours ça de pris !). Pour moi ce gars sort de nulle part, mais apparemment il a déjà sévit sous ce nom et dans au moins un autre projet…
11 titres en 19 mn. Enfin pour être précis je dirais : 8 véritables morceaux (entre 1’22 et 3’18) et 3 intertitres de moins de 30 secondes, pour ce (mini) album qui sort en 12’’ et en K7. Et qui me fait le maximum d’effets depuis un mois que je suis dessus !
Indie Rock 90 mais bien cra-cra, Bricolo Punk, Art Pop… tout ça mit dans un shaker et vraiment beaucoup secoué ! Laurence Wasser produit une musique bien comme j’aime, tendue, avec des moments qui grattent l’oreille, ou qui pourrait être dans un esprit Garage car riche en mélodie R’n’R… De celles qui sont simples et tiennent au ventre ! J’aime énormément ce beau petit objet parce qu’il est gentiment fêlé, qu’il cogne juste et fort, s’étend parfois jusqu’au Morricone crépusculaire, sait être précis et minutieux dans sa folie (ou apparemment il y a une Method).
J’avoue bien craquer sur ce disque blitzkrieg qui sait être languide dans certains morceaux ou nerveux, jamais propret, qui prend son temps sans aller mais reste concis et court !
[BT]
En concert : Dimanche 1er Avril : LAURENCE WASSER (Alt Garage Rock Post Indie Punk), au Saint Antoine, à Mâcon
Et :
Mercredi 4 Avril : LAURENCE WASSER (Alt Garage Rock Post Indie Punk) + ACTION BEAAT (Indie Rock Punk, Usa) + SISTER IODINE (Noise), à Grrrnd Zero, à Lyon


vendredi 23 mars 2018

Chronique : ROBYN HITCHCOCK + HOLD SATION + RUBBER EGGS




ROBYN HITCHCOCK
S/t, LP, CD, Digital
Yep Roc Rds
C’est en le découvrant sur la couverture du n°145 de Abus Dangereux (http://abusdangereux.net  disponible à Grenoble chez Disco Rama 11 Rue Beyle Stendhal), en lisant le long est passionnant entretient avec Cathi Mini et en écoutant le titre sur le CD sampler qui l’accompagne que je me suis rendu compte que comme beaucoup ici il y avait bien longtemps que je n’avais pas acheté un album du Monsieur.
Avec cet album éponyme Robyn Hitchcock vient relever les compteurs et mettre à l’amende les minets du (des) revival psychédélique ! Et il démontre ici bien plus que sa légitimité et son antériorité sur la question : il déballe une collection de titres à faire pâlir d’envie n’importe quel compositeur.
10 nouvelles chansons comme des moments d’éternité suspendues au-dessus de la couche de nuages nauséabonde du monde actuel. Et les écoutes sont euphorisantes à se demander pourquoi parfois je perds autant de temps à écouter de nouveautés quelconques (si vous saviez combien de disques insignifiants passent entre mes oreilles pour que j’en extrais les quelques perles qui sont ici chroniquées…). Résultat : depuis que j’ai plongé dans cet album j’alterne son écoute avec les précédents qui sont en ma possession. De quoi illuminer la vie !
Vous aimez la Pop dans toute sa splendeur ? Robyn Hitchcock aussi, et, plus que tout il sait l’écrire et la chanter !!! Un peu Sixties, un peu Paisley, un peu Folk, un peu Country, un peu Psyché… totalement Robyn Hitchcock. Et dans sa meilleure cuvée !
[BT]


HOLD STATION
Dawn of a new day, CD, Digital
Autoproduction
Déjà le 1er album du quatuor grenoblois était une révélation, ce 2ème est plus qu’une confirmation ! Entre les 2 les Hold Station sont parti en tournée à travers l’Est de l’Europe, et également en Espagne, ce qui semble leur avoir beaucoup apporté en matière de maturité en tant que groupe.
Pour ce 2ème effort ils ont fait confiance au même ingénieur du son et ils sont partis enregistrer dans une maison retirée de tout pour être totalement immergé dans leur musique.
8 titres en 38 mn, Hold Station aime donner du temps au temps pour laisser s’installer les ambiances, mais sans se répandre ! Sur ce Dawn Of A New Day il y a plein de détails dans les chansons qui se révèlent au fil des écoutes, ça rend chaque passage sur votre platine totalement intéressant et renouvelle le plaisir de l’écoute !
Indie Blues languide, Heavy Psyché posé… les Hold Station ne veulent pas s’enfermer dans un style, un type de rythmique ou d’ambiance. D’ailleurs ceux-ci / celles-ci évoluent souvent au sein de leurs chansons… Depuis leur 1er album il s’est ajouté des éléments à leur musique (chœurs, mélodies façon mittleuropa, moyen orient, tuareg blues…) et c’est ainsi que les voici revenir avec un nouveau bébé encore plus réussit !
[BT]
En concert : Mercredi 28 Mars : HOLD STATION (Heavy Psyché Blues) + RUBBER EGGS (Garage Rock Sixties, Palerme), au 102, rue d’Alembert, à Grenoble


RUBBER EGGS
EP, CD, Digital
Autoproduction
La formule Orgue / Basse / Batterie chant produit ici quelque chose d’assez inattendu.
Un mélange de Garage Psych Punk bien dans la tradition 60’s et Revival 80 mais très mâtiné par le Psyché Prog italien des 70’s et 80’s (m’étonnerait pas qu’ils écoutent No Strange par exemple mais pas seulement). On trouve aussi une petite touche Heavy 70’s bien tempérée par l’esprit et les mélodies très marquées 60’s. Un petit relent Weird Folk, une louchée d’Indie narcotique 80 (Spacement 3 / My Bloody Valentine). En plus certains membres ont joué du Post Rock donc ils ne sont pas bloqué dans le passé (la preuve ils mettaient récemment en téléchargement gratuit une cover de Of Montreal).
Résultat on a un travail sur le son précis, compact, pas du tout passéiste (avec utilisation de sonorités de claviers variées) et une mise en valeur de la voix de Davide Orsi qui tient également l’orgue. Cette voix masculine se teinte souvent d’intonations féminines ce qui colore et enrichie leur musique !
Rubber Eggs revendique aussi comme influences The Cure (ça peut s’entendre un peu sur le 4ème et dernier titre de ce EP) et aussi Sabbath & Led Zep’ (là c’est plus par touches pointillistes) une sorte de grand écart dont le point médian serait le Garage Prog Psyché Punk…
Une incroyable découvert que ces RUBBER EGGS ! Depuis 2012 ils ont autoproduit de nombreux bootlegs à écouter sur leur bandcamp…
[BT]
En plus du mercredi 28 mars au 102 à Grenoble avec HOLD SATION
En concert : Jeudi 29 Mars : RUBBER EGGS (Garage Psyché excellent, Palerme) + The BAD PELICANS (Surf Punk) + CHATEAU LAGOURDE (60’s Pop), au Farmer, à Lyon
Et :
Vendredi 30 Mars : RUBBER EGGS (Garage Rock Sixties, Palerme) + JALA (Rock), au Point Bar, à Paladru (38)
https://www.facebook.com/events/225003434718072/ 





mardi 20 mars 2018

Chronique : BUCK + MUDWEISER + COWBOYS FROM OUTERSPACE + PETER FLEMING





BUCK
Live, LP, Digital
Beast Rds
Si un disque c’est un tout alors ce live répond parfaitement à l’idée d’une œuvre ! Le logo, le nom, la pochette, l’option de l’enregistrement en live, le son âpre, gras et tellement vivant, la formule en duo Garage Blues Trash, en version batterie et basse + chant, et, bien sûr, les compositions !
Imaginez le Tom Waits de la période New York underground barré, La Muerte, et des ambiances à la Washington Dead cats (dépouillé des oripeaux Psychobilly) qui fusionnent dans la lave d’un Blues terreux, poisseux, Noisy, qui aime de temps en temps copuler avec un sax qui viendrait du jazz free – noise rock.
Plus gras que gracieux, dans une période riche en aspartame un groupe qui n’a pas pur de faire fi de toute aseptisation c’est salvateur !
Ça ramone les conduits auditifs comme trop peu souvent ces derniers temps. Mais Buck ne s’en content pas et produit aussi du bruit qui a un peu de sens et surtout qui a une vraie dimension musicale avec des titres qui s’écoutent et se réécoutent avec un gros sentiment de satiété ! J’aime !!!!
[BT]



MUDWEISER
So, said the snake, LP, CD, Digital
Head Rds / La Baleine
Voici un album purement immersif ! Plus on est plongé dedans plus on s’y noie (de bonheur). Comme des sables mouvants qui vous engloutissent la musique des Mudweiser est grasse et gluante !
Leur nom est une véritable déclaration d’intention ! Et la pochette de ce 3ème album vous met immédiatement dans l’ambiance ! Du Rock de cul-terreux du Sud profond (Montpellier comme une métaphore de Savannah…).
La chaleur qui suinte de leur Stoner / Southern Heavy Rock donne soif et fait honneur à leur patronyme !
Chez les Mudweiser on aime les riffs bien gras et on sait en pondre d’excellents ! A tel point que plus cet album avance moins il y a moyen de se le sortir de la tête ! Ça vous assomme comme un pack de 6 en plein cagnard, mais ça fait tellement de bien !
[BT]
En concert : Vendredi 23 Mars : MUDWEISER (Stoner) + WALNUT GROVE DC (Stoner Metal) + NOISS (Grunge), au Brin de Zinc, à Chambéry – Barberaz


COWBOYS FROM OUTER SPACE
Exile at the rising house, LP, CD
Relax O-Matic Rcds / Nova Express / Lollipop
Comme à chaque fois avec leurs albums (et je les ai tous) il me faut presque un an pour totalement rentrer dans un disque du trio marseillais (ça me fait le même effet avec les Dum Dum Boys dont j’attends le nouvel album ces jours-ci avec une grosse impatience). C’est sans doute ce qui me les rend si chère ! Car il me faut creuser creuser dans cet empilement de noirceur Noisy Blues Trash avant de voir la lumière.
Et c’est tellement plus intéressant comme expérience que tous ces disques kleenex…
En plus dans celui-ci il y a parfois des éléments qui font penser à un Bowie (très) enragé. La class, non ?
Est-ce que Marseille est une banlieue de New York ? Les Cowboys From Outer Space sont indéniablement des outsiders qui savent ce qu’ils veulent et font.
Ils vous saisissent par la main pour une balade mortelle au cœur du monstre urbain…
Souvent ont dit que les Cowboys sont le pendant français de Chrome Cranks, une sacré référence / comparaison dont ils ont toujours su s’en montrer digne tout en développant leur propre personnalité. Moi ils me font penser au niveau de l’intensité, de l’univers et de la noirceur à un croisement abâtardit entre La Muerte, The Raymen et Beasts of Bourbon. Rien que ça. Ce genre de références écraserait n’importe quel autre groupe mais pas les Cowboys From Outer Space qui se situent justement à cette hauteur-là !
Et ici on devrait en avoir plus conscience et en être tellement fier !
[BT]
En concert : Samedi 24 Mars : The MONSTERS (Trash-O-Billy, Voodoo Rhythm Rds) + COWBOYS FROM OUTERSPACE (Garage Noisy Blues) + JEAN MICHEL JARRET (Riot Grrrl) + DJ Von Kid, au C.B.G.C, à Gigors Et Lozeron (26)

PETER FLEMING
Courrier de Tartarie, 420 pages, 11,43 euros
Phébus libretto
Donc après l’enthousiasmant ‘Oasis interdites’ de Ella Maillart je me suis lancé dans ce ‘Courrier de Tartarie’ où son compagnon de voyage Peter Fleming narre le même périple à travers la Chine du Nord en 1935. Même parcours, même plaisir de lecture, style différent au possible.
Ayant une vraie facilité de plume on sent que l’auteur se plait à écrire. S’il a un vrai sens de la formule il n’en abuse jamais et le texte des chapitres et paragraphe est joliment composé sans que cela ne transparaisse. Par ailleurs, dans la meilleure tradition anglaise Peter Fleming pratique l’art de l’understatement. Ce qui rend la lecture si jubilatoire pour toute personne encore capable de lire ce qui est au-delà des mots. Ce qui en fonction de ses activités secrètes supposées d’agent de renseignement (en plus de correspondant du Times) est jubilatoire à lire, surtout les parties liées à l’exposé de la situation géopolitique de la région du Sin-Kiang et autres régions traversées. A noter qu’Ella Maillart fait elle aussi un tel exposé quasiment au même moment de son récit. Une analyse similaire de la situation géopolitique mais bien moins développée.
Concernant l’écriture, si Ella Maillart à un style sec et millimétré (mais tellement emballant) Peter Fleming manie une langue riche comme on en a, malheureusement, perdu l’usage. Son vocabulaire foisonnant mais sans fatuité, et au service de périphrases qui sont une belle immersion dans le voyage.
Cependant quand il s’agit d’être précis il sait y faire. Parfois même avec une vraie économie de mots.
Autre différence entre les 2 voyageurs : leur but. Ella Maillart part pour ce périple vers l’inconnu dans une sorte de quête d’ailleurs mais aussi de soi. Peter Fleming est lui en mission : pour le Times et pour sa Gracieuse Majesté. Et il parcourt ces 6000 km comme un  gentleman faisant une partie de chasse géante. Du moins c’est ce qu’une lecture superficielle pourrait laisser comme impression.
Et c’est une des réussites de ce récit d’allé plus loin et plus profond, bien au-delà des images et des mots !
Ce livre devrait être très prochainement réédité. Une brillante idée !
[BT]

samedi 17 mars 2018

Chronique : BARRENCE WHITFIELD + MARS RED SKY + The MONSTERS





BARRENCE WHITFIELD & The SAVAGES
Soul Flowers Of Titan, LP, CD, Digital
Bloodshots Rds / Differ-Ant
Quand on aime on ne compte pas… donc je ne sais plus à combien d’albums on est pour Barrence Whitfield et sa bande, mais je sais que le Plaisir est toujours là !
C’est vrai que la France a toujours été une terre d’accueil pour ce gang, et ce même quand l’inspiration fut moins présente… Mais là je peux vous dire que ce Soul Flowers Of Titan il est chaud comme la braise ! Et que les vétérans en remontrent à tous les minets Indie Psyché, Néo Soul, revival Garage actuels !
Les Savages sont là pour griffer ! Ça tombe bien on en redemande !
Pour le reste c’est la même recette mais tellement relevée et préparée avec soin que je me goinfre cet album avec régularité !!!
Toujours ce bon vieux R&B 60’s furieusement maltraité, mais avec Respect, et / ou Soulful comme et quand il faut ! La voix, le sax, la guitare, de grandes chansons, pas de doute c’est du Barrence Whitfield & The Savages grand cru !
Des concerts en France pour juin vont bientôt être annoncés !
[BT]
En concert : Mardi 22 Mai : BARRENCE WHITFIELD & The SAVAGES (60’s R&B, Usa), au Clapier, à Saint Etienne
https://www.facebook.com/events/423765114744832/


MARS RED SKY
Apex III (Praise For A Burning Soul), LP, CD, Digital
Listenable Rds
Si le précèdent était d’une approche / accroche immédiate avec son côté animal, incandescent. Ce Apex III fait lui plus appel à la réflexion, au cerveau (pour ceux qui ont encore quelque chose d’accroché entre les oreilles). Il creuse plus loin et profond en vous mais de façon méticuleuse, clinique.
Tirant parfois vers un certain univers qui pourrait évoquer Yes (en bien moins pompeusement pompeux) tout en explorant plus largement le Psyché Planant qui est son univers personnel  Mars Red Sky conçoit encore une œuvre palpitant de bout en bout.
Plus construit, toujours aussi intense !
Et au final incandescent comme le laisse entendre le titre. Avec beaucoup d’éléments très planant (les effets sur la guitare et les voix) avec une rythmique terriblement précise, un gros son de basse (mais pas en permanence) et un batteur au jeu très fin.
Plombant mais aérien.
D’ailleurs c’est bien ça qui fait l’unicité de Mars Red Sky : ce groupe vous ratatine par sa légèreté ! Totalement unique dans un segment musical sur saturé de groupes très conservateurs, les Mars Red Sky ont trouvé depuis leur début un truc hyper personnel (imaginé le ‘Deserter song’ de Mercury Rev joué avec des guitares plombées) qu’ils développent une fois de plus vers une direction passionnante, aventureuse sans devenir absconse. Hyper addictif !
[BT]
En concert : Mercredi 21 Mars : MARS RED SKY (Stoner aérien et génial) + RESTLESS (Stoner Garage), à Chambéry, au Brin de zinc
Et :
Jeudi 22 Mars : MARS RED SKY (Stoner aérien et génial) + DATCHA MANDALA (Heavy Blues Psyché), au Jack Jack, à Bron (69)


The MONSTERS
M, LP, CD, Digital
Voodoo Rhythm Rds
Cette jolie pochette pourrait faire croire qu’avec le temps les Monsters se sont calmés. Il n’en est rien ! Du tout ! Et dès l’enchainement des 2 premiers titres on comprend qu’une nouvelle fois on n’est pas là pour rire.
Car oui les Monsters balancent un nouvel album mais ils font ça comme un uppercut vers tout ce qui leur déplait, ici on est en plein Trash Primitive Garage Rock’n’Roll qui déglingue.
Le quatuor bernois ne sort pas un album uniquement pour commémorer les (presque)  30 ans de leur label, mais surtout parce qu’ils ont la rage et le feu sacré qui dévore leurs entrailles. Alors ils nous immergent dedans afin que l’on baigne dans leurs sucs gastriques pour ronger toutes nos résistances et nous faire adhérer à leur culte !
Un groupe comme les Monsters quand il publie un nouveau disque on se demande toujours si il va être à la hauteur de leurs meilleures œuvres. La réponse est : OUI trois fois OUI !
Et si vous ne connaissez pas leur univers musical sombre sale et rampant, Trash et excitant alors vous pouvez parfaitement démarrer par celui-ci pour vous laisser conquérir !
[BT]
En concert : Samedi 24 Mars : The MONSTERS (Trash-O-Billy, Voodoo Rhythm Rds) + COWBOYS FROM OUTERSPACE (Garage Noisy Blues) + JEAN MICHEL JARRET (Riot Grrrl) + DJ Von Kid, au C.B.G.C, à Gigors Et Lozeron (26)




lundi 12 mars 2018

Chronique :The NEEDS + J.C. SATAN + LONELY DOGS + COOPER




The NEEDS
The Most Elegant Hanged Men, CD,
Nova Express
Depuis leur 2ème album je suis accro aux Needs ! Et j’ai tous leurs disques (et j’ai même eux la chance et le privilège de les voir sur scène) ! Cependant bien que je sois accro à leur musique j’avais fini par faire une croix sur ce nouveau disque : enregistré en mars 2012, et mixé en avril 2014 par Lucas Trouble leur producteur fétiche qui comme à chaque fois joue de l’orgue(s) sur cet album. Evidement les vicissitudes de la vie et les décès ont ralentis énormément la sortie. En tout cas bien que le temps fut long la patience des fans est récompensée !
Si pas une fois dans leur carrière les Needs n’ont fait preuve de faiblesse ou de facilité dans leur discographie, je dois reconnaitre qu’à titre personnel je suis accro à ‘Songs From The Grave’ et ‘Santa Rita’. Donc après plus de 8 ans d’attente débarquer par surprise et balancer un album aussi emballant que ce The Most Elegant Hanged Men n’est pas un petit exploit !
Si les Needs pratiquent toujours une musique qui les distinguent de la masse (Garage Rock / Power Pop 90 / Indie Rock / Paisley Underground… sans nostalgie ni passéisme) créer une œuvre aussi sur le fil du rasoir entre mélancolie et euphorie est une belle chose !
[BT]
En concert : Vendredi 18 Mai : The NEEDS (60’s Rock classieux et excellent), au Farmer, à Lyon


J.C. SATÀN
Centaur Desir, LP, CD, Digital
Born Bad Rds / L’Autre Distribution
Une chanson comme ‘Centaur Desir’ est un tel tube qu’elle devrait être matraquée sur les ondes des radios musicales (si leurs programmateurs n’étaient pas les valets de l’Idiocratie). Il en est de même pour ‘No Brain No Shame’. En fait cet album regorge de GRANDES CHANSONS !
Après un album direct et tendu, revoici J.C. Satàn avec une nouvelle œuvre plus vaste, plus variée, et finalement plus intense. IMPRESSIONANT !
Depuis leur 1er album on sait que le gang franco-italien aime le bricolage. Et sur ce Centaur Desir ils/elles font la synthèse entre le Punk Garage et la Pop Indie Noisy, dans une perspective totalement actuelle ! Avec des sonorités de guitares et de claviers bien rugueuses mais qui n’écrasent jamais les thèmes des chansons dont on se souvient dès la première écoute et qui vous hantent longtemps. La production n’a rien de passéiste, mais ne sombre pas dans le côté policé et mièvre qui aseptise tant de disques actuels prétendument Rock.
Ici ça sent la sueur et la colère.
Les titres sont ambitieux mais ce ne sont pas des délires de zicos qui se pignolent. Homogénéité, puissance, frustration, et un attirail de mélodies et d’harmonies (notamment beaucoup de voix utilisées de façon diverses et complexes) qui rend cet album ultra percutant !
[BT]


The LONELY DOGS
2ème album pour ce quatuor qui avait démontré dès son 1er un énorme talent pour pondre des grandes chansons de Rock éternel ! Et qui avec ce 2ème opus enfonce le clou encore plus profond dans votre cervelet !!!
Ce qui apparait très vite c’est qu’il y a un gros travail sur les voix qui se posent sur des guitares imparables (une fois encore Jean Cat et son Rock On studio démontre qu’en Europe s’est le top niveau).
On se rend compte aussi très vite que la palette musicale des Lonely Dogs s’en enrichie en se penchant vers la Power Pop mais aussi parfois vers des refrains à la Ramones… Ils ne copient jamais mais jouent avec les références sans que jamais elles ne les écrasent.
Faut dire qu’ils ont les épaules solides les Lonely Dogs, car on en a connu des groupes qui après un 1er disque brillement réussit ont sombré. Mais pas eux. Dès la pochette on pourrait presque s’en douter.
Les 4 musiciens ont musclé leur jeu dans tous les secteurs pour proposer un album encore plus aboutit. Toujours impeccables sur leurs fondamentaux Rock éternel à guitares joué avec class et mélodies (façon Dogs / Only Ones) ils se nourrissent d’autres références pour satisfaire nos âmes et nos oreilles qui en ont pourtant vu et entendues d’autres…
BRILLANT !
[BT]
En concert : Vendredi 16 Mars : The LONELY DOGS (Rock with guitars, excellent), à l’Art-Ti-Cho, 62 cours Jean Jaures, à Grenoble


COOPER
1st EP, 10’’, Digital
Kicking Rds
Merde alors ils auront attend 25 ans de carrière pour sortir un EP les hollandaise de Cooper. Mais au vu du résultat ça valait la peine d’attendre !!!
Car si la pochette est sobre et efficace, les 8 chansons présentent sur ce 25 cm (vinyle transparent, vendu avec un code de téléchargement) sont des merveilles !
C’est de nouveau Bill Stevenson (Descendents, Black Flag, All…) qui est au mixage comme sur l’album précédent du trio hollandais. Autant vous dire que le son est la production sont imparable, énergique, clair, dense, sexy.
Ce disque sort pour la Saint Valentin, eh bien si il y a quelqu’un que vous aimez autour de vous pour qui mélodie et énergie sont indissociables alors vous devez lui offrir ce disque tant il est une sorte de quintessence du genre !
Power Pop lignée 90, Pop Punk, Hard Core Mélodique, Indie Pop, 60’s fragrances… le tout tourne tourne dans une valse endiablée pour produire 8 chansons qui ravissent les oreilles et le cœur !
Probablement ce que Cooper a réalisé de plus dense, varié, ambitieux… Un disque qui touche juste !
[BT]
Vendredi 16 Mars : COOPER (Pop Punk / Power Pop référence, Pays Bas) + The REACTIONS (Street Punk 77 excellent), au Bistro des Tilleuls, à Annecy


vendredi 9 mars 2018

Chronique : BLACK LIZARD + PACK AD + The PADLOCKS




BLACK LIZARD
Celebration of a new dawn, LP, CD, Digital
Fuzz Club Rds
Pour un album sur Fuzz Club Rds il n’est pas très Fuzz ce disque. Bien plus marqué Psyché Sixties Pop / Paisley Underground / Jangle Pop avec des éléments venant de la scène Indie Pop late 80’s / early 90’s…
Leur nom n’est pas des plus original (contrairement à la pochette) et les mauvaises langues diront la même chose de leur musique. Mais sur leur 3ème album ces finnois montrent une belle maitrise de la composition et de l’interprétation ! Ils jouent leurs chansons avec ferveur et celle-ci sont très très bonnes. Voir même excellentes pour certaines. Donc si ce genre de musique peut vous brancher je vous conseille de mettre vos oreilles et votre attention sur cet album. Sonic Boom et Aton Newcombe font partie de leurs fans… ça n’est pas rien !
Pas un moment ennuyeux sur cet album et les 10 chansons vous embarquent sur leurs ailes. Un disque très très plaisant !
[BT]


The PACK AD
Positive Thinking, LP, CD, Digital
Cornflakes Zoo
Voilà un album qui commence avec des titres bien fichus, sympathiques, mais au bout de 4 de suites j’en viens à me dire que le duo à un peu perdu de la fraicheur de ses premiers albums.
Et puis arrive le titre 5 suivit d’une pléthore de formidables chansons jusqu’à la fin. DE quoi me faire réviser mon jugement, et rappuyer sur play un paquet de fois…
Additionnant sa formule duo batterie guitare Garage Blues Punk de pas mal d’Indie Rock 90 les filles de The Pack AD se renouvellent joliment et, surtout pondent une grosse poigné de chansons merveilleuses avec un riffing qui nous sort des sentiers rebattus et où le travail sur les rythmes de batterie est drôlement bien torché !
 [BT]
En concert : Jeudi 15 Mars : PETER KERNEL (Art Pop Punk, Suisse) + The PACK A.D. (Indie Garage Rock, Canada) + LA PIETA (Punk Rap), au Brise-Glace, Annecy


The PADLOCKS
Downstairs, CD, Digital
Autoproduction
Ce jeune trio balance un 1er album très impressionnant !
Tout d’abord l’emballage est joliment réussit : lettrage, photos noir & blanc, gatefold + livret 12 pages avec les paroles… simple, élégant et efficace.
On peut en dire de même de leur musique. Car c’est bien le plus important !
Un Power trio dans toute sa splendeur ! Entre Rock et Pop sans chercher à dépendre d’une école, sans filiation trop évidente, sans rentrer dans une case, sans revivalisme.
Un peu Power Pop, un peu Indie 90, un peu Pop Core, un peu… mais surtout des chansons ! Simples et directes ! Une instrumentation au service du chant (une belle voix assez variée qui plus est ça le fait toujours). Mélodieux, toujours et avec un dosage parfait : sec et tendu !
Enregistré dans leur local de répète’ et masterisé par Romain Da Silva (des Jak’s la solidarité de la jeune scène locale marche à plein) le son est comme il devrait toujours atteindre nos oreilles quand on dégaine un disque de Rock. Solide, nerveux, puissant, clair et sentant les burnes et la sueur mais mettent en valeur les chansons !
Un album qui doit retenir toute votre attention !
Par ailleurs je les ai vus sur scène et leurs nouvelles chansons si elles sont un peu plus complexe enrichissent encore leur répertoire en étendant leur spectre musical tout en s’intégrant parfaitement aux 10 titres ici présent.
[BT]
En concert : Samedi 17 Mars : The PADLOCKS (Power Pop trio) + The CHUBY PUNCHER (Garage Stoner), au Malvern Pub, à Valence
Et :
Samedi 31 Mars : The PADLOCKS (Power Pop trio) + JAK’S (Garage Power Pop) + DRAÏS (Rap) + MOOD OF GAÏA (Reggae), à Oustaou, à Chasse Sur Rhône
Et :
Jeudi 26 Avril : BABY SHAKES (Power Pop, Usa) + The PADLOCKS (Power Pop trio), à La Cordonnerie, à Romans Sur Isère