Voix de Garage, mercredi 18 janvier de 20h30 à 21h30
En direct sur RADIO CAMPUS GRENOBLE 90.8
émission spéciale, avec comme invités les excellents
COWBONES
To speed shock spoken irregular new verb by
CD, Ossatur Rds
Groupe à cagoules façon The Rip Offs pratiquant un Garage Noisy avec orgue qui les situe entre les Magnetix et un Suicide trashy. Le côté instruments bricolo, le titre de cet album et le parcours ‘culturel’ de certains des membres pourraient faire craindre un disque prétentieux de petits blancs qui ont fait des études. Heureusement chez les Cowbones il y a le truc VRAI comme seuls les cultéreux savent en produire ! Une musique qui plonge le Garage Punk dans le nouveau millénaire à coup de grattes noisy, d’orgues bricolés, d’effets sur la voix, de crescendo succulents, d’empilage de couches de bruits bizarres sur 9 titres jubilatoires. Un album qui bénéficie d’un travail impressionnant au niveau de la composition, l’enregistrement, la production, le mastering et de la présentation avec une pochette qui s’ouvre et un insert recto verso qui déplié fait deux ‘posters’ étranges. Une vraie réussite, sauvage comme la gnole distillée au village.
[BT]
Les disques qui ont changés ma vie, semaine 2 :
MY BLOODY VALENTINE
« Isn’t anything »
(Creation)
C’est vrai que c’est un exercice à la con de se raconter à travers les albums qui comptent le plus.
« Isn’t anything » est un de ces disques que j’ai écouté jusqu’à m’en faire pêter le caisson et dont les guitares m’ont baisées à mort. Quand cet album est sorti je n’avais jamais entendu des guitares qui sonnaient comme ça (j’ai découvert Jesus & Mary Chain après). Et personne n’a réussi à copier Ce son UNIQUE. Pourtant ils sont nombreux à avoir essayé depuis, My Bloody Valentine n’y arrivant plus eux même.
J’ai acheté ce LP à la fnac d’Annecy quelques semaines après sa sortie à cause de la beauté mystérieuse de la photo evanescento-sépia de la pochette et en me rappelant un entre-filet lu dans Best (j’étais très Best moi) disant que My Bloody Valentine avait été éjecté de la première partie de la tournée anglaise des Cure parce que les fans les détestaient. Et ça, ça valait un passeport pour mes oreilles.
Et vlan je mets l’album sur ma platine, et vlan je me le ramasse dans la tronche !
Et c’est ainsi qu’il est devenu l’album que j’ai le plus écouté dans ma vie (avec le ‘Blackout’ de Scorpion).
Bon alors si ça a été un tel choc ce « Isn’t anything », pourquoi en fait j’en recommande 2 autres de My Bloody Valentine ? Ben parce que je ne ME suis pas encore remis de la collision !
Et puis les deux mini albums « Ecstasy » et « Wine » sont moins connu donc il y a + de chance que vous ne les ayez jamais écoutés… ça vous fera une découverte.
Ainsi je peux jouer les têtes de cons qui se distingue et n’aime pas le même disque que tout le monde. Parce que je sais bien qu’on vous rabat les oreilles (et on me casse les couilles) sans cesse avec ‘Loveless’ qui est tellement ceci ou cela. Mais cet album là moi je ne l’aime qu’à moitié, et il me parait plutôt suspect (comme l’engouement pour la série ‘Mad Men’… je me demande si ce ne sont pas les mêmeS qui aiment les 2). Comme il semble que les Ayatollahs du bon goût Indie, autoproclamés, soient intarissables sur ‘Loveless’, moi je déclare ici que le meilleur album de My Bloody Valentine c’est ‘Ecstasy & wine’ (la réunion des 2 mini albums). Sorti avant « Isn’t anything ».
Bon, mais pourquoi celui-là ?
Honnêtement je n’en sais rien !
Mon Coeur et mes souvenirs me portent naturellement vers son successeur, mais au final il se trouve que c’est cette ‘ébauche’ que je préfère, maintenant.
Mais peu importe, sauf si tu veux mourir con, et que je cesse de te parler, tu DOIS avoir un album de My Bloody Valentine chez toi ! En 33 tours. Et ça doit être un de ces deux là. Et aussi les maxi de la période « Isn’t anything ».
Voilà.
[BT]
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