mercredi 2 avril 2014

Chroniques : DIG IT n°60 + The SICK ROSE en concert + BUBBLEGUM SCREW



DIG IT N°60
En tant qu’abonné de longue date à cette institution fanzinesque es Garage Punk je dois dire qu’à chaque fois que je vois l’enveloppe qui le contient dans ma boite aux lettres je jubile !

Et cette soixantième (putain 60 quand même) livraison ne déroge pas à cette belle tradition !

16 pages de chroniques de disques et concerts signées par des gars avisés (et que, comme à chaque fois, j’ai couvert de surligneur pour me lancer en quête de nouveautés dont je n’aurais sans ça, jamais entendu parlé).
Un article de 2 pages me fait découvrir Eddie Hinton un poissard qui a commis depuis les années soixante une poignée de disque gorgés de Soul. Ensuite sur 3 pages un entretient avec Monsieur Patrick Foulhoux à propos de son livre-somme consacré au Rock à Clermont Ferrand. Un compte rendu du concert parisien de The Excitements. Trois pages consacrées à Simon Stokes un gars qui a sévit dans le Rock à L.A. depuis le début des années 60 et a bien testé ce milieu… Une courte mais éclairant interview de Jean-Luc Jousse non pas à propos de son activité de tourneur avec Josstone Traffic, mais à propos de son ‘super’band : The New York Kleps. On se fait après ça 2 pages avec Barrence Whitfield et ses Savages. Et encore deux avec Ben Vaughn dont malheureusement les nouvelles sont rares de ce côté de l’Atlantique. Puis parole à Greg ‘Curly’ Keranen le contrebassiste des Modern Lovers de la grande époque, trois pages qui régaleront les fans !
Puis on s’intéresse  à la résurrection de Closer Rds, et au nouvel album des Fleshtones (qui cela dit en passant déconcerte au début du fait des changements que le temps a porté sur la voix de Zaremba, mais qui au finale passe très bien la rampe). S’en suit un entretient de 2 pages avec l’auteur Anonyme de la trilogie démarrée avec ‘Le livre sans nom’ qui vient de publier son nouveau qui est le premier hors de cette trilogie : ‘Psycho Killer’.
Plus un gros morceau consacré à recueillir la parole de Monsieur Bratch principalement pour parler de son nouveau groupe The Zemblas (60’s Soul) mais aussi des Bratchmen, Warmbabies, de son œuvre solo, et, bien sûr, des DUM DUM BOYS.
Chaque livraison de Dig It ne serait pas ce quelle est sans le long et jubilatoire papier signé JJ Rassler (DMZ / Lyres…) cette fois-ci il se remémore le concert des TROGGS qu’il a vu en 1983 dans une Roadhouse du fin fond de la cambrousse dans la région de Boston. Un souvenir impérissable apparemment…
Retour au Garage Punk actuel avec les formidable Future Primitives. Puis un entretient avec Mister Jean-Luc Manet à propos du livre compilant ses papiers de la rubrique Ici & Indépendant des grandes années de Best que viennent de publier accompagné de dessins de son frère (Ludwig Von 88) les éditions Camion Blanc. Et encore : un papier sur la soirée Punk Legends, la bio consacrée à Jeffrey Lee Pierce, et, un hommage à Lou Reed.

52 pages A4 présentées avec sobriété (efficacité !) pour un maximum de bonne lecture et de plaisirs musicaux.
INDISPENSABLE !
5 euros le numéro. Abonnement : 20 euros les quatre.
[BT]

The SICK ROSE
Le Brin de Zinc, Chambéry, samedi 29 mars 2014
De retour dans ce super club de Rock un an et demi après leur premier passage pour donner un concert tout aussi succulent et excitant, mais sommes toute assez différent.
Car depuis Area Pirata Rds a réédité le “Blastin Out... Plus” soit l’album de 2006 des Sick Rose (produit par Dom Mariani) additionné d’un deuxième CD qui compil des chansons de la première partie de la longue carrière du quintet italien.
Car The Sick Rose existent depuis 30 ans, et force est de constater que les 5 gars gardent la forme, la pèche, l’envie et la capacité de faire suer le public, de plaisir.
Lors de leur premier passage à Chambéry leur set tournait principalement autour de « No need for speed » leur dernier album en date (un fantastique monument de Power Pop canal historique avec QUE des tubes du genre dessus). Ce soir les italiens vont faire l’amalgame entre leurs différentes périodes : Néo Garage des early 80, Rock éternel dans la ligné du MC5 des albums studio, et, Power Pop.
Pas mal de reprises plus ou moins obscures (The Apple, The Echoes deux groupes de Liverpool, comme… vous savez qui), ainsi que celle de « Shaking Street » qui donnait son nom à leur deuxième album (réédité avec des bonus par les fidèles Area Pirata) ainsi qu’une version tellurique du « Good times » des Easybeats. Et s’attaquer à ces 2 monuments sans passer pour des petits zizis n’est pas un exploit à la portée de n’importe qui !
Amalgamant toute la musique qu’ils aiment pour la ressortir à leur sauce, les SICK ROSE donnent un GRAND CONCERT !
Le batteur cogne fort, avec puissant et précision, le bassiste ne donne pas sa part au chien, et grâce à son son très présent il dynamise les chansons et permet aux 2 guitaristes de poser délicatement mais avec vigueur leurs riffs et mélodies. Devant tout ça un chanteur avec une bonne voix ET du charisme.
De la musique pour donner du plaisir ! Que les Sick Rose partagent entre eux et avec le public. Souhaitons que la prochaine fois celui-ci soir plus nombreux. Et que cette prochaine fois ils passent par Grenoble.
Pour poursuivre leur route les Sick Rose ne manquent pas de projets : un nouveau EP quatre titres spécial covers à sortir chez Area Pirata Rds en juin. Qui sera encore une fois produit par Dom Mariani ! On en salive d’avance !
Et ils travaillent dors et déjà à leur prochain album, ils ont déjà dans leur besace 6 nouvelles chansons. A l’écoute de celle qu’ils ont joué ce soir sur scène ça rend très impatient.
Enfin ils prévoient de revenir pour une plus longue tournée en France en 2015.
Bref,  les SICK ROSE c’est toujours à suivre ! De près ! Très très près !!!
[BT]

BUBBLEGUM SCREW
Filthy! Rich! Lolitas!
Autoproduction
Titre d’album quasi programmatique pour ce quatuor anglais.
Imaginés des New York Dolls perverties, sales et vivants dans les poubelles de 2014 : vous voilà avec le 2ème album des Bubblegum Screw un groupe qui suit son chemin en s’inspirant mais sans copier.
Ils proposent un plat fortement épicé : Glam Rock + Punk 77, une pointe de Garage R’n’R, une rasade de Hard Rock 70, une bonne grosse pincé de Proto Punk, et, un max de guitares barbelées !
12 hymnes de pur Sweat Rock’n’Roll fait pour être dégustés au bar une pinte à la main ou devant la scène en agitant son cul le poing levé et en beuglant.
Simples mais loin d’être simplistes ces chansons sont hyper accrocheuses, efficaces, bien branlées, addictives et excitantes.
Une musique pour la libération des instincts.
Sexy, jubilatoire et entraînante. Une régalade !
[BT]




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire