mercredi 22 juillet 2015

Chroniques : PLUTONIUM BABY + ATOMIC SUPPLEX + CHELSEA + FREEDOM HAWK



PLUTONIUM BABY
Welcome to the weird world, LP, CD
Vida Loca Records
Italian do it wilder !!!
Ça fait un bien fou d’entendre un groupe qui ne sonne pas aseptisé ! Du Garage Punk qui n’oublie pas ce que Punk veut dire. Ce trio formé de Black Guitarra du duo féminin Motorama et de deux des membres de Cactus (le groupe ‘new wave’ bizarre italien) a commencé sa ‘carrière’ par un Split EP avec Margaret Doll Rod, ça pose des bases et c’est une belle carte de visite. De quoi garder un œil sur eux/elle.
Guitare+orgue+batterie et 3 voix. Alternance du chant masculin et féminin façon peste (imaginez Curlee Wurlee énervée) sur 13 titres variés, simples, directs, ultra accrocheurs, courts, percutants et pertinents. Pas un temps faible dans cet assemblage d’influences qui vont du Wild Garage Punk Sixties aux Rezillos  en passant par pas mal de ce que la scène Garage à fait de plus excitant dans les 90’s (pensez à des groupes qui n’avaient pas non plus de bassiste).
L’orgue et son son aigu / aigrelet se taille la part du lion à égalité avec les voix, la guitare et la batterie courant ensemble pour rester au même niveau. Les 3 voix sont un indéniable avantage pour Plutonium Baby ! Toutes ensemble, en duo, en alternance, garçons, fille pas mal de possibilité de combinaisons qui apportent grandement à ce premier album. La GROSSE BAFFE !!! Mais j’aime bien me faire bastonner comme ça !
Et en plus c’est un énorme groupe de scène !
[BT]
En concert : Mardi 28 Juillet : PLUTONIUM BABY (énorme Garage Punk Psyché Noisy, Italie), au Thunderbird Lounge, à Saint Etienne
Et :
Jeudi 30 Juillet : PLUTONIUM BABY (énorme Garage Punk Psyché Noisy, Italie), à la Presqu’île Pré Saint Jean, à Châlon sur Saône
Et :
Samedi 1er Août : BELLY HOLE FREAK (One Man band, Italie) + GREYFELL (Stoner) + PLUTONIUM BABY (énorme Garage Punk Psyché Noisy, Italie) + The BEAT REVOLVER (Rock éternel, Belgique) + spectacles barrés…, Freak Show festival itinérant gratuit, terrain du Lignon, à Genève


ATOMIC SUPLEX
Fourteen inches of fist, LP, CD, Digital
Dirty Water Rds
Quand tu commences ton 2ème album par ce cri : « When I say I’m a dick, you best believe I’m a dick, D.IC.K. » c’est beaucoup plus qu’une déclaration d’intention :
Un hommage à ces devanciers, bien sûr, mais surtout une sorte de programme musical (entre autre) : Live fast die young !
Les titres sont courts et sauvages, braillards (2 voix : homme et femme pareillement criées avec cependant ce qu’il faut de mélodies dedans), vindicatifs, hirsutes tout en restant des chansons.
Entre Trash Garage Punk / Northwestern Sound (à la Sonics des débuts, voir les Wailers sous speed). Restant toujours dans des limites Rock’n’Roll mais en étant en perpétuelle glissade sur l’aile à la limite du décrochement. Comme une sorte de Rhythm & Punk fort goulaillant et stimulant grâce à sa judicieuse teneur en mélodies…
Parfois ça se calme un poil (un petit poil, mais on a toujours besoin d’un petit poil chez soi) histoire de recharger les batteries avant de lâcher de nouveau les chevaux à coup de dissonances soniques !
[BT]


CHELSEA
Saturday night, Sunday morning, LP, CD, Digital
Westworld Recordings
Extrêmement bonne surprise que ce nouvel album du quatuor de survivants du Punk anglais de la première vague. A l’instar de celui des Boys de l’année dernière !
Fin est mélodieux, tirant vers une certaine idée du Street Punk avec une grosse dose de Power Pop dedans et toujours dans l’esprit qui animait le groupe à la fin des 70‘s, c’est-à-dire quelque chose de typiquement anglais avec une bonne rasade de Rock dedans et surtout des bonnes chansons, simples et accrocheuses !
Comme le disent si bien à la fois le patronyme du groupe, le titre de cet album et le nom de leur label, nous voici avec un vrai hommage à une certaine idée de l’Angleterre…
Aussi typique et roboratif qu’un traditional breakfast arrosé d’une peinte de Ale au worker du coin de la rue !
[BT]


FREEDOM HAWK
Into your mind, LP, CD, Digital
Small Stone Rds
Attention cet album part de façon relativement anodine comme “encore un autre disque de Stoner / Heavy 70’s comme Small Stone Rds s’est fait une spécialité d’en sortir souvent”.
Mais.
Dès le 3ème titre on est embarqué par la musique de Freedom Hawk. Oublié la similitude du chant avec le Ozzy jeune, bienvenu dans un trip Psyché 70’s Heavy Space Stoner hyper chiadé ! Où le guitariste se régale avec ses solos brillement inspirés et parfaitement raccords avec les titres qu’il vient sublimer.
Freedom Hawk utilise des ingrédients connus dans une recette qui a fait ses preuves dont il tire un plat fort savoureux et assez personnel pour que vos oreilles s’en repaissent et s’en souviennent !

[BT]

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