HERONIMUS
FIN
The
pharmacist, LP, CD, K7, Digital
Garden
Rds
J’ai
déjà exprimé ici le plaisir de la découverte qu’avait provoqué
chez moi leur précédent album. Revoici ce groupe atypique qui
débarque avec un album concept… à propos de l’addiction aux
drogues… Sur ce 5ème album ils musclent pas mal leur jeu et leur
cocktail spécial qui oscille entre 60’s et 70’s penche cette
fois-ci plus vers la 2ème décennie. Mais !
Heronimus
Fin est un groupe avec un son étonnant (et sur ces 7 titres plutôt
longs, et, en tout cas très bons) on peut entendre des éléments
qui semble provenir de la scène Freakbeat, du proto Heavy à
l’anglaise (Black Sab’… qui ne l’oublions jamais est un gros
mélange de Blues, de Rock et de guitares) et parfois même
d’éléments qu’on pourrait raccrocher au Rock californien, et
même, voir même rappeler certains moment Prog Rock (sans la
lourdeur pompier).
Heronimus
Fin ne sonne comme personne.
Ses
influences sont loin loin de ce qui se pratique en ce moment (pour ce
Pharmacist ils revendiquent Caravan et le Sensational Alex Harvey
Band).
Heronimus
Fin à non seulement un vrai talent pour composer, interpréter et
arranger des morceaux qui les positionne bien en devant de ce qui se
pratique trop souvent, mais ils ont aussi une vraie personnalité !!!
Combien
reste-t-il de groupe dont on peut encore dire cela ?
[BT]
The
BUTTERTONES
Midnight
in a moonless dream, LP, CD, K7, Digital
Innovative
Leisure / Modulor
4ème
album pour ce quintet de Los Angeles dont la musique se tient
toujours loin des sentiers trop rebattus. Faut dire que chez les
Buttertones le saxophone joue un rôle important. Non, ne fuyez pas.
Ici on est loin des solo à la con qui souvent alourdissent les
chansons des rares groupes ayant un saxo en leur sein. Les
Buttertones utilisent le leur comme un élément constitutif de la
mélodie, immergé dans le mixage et appartenant pleinement à la
tessiture de leurs morceaux.
Musicalement
on évolue entre Bande Originale de Film Noir, Swamp Rock, Death
Country, Mariacchi, Indie Rock, et Pop suave… Un petit côté Gun
Club / Bad Seeds / The Raymen / Flaming Stars… fort
rafraîchissant ! Le tout avec des écarts vers une vision assez
barrée du Jazz, le tout toujours très plein d’énergie. Même sur
la face B qui est plus mélancolique et posée, évoquant certains
côté du Roxy Music de la grande époque !
Un
album langoureux, puissant, tendu, bruitiste parfois, mélodieux
souvent et plein de surprises !!!
[BT]
LUMERIANS
Call
of the void, LP, CD, Digital
Fuzz
Club
3ème
album pour ce groupe de Rock bien Space d’Oakland (un endroit où
manifestement on sait faire de la bonne musique quelque soit le
style). En 12 ans d’existence 3 albums officiel c’est peu mais
ils ont autoproduit aussi le fruit de certaines de leurs jams
sessions.
Post
Punk, proto electro, Rock planant et très aventureux. Lumerians n’a
pas peur de sortir des sentiers rebattus, et ça donne une
respiration salvatrice à leur musique !
Musicalement
les Lumerians ne se mettent aucune limite (allant parfois jusqu’au
Dub ou au Jazz le plsu aventureux, mais pas sur ce Call of the Void).
D’une
grande cohérence au niveau des sonorité bizarre et assez peu
identifiables se voyage à travers le temps, l’espace et le
l’esprit fait parti des disques surprenant qui vous piègent en
leur sein et dont il est difficile de trouver la porte de sortie tant
l’expérience sensorielle est intense !
[BT]
TONY
FLETCHER
Keith
Moon, la bombe humaine du Rock
Camion
Blanc, 831 pages, 42 euros
Je
sais écrire plus de 800 pages sur le batteur d’un groupe de Rock
mort à 32 ans s’est quand même une idée étrange. Voir même une
mauvaise idée.
Même
moi j’ai hésité un très très longtemps avant de l’acheter
alors que les WHO ont été LE GROUPE qui à changé ma vie !
Alors
830 pages ça peut paraître être la bonne distance pour expliquer
et rendre hommage au plus grand batteur de l’Histoire du Rock :
Keith Moon. L’homme qui a révolutionné (et ça n’est pas un
vain mot) l’utilisation de son instrument. Soit un personnage ayant
une importance capitale dans la musique que j’aime.
Cependant
830 pages c’est un poil long. D’autant que ça n’est pas
extraordinairement bien écrit. L’auteur prétend ne pas se laisser
avoir par toutes les anecdotes qui courent sur Keith Moon et ses
nombreuses frasques mais force est de constater qu’il n’y réussit
pas. Non seulement ça mais en plus il distille des commentaires
assez moralisateur façon madame Michu.
Il
y a quand même de bons côtés dans ce bouquin qui raconte quand
même histoire d’un gars singulier ayant une vraie personnalité.
Un homme coincé dans un corp d’adolescent avec une énergie sur
humaine et un gros besoin d’amour. Un petit gars qui à vécu comme
il jouait de la batterie : de façon personnelle, ce qui à
contribué à le garder éloigné de la normalité.
[BT]
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