lundi 3 décembre 2018

Chronique : HAIKU GARDEN + WOODEN WOLF + JOHNNY MAFIA + PHOENICIAN DRIVE + ZËRO


HAIKU GARDEN
Where if not now, LP, CD, Digital
Kapa Rds
Alliant la beauté des voix évanescentes & envoûtantes posées sur des guitares Noisy les chansons de ce groupe Slovène nous réconforte comme un cocon au sein de se monde cruel, laid & déceptif. Comme votre pull favoris, ou une soirée sous la couette avec un bon livre. Pour prévenir les frimas de l’automne et les engelures de l’hiver, Haiku Garden injecte des rayons de soleil dans sa Pop Shoegaze !
Ils jouent un peu avec les conventions du genre, les réarrangent, les reconditionnent, les réinterprêtent tout en gardant un esprit POP.
Pas mal d’arrangements discrets, inattendus (synthé, boite à rythmes, percussions, 12 cordes…), mais important pour les chansons, apportent leur pierre à la construction du son de Haiku Garden, qui sait y faire et dépose à nos pieds un des albums les plus enthousiasmant dans le genre !
Jetez-y vos deux oreilles si vous avec encore conservé une capacité à l’émerveillement alors cet album devrait largement la nourrir !
[BT]
The WOODEN WOLF
Winter variations Op.6, CD, Digital
Deaf Rock Rds / Bigwax Distribution
C’est toujours aussi beau d’écouter la musique du gars Wooden Wolf, et ce nouveau disque ne change rien à l’affaire.
Avec ses accompagnateurs ils forge un Folk funéraire et funèbre qui va bien avec notre entrée dans l’hiver (de l’humanité?) !
Toujours centré autour de la guitare acoustique et de sa voix à la fois profonde et velouté sa musique s’amplifie, se développe et prend de l’ampleur tout en devenant parfois menaçante avec sa guitare électrique en sous couche, le violoncelle, le violon et la contre basse qui ne sont pas utilisé ici comme éléments du Folklore mais comme une sorte d’extension classique de l’inspiration de l’homme !
Beaucoup de voix (de voies?) complémentaires sur ce disque. Ce qui crée des espaces musicaux et mentaux plus vastes ! Et rend l’album plus divers, variés. Parfois au point de flirter (mais en restant toujours du bon côté) avec le risque de se perdre… Car toujours Wooden Wolf écrit des chansons qui vous marquent au coeur.
[BT]
JOHNNY MAFIA
Princes de l’amour, LP, CD, Digital
Dirty Water Rds / Differ-Ant
j’ai déjà écrit et dis tout le bien que je pensai du 1er album des ce jeune quatuor français. En plus sur scène ils baffent bien ! Alors mon niveau d’attente était élevé par rapport à ce 2ème  album.
Et je suis plus que rassuré : rassasié !!!
ça fait 2 mois que je me régale de cet album (qu’on à eut en avance dans le cadre du partenariat avec Campus France, le réseau des radio s Campus) ce qui m’a permis de l’écouter, le réécouter, les re re écouter… de très très nombreuses fois, dans divers contextes : en bagnole, au bureau avec mes écouteur, à la radio, chez moi sur ma hi-fi… et putain if baffe !
Et m’impressionne !
11 chansons up tempo, mais jamais lassante, pleine d’entrain et de joie de vivre ! De guitares et de mélodies aussi !
Entre le Punk 77, la Power Pop musclées, College Rock et le Garage Punk… mais en fait sans rien garder des caractéristiques les plus saillantes de ces divers styles… l’esprit et pas la lettre, comme simple canevas pour leurs chansons !
Contrairement à ce que le titre de l’album peut laisser croire : ils ne chantent pas en français. Et même font ça sans accent français et avec une vraie voix idéale pour leur style !
REJOUISSANT ! Ou re-jouissant puisqu’il s’agit de leur 2ème album !
[BT]
En concert : Mercredi 12 Décembre : The LIMINANAS (Garage pop Yéyé, excellent) + JOHNNY MAFIA (Indie Garage), au Brise-Glace, à Annecy,
PHOENICIAN DRIVE
S/t, LP, Digital
Exag / SK Rds
Le sextet bruxellois à sû créer un ‘petit buzz’ autour de sa musique en très peu de temps et ce 1er album vient couronner leurs brillants débuts !
Comment définir leur mélange musicale ? Indie World ? Rock transcontinental ???
Ils utilisent des mélodies empruntées (à une version mythifiée?) la musique du Moyen Orient, de l’Afrique du Nord, des Balkans et de l’Asie Mineur qu’ils interprètent dans une relecture qui doit un peu à l’Indie Rock, au Kraut, au Psychédélisme et au syncrétisme Post Post Moderne !
Un vrai disque de 2018 quoi !
C’est frais, très plaisant. Un peut exotique (Exotica du 21ème siècle?), mais loin d’être tiers mondiste larmoyant ! Une vraie tentative d’aéré le vieux monde du Rock !
Et ça le fait très bien je trouve !
[BT]
En concert : Vendredi 7 Décembre : NNY FEST 3.0, avec : PHOENICIAN DRIVE (Rock transcontinental, Belgique) + NI (Noise) + CATHEDRALE (Garage Pop) + ZERO GAIN (Punk Rock), à Ursa Minor, à Saint Etienne
ZËRO
Ain’t That Mayhem, CD, 2LP, Digital
Ici d’Ailleurs / L’Autre Distribution
14 titres ça peut paraître (trop) long parfois, mais pas ici. Car sur ce nouvel album Zëro c’est bien laché, avec une paires de titres sur lesquels soufflent un vent de liberté formelle qui font exploser les carcans et les formes,
Sur d’autres ils intègrent des éléments electronics, ou, des claviers auxquels ils ne nous avaient pas habitué.
Et on entend même sur ce « Ain’t that mayhem » une chanson a la limite du Swamp Rock entre Gun Club et Bad Seeds.
Pour le reste Zëro c’est toujours un must de Post Rock décomplexé par l’amour de la Noise. Capable de convaincre et passionner un gars comme moi normalement réfractaire au Post Rock normalement.
A l’image de sa pochette : bienvenu dans un monde sonique brinquebalent mais tellement emballant !
[BT]
En concert : Vendredi 7 Décembre : ZËRO (Noise Rock), au Poulpe, à Reignier (74)
Et :
Samedi 8 Décembre : NNY FEST 3.0, avec : ZËRO (Noise Rock) + NEIGE MORTE (Black Metalgaze) + GRRZZZ (Electro Punk) + The HI-LITES (Post Punk), à Ursa Minor, à Saint Etienne

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