EERIE
FAMILY
S/t,
Alien
Snatch Rds
Bon
évidement comme pour chaque nouveauté de ce label je me jette
dessus… et je suis un peu décontenancé par ce que j’entends,
mais très vite conquis !
Eerie
Family propose une sorte de Pop Lo-Fi (mais pas trop) matinée de
Rock narcotique (sans excès) avec un rien de Noisy Pop C86 revisité
2020, ça lorgne vers l’Indie Garage bricolo et l’Art Rock…
sans
oublier une touche de la froidure du Nord de l’Angleterre des early
80’s… disons
que le plus important pour ce
duo du Texas
se sont les chansons et rien à branler des étiquettes !!!
Ces
enfants putatifs du Velvet mélangent voix féminine et masculine sur
des tempo languides, comme si les Cowboys Junkies du
début venaient
de la scène Psych Garage…
Ce
premier album réalisé en double mixte fait la part belle aux
architectures sonores réalisées grâce aux possibilités des
studios sans jamais sombrer dans les travers de la musique pour
musiciens.
Gloomy
Pop c’est ainsi qu’on les qualifie, pourquoi pas ! Tant il
est vrai que leur musique se refuse à rentrer dans des cases
prédéfinies !
Sombre
et rampante leurs mélodies s’insinuent insidieusement en vous, et
c’est un régal pour les oreilles et l’âme !
[BT]
MEMES
Blah
blah blah, 7’’,
Digital
Six
Tonnes De Chair Rds
Deux
frangins de Glasgow qui balancent 3 excellentes chansons, que
certains on décrit comme Post-Slacker (et c'est très bien vu !)
super excitant...
Un
EP
court et qui claque très fortement à mes oreilles !
Indie
Garage bricolé à la maison / Post Punk chaud… Slacker Rock
mélodieux et bien tendu !
Oui
on va suivre ces Memes de près, un autre single et sortit et ils ont
l’air très pressés et productif… Si ils maintiennent le niveau
de ce 1er
EP ça promet très fort !
[BT]
ELIZABETH
L. BANKS
Dans
la peau d'une domestique anglaise, 254
pages, 20 euros
Payot
Le
titre et la 4ème
de couverture m’ont fait acheter ce livre (les joies indispensables
de passer chez le libraire). Et j’ai bien fait !
Elizabeth
Banks est une jeune femme américaine débarquant à Londres à
la fin du XIXème siècle et
qui va écrire des enquêtes
journalistiques où elle raconte ses expériences en immersion dans
certains milieux professionnels réservés aux femmes de son temps
(domestique, balayeuse de rue, blanchisseuse…).
Souvent
elle démarre son ‘enquête’
avec plein d’a priori et puis à force de fréquentation de ses
‘semblables’ elle finie par ressentir de l’empathie pour elles…
Même si elle ne se départie pas de son complexe de supériorité de
femme éduquée par rapport aux filles du petit peuple… Une sorte
de mépris de classe qui a la vie dure (et n’a pas réduit de nos
jours, ce ne sont pas les ‘belles âmes’ des dames patronnesses
de la bien-pensance
de gauche qui en sont le plus dépourvue, quel qu’en soit le sexe).
Pas
plus qu’elle arrive a refréner sont sentiment de supériorité
d’américaine par rapport aux gens du vieux continent… Ce qui est
surtout perceptible dans ses enquêtes
sur l’achat de blason et sur l’emploi de chaperon de la ‘haute
société’ anglaise pour être amenée dans le grand monde quelque
soit sa condition du moment qu’on a des dollars à profusion...
Cependant
le livre est très intéressant par les tableaux qu’il dresse de
cette époque et de ces temps & emplois disparus.
[BT]
The
NEEDS
The
Most Elegant Hanged Men, CD,
Nova
Express
Depuis
leur 2ème album je suis accro aux Needs ! Et j’ai
tous leurs disques (et j’ai même eux la chance et le privilège de
les voir sur scène) ! Cependant bien que je sois accro à leur
musique j’avais fini par faire une croix sur ce nouveau disque :
enregistré en mars 2012, et mixé en avril 2014 par Lucas Trouble
leur producteur fétiche qui comme à chaque fois joue de l’orgue(s)
sur cet album. Évidement les vicissitudes de la vie et les décès
ont ralentis énormément la sortie. En tout cas bien que le temps
fut long la patience des fans est récompensée !
Si
pas une fois dans leur carrière les Needs n’ont fait preuve de
faiblesse ou de facilité dans leur discographie, je dois reconnaître
qu’à titre personnel je suis accro à ‘Songs From The Grave’
et ‘Santa Rita’. Donc après plus de 8 ans d’attente débarquer
par surprise et balancer un album aussi emballant que ce The Most
Elegant Hanged Men n’est pas un petit exploit !
Si
les Needs pratiquent toujours une musique qui les distinguent de la
masse (Garage Rock / Power Pop 90 / Indie Rock / Paisley Underground…
sans nostalgie ni passéisme) créer une œuvre aussi sur le fil du
rasoir entre mélancolie et euphorie est une belle chose !
[BT]
En
concert : Vendredi
17 Janvier : The
NEEDS
(Power Pop Indie top niveau) + LONESOME
DOG ARKESTRA
(Rock), au Farmer, à Lyon
P.S. :
Les
deux groupes vont participer à WE
WALKED WITH ROKY ERICKSON
un
Tribute
album consacré à l’œuvre
de
Rocky Erickson qui sortira sous la forme d’un
LP
collector DE LUXE (tirage limité, ne tardez pas trop...) avec
au menu 14
groupes et artistes solo qui
y
participent !
Un
APPEL PARTICIPATIF (crowdfunding) vient d'être lancé afin de
pouvoir tenir un jour ce magnifique objet entre nos mains (le disque
sera pressé et expédié directement aux acheteurs si le montant
global pour sa réalisation est atteint). Chaque acheteur doit
posséder ou créer un compte Paypal au préalable…
Tous
les détails sont sur http://iwalkedwithroky.byethost31.com/
Les
réfractaires aux manipulations informatiques ont la
possibilité de faire parvenir un chèque directement
au promoteur de ce projet : rokyproject@gmail.com
PAMPLEMOUSSE
High
strung, LP, CD, Digital
A
Tant Rêver Du Roi
J’avais
écris ici tous le bien que je pense du 1er album
de ce trio nous venant de la Réunion. Les voici donc sur A Tant
Rêver Du Roi pour la sortie de leur 2ème,
et force est de constater qu’ils ont énormément musclé leur jeu,
avec un son abrasif et colérique qui doit beaucoup au Hardcore Noise
nord américain, ou aux 1ers enregistrements
des Monsters…
Un
registre plus puissant que sur leur 1er album
mais toujours une grosse claque ! Comme si vous étiez allé faire
des propositions indécentes au jeune Mike Tyson… Pamplemousse
pratique donc une sorte de post Post Hardcore qui fait crisser les
dents !
La
batterie tape fort, comme il se doit, avec un son sec, et joue sur
les contre temps, les breaks et les stop & go…
Le
bassiste n’est pas là pour faire de la figuration est son apport
mélodique est important, tout autant que pour la puissance !
La
guitare se taille la part du loin, bien évidement avec un son
abrasif mais qui reste clair et tranchant.
Enfin
la voix souvent arraché sait se moduler en fonction des besoins du
titre !!!
Paf! dans
la gueule !
[BT]
En
concert : Samedi
18 Janvier : PAMPLEMOUSSE
(Noise Rock, La Réunion), au
Poulpe,
à Reignier (74)
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