MOTIHARI
BRIGADE
Power
from below, CD, Digital
Creative
Destruction Rds
Très
très
bon
album bien varié : Rock éternel, Power Pop, 70's Ska flavor, Glam,
Pub Rock, High Energy...
Superbe
songwriting, et interprétation au cordeau : précise,
précieuse, tendue… juste quoi. Equilibrée entre force, rage
contenue et adéquation avec ces mid tempos ouvragées, avec une
instrumentation vaste, qui rappel ces grands disques de Rock fait
avec un peu de moyens et beaucoup d’ambition dans les orgueilleuses
années 70 !
Avec
une petite touche de ce qui fut brièvement appelé New Wave (Joe
Jackson, les Blockheads et certains trucs de chez Stiff
Rds).
Ce
groupe de l’Indiana (dont le guitariste chanteur est anglais) puise
son inspiration chez George Orwell et les Brigades Internationales…
ce qu’on imagine assez aisément dès la pochette ! Et ce que
confirme les titres des chansons (11 pour 55 mn) :
‘Revolutionary Sweetheart’, ‘The Invisible Hand’ (un des
crédo les plus stupide inventé par l’homme et pourtant on est
jamais à court de concepts débiles, mais celui-là va plus loin que
les autres), ‘Power To The People’, ‘By this Product’, ‘Which
Side Are You On’, et ‘Waiting For The Revolution’ en fin de
disque !
Dans
l’esprit on pourrait penser aux américains de The Strike
(https://www.facebook.com/TheStrikeOi)
avec un peu des références musicales en commun, même si
Motihari Brigade semble aussi passionné par certaines musiques
Black !
Vraiment
quelle superbe découverte !
[BT]
MORE
KICKS
Debut
Album, LP, Digital
Wanda
Rds, Dirt Cult Rds, Beluga Rds, Adrenalin Fix Music, Snap Rds
c’est
un bel aéropage de labels aux catalogues succulents qui s’est
penché sur le berceau de ce jeune trio londonien qui débarque avec
un 1er
album après 2 singles… Jusqu’ici je n’avais pas entendu parler
d’eux, mais ces bonnes fées qui se sont penchées sur ce berceau
m’ont poussé à être attentif à leur musique, ce qui n’est pas
bien dur vu sa très grande qualité !
Voici
un album qui est une continuation de ce que la Pop (power) anglaise à
produit de meilleur depuis des décennies. Avec une petite touche
Garage Pop et une
jolie
innocence (ainsi que la délicatesse mélodique) qui m’évoque les
grandissimes Squire d’Anthony Meneyll, et peu de groupe peuvent
prétendre s’approcher de ces hauts standards de qualité et de
finesse !
D’ailleurs
on sent chez More Kicks que l’énergie et l’enthousiasme sont
prépondérant, sans jamais prendre le pas sur les mélodies !
Voilà
pourquoi ce disque qui sonne éternel regorge de ces mini hits qui
rendent chaque années agréables à vivre !
More
Kicks sans appartenir à une quelconque école/scène ou revivalisme
présente simplement des chansons Pop assez rythmées et nerveuses
mais pas rapides pour autant !
12
chansons sous tension, qui jamais n’ennuie ou ne lasse. Un vrai
album enthousiasmant de bout en bout et bien plus ‘complexe’ que
l’évidence des chansons ne le laisse présager !
Ce
qui est plus que plaisant ! Adorable !
[BT]
PATRICK
EUDELINE
Bowie,
l’Autre Histoire, 142 pages, 14,90 euros
Editions
De La Martinière
Je
dois bien dire que l’annonce de la mort de Bowie fut un choc pour
moi, bien que sa maladie ait été un secret de polichinelle, et en
dépis du fait que je ne sois intéressé par sa musique que jusqu’à
Herouville… Mais bon quand même…
Par
contre j’aime bien Patrick Eudeline, son style vestimentaire et sa
plume… (bien que je n’ai jamais écouté sa musique)… Et
pendant longtemps j’étais ravie de le croiser à chaque fois que
je me trouvais à Paris (où finalement je suis allé moins souvent
qu’à Londres), une silhouette à une terrasse de café, dans un
magasin de guitare ou de disques… en même temps à Paris des
quartiers qui peuvent prétendre avoir conservé un peu de mystique
Rock il n’y en a pas tant, depuis Chirac…
Après
le décès de Bowie je m’étais tenu loin des hommage au Monsieur
(vu qu’on est en France je craignais que ça ne sombre plus dans le
versant Artistico machin chose plus que sur le côté enfant du
Rock).
Dans
cette courte et fan-atique évocation de la carrière de Bowie,
Patrick Eudeline égrène une partie de ses obsessions qu’il a eut
en commun avec Mister Jones… Et comme pour partie se sont également
certaines des miennes, j’ai dévorés ces 142 pages en 1h30 (et
pourtant je lis lentement, beaucoup, mais lentement).
L’auteur
met en avant la primauté de l’attitude et du look sur la pose arty
et les prétentions artistique…
L’importance
des chansons, des mélodies et des guitares (qui doivent être autant
séduisantes pour l’oreille que pour les yeux).
Bref
le style avant tout !
Et
les références (plus que le name droping de la fin de sa carrière,
si vous saisissez la différence).
Et
la beauté des mots par delà les maux.
Bref
un véritable livre, plus qu’une énième biographie !
[BT]
De bien belles sélections encore une fois ! Dommage que ce soit écrit trop petit pour que je lise le texte...
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