jeudi 15 août 2019

Chronique : LOS PEPES + DIG IT 75 + EMILY FAIRLIGHT


LOS PEPES
Positive Negative
Wanda Rds / Adrenaline Fix Rds
Ce 4ème album démarre en version turbo compressée avec un titre de Punk 77 survitaminé et très speed. Mais comme toujours les Pepes vont montrer qu’ils sont performants en tous terrains et sur tous types de tempos.
Des riffs bien accrocheurs, un son de guitare tranchant comme pour préparer un carpaccio avec vos oreilles, des refrains bien catchy et des chœurs toujours présent parce que c’est ce qu’il faut et c’est ce qu’on aime !
Ici on navigue entre Power Pop, Punk 77, Garage, Surf Pop, Rock éternel et Pop Punk… Avec un groupe qui est tout en haut de la vague avec les meilleurs du genre !!!
Le son bien propre mais agressif met en valeur tous les éléments ici présent : un bien bon chanteur, des guitares qui défouraillent mais pas en permanence, une rythmique super solide et capable de subtilité.
Bien sur les rails, homogène ET diversifié.
Un album qui accroche tout de suite les oreilles, et qui sait rester dans votre cerveau grâce à la diversité de ce qu’il propose, et l’excellente qualité de ses compositions !
Le pied !
[BT]
DIG IT n°75
56 pages A4 noir&blanc, 6 euros
Abonnement 4 numéros 24 euros port compris
Il n’est pas toujours très aisé d’exprimer son plaisir surtout quand celui-ci se renouvelle très régulièrement ! Et c’est bien de ceci dont il est question ici avec cette 75ème (ça calme) sortie de chez Dig It Fanzine ! Il ne doit pas m’en maquer plus de 4 ou 5, et à chaque fois que j’en reçois un dans ma boite aux lettres j’ai une poussée d’excitation tant je sais que sa lecture va me faire découvrir un paquet d’excellents moments de musique que je vais me coltiner pendant de longues semaines, de longs mois… voir de longues années pour les meilleurs…
En plus, bonus non négligeable pour moi, j’y puisse beaucoup d’informations pour mon émission…
Et ce n°75 ne déroge pas à la tradition ! Avec un gros paquets de découvertes…
On démarre fort avec 5 pages consacrées à l’autobiographie en anglais uniquement de Wayne Kramer (du MC5 évidement), passionnant !
On enchaîne avec une longue interview du coupe transcontinental The Courettes, charmant !
Et on a aussi droit à 3 pages d’interview de XYZ le duo de Didier Balducci (Dum Dum Boys, Die Idiots, NON!, Nick Prizu, Mono-Tone Rds) et Ian Svenonius (Son Of Ulysses, The Make-Up, Chain And The Gang, Escape-ism…) qui fait bien envie d’entre la suite en commun, et séparément !
Ensuite se sont les 2 boss de Kizmiaz Rds qui passent à la question pour célébrer les 10 ans du label !
A travers 2 longs compte rendus on compare le Burger Boogaloo Festival et le Funtastic Dracula Carnival… choisis ton camp camarade !
On part sur la côte (enfin cette fois-là en Bourgogne, vous comprendrez en lisant ce n°75) passer un bon moment avec Les Playboys.
On partage une tranche de souvenirs liées à ces inusables Rockers Punk de Les Rats.
On va passer du temps avec de jeunes groupes : Cathedrale (from Toulouse baby), The Rats Of New York (devine ?) et les ariégeois (si si) de Slift.
Avant de (presque) clôturer avec les vétérans toujours verts de Dee Rangers.
Sans oublier 2 rubriques récurrentes que j’adore : les chroniques de Patrick Foulhoux, et le papier de mister JJ Rassler.
Et une grosse douzaine de pages de chroniques de disques (et de bouquins liés au Rock) par les patrons que vous pouvez également retrouver chaque semaine dans le Mighty Dig It Show, la meilleure émission de France consacrée au Garage et ses dérivés ! Tous les jeudis à 21h30 sur Canal Sud à Toulouse et en direct sur www.canalsud.net ! Podcast sur http://digitradio.unblog.fr/ et vous pouvez vous abonner à leur podcast en envoyant un mail ici : digitfanzine@gmail.com
DIG IT !
c/o Armadillo, 32 rue Pharaon 31000 Toulouse
05.62.26.28.57
[BT]
EMILY FAIRLIGHT
Mother of Gloom, LP, CD, Digital
Occultation Recordings / Fishrider Rds
2ème album pour la globe trotteuse Folk néo-zélandaise (le 1er en 2011, ça en fait du temps à voyager et à faire des petits boulots divers et variés pour financer tout ça). Séduit par les très grandes qualités de ce disque (l’excellent) label anglais Occultation Rds à décider d’en assurer la sortie de ce côté de la planète.
Brillante idée !
Car la demoiselle propose un album de Country Folk mondialisé du 21ème siècle (sans sombrer dans la world musique tiers mondiste à la mode) !
Imaginez la puissance émotionnelle des Cowboy Junkies transporter dans notre période d’ultra moderne solitude.
C’est beau à pleurer dans sa bière, et/ou à croire encore à l’être humain.
Beaucoup d’éléments ‘classiques’ de la country et/ou du folk se retrouvent ici : violon, sonorités façon pedal steel, accordéon, cuivres… mais ne sont jamais utilisé de façon pesante, ni disgracieuse.
Car ce qui caractérise cet album beau et profond c’est bien la grâce qui en émane.
Ce disque enregistré à Austin à été fait à 2. Chacun assurant pas mal d’instruments divers et variés qui apportent une profondeur et une densité aux chansons qui sont sublimées par la voix d’Emily Fairlight qui la place dans la grande tradition des fortes femmes qui ont fait carrière sans se laisser marcher sur les pieds !
[BT]

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire