LAS FURIAS
Sudor de hembra, 10’’, CD,
Digital
Dirty Witch Rds
Le trio de filles espagnol
n’usurpe pas son nom avec sur ce 4 titres. C’est une découverte pour moi, qui
était précédée par une flatteuse réputation live.
Garage Punk où la basse se
taille la part du lion, portant sur ses épaules une rythmique ultra solide mais
également le jeu de guitare qui doit pas mal au Rock’n’Roll 50’s. Le chant
féminin et en espagnol est un gros signe distinctif surtout parce que la
chanteuse est capable de moduler sa voix : talk over ou cris quand il
faut, mais chantant la plupart du temps de la meilleure des façons pour se
coller sur ces titres rugueux mais pas bourrins.
Un disque court (4 morceaux,
dont un instrumental, en 13 mn) qui certes botte bien le cul mais prouve
surtout que les Las Furias sont bien autre chose qu’un phénomène de mode dû à
leur féminité. Les 3 filles bossent actuellement sur leur 2ème album que je vais guetter avec
intérêt, je vais me mettre également à la recherche de leur précédents enregistrements,
car ce 25 cm est beaucoup plus qu’une carte de visite : c’est une
porte d’entrée dans leur univers !
[BT]
En concert :
Mercredi 8 Octobre : Octobre : LAS FURIAS (Rock Garage / Barcelone), à
l’Ecurie, à Genève
Et :
Jeudi 9 Octobre : LAS
FURIAS (Rock Garage / Barcelone) + LITTLE
GARçON (Rock Garage), au Trokson, à Lyon. Entrée libre.
Et :
Vendredi 10 Octobre : LAS FURIAS (Rock Garage / Barcelone), au Bistro Des Tilleuls, à
Annecy
Et :
Samedi
11 Octobre : LAS FURIAS (Rock Garage
/ Barcelone) + BUDDY ZOMBIE (One Man
Band Rock Garage Trash / Autriche), au Poulpe, à Reignier (74)
POWERSOLO
The Real Sound,
Cornflakes Zoo / Platinium
Retour aux sources 50’s R’n’R / Garage
Punk pour les frangins danois francophiles… ce qui explique cette excellente
chanson en français (qui prouve bien qu’on peut faire du Rock dans cette langue
quand on ne sur mixe pas la voix), et aussi l’ombre du Dutronc sexy des sixties
qui plane sur certains moments de ce disque. Comme celle des Cramps. De
Suicide. De Man… Or Astro Man?
Mais l’ombre qui plane le plus sur ce
nouvel album c’est celle de POWERSOLO ! Qui reviennent très en forme
faisant la synthèse idéale (c’est-à-dire plus proche du premier que du second)
entre Garage R’n’R et Indie Rock. En tout cas ils le font mieux que les autres.
Son roots, proche de l’os, limite Hasil
Adkins… mais pas retro pourave pour autant. Assez dans l’esprit de leur album
« It’s raceday ».
Car comme tous les grands crus ce nouvel
album des danois est bien équilibré, fruité et varié ! Ceci afin de
régaler au mieux des fans exigeants.
Le Garage Rock a contaminé toute la
sphère Indie c’est entendu et les
parrains de Powersolo viennent relever les compteurs pour réclamer leur dû.
Payez votre écot aux maîtres vous ne le
regretterez pas car ils vont bien s’occuper de vous.
[BT]
En concert : Dimanche 12 Octobre : POWERSOLO (Garage Indie Rock, Danemark) + PIGRIDER (Duo Blues Trash Rockabilly), au Warm Audio, à Décines
(69)
Et : Vendredi
17 Octobre : POWERSOLO (Garage
Indie Rock, Danemark) + QASAR (Heavy
Blues), à La Bobine, à Grenoble
DARIO MARS And The GUILLOTINES
Black Soul
Ván
Rds
Grosse surprise que ce 1er album
!
Tout d’abord parce qu’il consacre le
retour de Renaud Mayeur que j’ai surtout remarqué au sein de La Muerte un
groupe que j’adorais…
L’autre surprise c’est la musique :
INTENSE & DIVERSIFIEE !!!
Le titre de cet album pourrait les faire
échoir dans la longue liste des groupes Néo Soul. Mais ce serait une grave
erreur.
Certes la voix de la chanteuse évoque
une Lisa Kekaula apaisée, et certains passages ont à voir avec le Rhythm &
Blues. Mais il y a tellement plus dans ce disque !
Car après La Muerte (et un passage
remarqué dans Triggerfinger, et dans HULK) Renaud Mayeur s’est consacré à la
composition de bandes originales de films (l’un d’eux ayant remporté la Palme
D’Or) et ça se ressent beaucoup dans cet album de Dario Mars & The
Guillotines !
Le nom du groupe indique d’ailleurs bien
qu’on est dans quelque chose de plus complexe que la moyenne.
Ici on entend aussi du Death Country
barré à la Dead Brothers / Eliott Brood. De la bande originale façon western
spaghetti, des éléments de Surf, du Sixties Sound… De l’Indie Rock. De la Pop
Psyché, et même parfois du Rock planant…
C’est à la fois moelleux et extrêmement
précis. Avec un travail à deux voix femme et homme qui est un enrichissement
pour les chansons sans faire de l’ombre aux orchestrations.
Au final : UN GRAND ALBUM où chaque
chanson à sa personnalité, à la fois unique, et appartenant à un tout !
INDISPENSABLE !
[BT]
Samedi 27
Septembre : SONNY KNIGHT & The
LAKERS + GASPARD ROYANT Festival Jour
& Nuit, à La Source, à Fontaine
Mes
attentes avant ce concert de GASPARD ROYANT étaient extrêmement élevées et
elles ont été comblées au-delà du raisonnable !
Car
je suis subjugué par sa musique depuis que j’ai entendu ses trois premiers
singles qui : sont des réussites individuellement, définissent son style,
et surtout, donnent envie d’en découvrir plus ! Son premier album, le
parfaitement dénommé « 10 Hits Wonder » est un ravissement total que
j’écoute avec toujours la même jubilation six mois après sa sortie. Cette
parfaite collection de tubes est aussi un album plein et cohérent de bout en
bout avec des chansons qui restent dans la tête. Et en plus, ce qui renouvèle
constamment mon plaisir : à chaque écoute mes morceaux préférés
changent ! Autant vous dire que j’avais des attentes importantes concernant
ce concert.
Sur
scène Gaspard Royant (et son groupe) c’est le FEU !
Les
musiciens sont fins et acérés, jouent juste, avec élégance et doigtés,
conviction et intensité.
Quant
à Gaspard Royant son charisme transparait de façon encore plus évidente que sur
disque !!!
Electrique,
soyeux, class, félin, stylé, sous ses faux airs de minet il est capable de
grands coups de folies et de passages à capella à vous faire dresser les poils.
L’émotion
tout autant que la puissance au service de Pop songs parfaites, entrainantes et
joyeuses, mais beaucoup plus complexes que leur fausse naïveté le laisse
paraitre.
Entre
meneur de revu Soul et crooner épileptique Gaspard Royant s’appuie sur le jeu
parfaitement précis mais aussi totalement Rock de son groupe, ainsi que sur un
son comme on en rêve pour chaque concert : sec, nerveux, onctueux et où
chaque nuance de la musique et du chant arrivent jusqu’aux oreilles d’un public
conquis ! Comme moi !!!!
Mais
ce qui m’a le plus impressionné c’est la capacité du groupe à embarquer TOUTE
la salle aussi bien ceux debout dans la fosse venu pour le voir, que ceux assis
(de 7 à 77 ans) qui étaient là par curiosité.
UN
GRAND MOMENT TORRIDE ET INTENSE !!!
J’ai
découvert SONNY KNIGHT & the LAKERS en préparant l’émission pour Radio
Campus Grenoble et ce que j’en avais entendu avant le concert me donnait
vachement envie de le voir sur live. Lors de l’interview Monsieur Sonny Knight
nous disait que sur scène les morceaux étaient pas mal modifiés et qu’en
général c’était chaud ! Eh bien ça n’était pas de la publicité
mensongère !!!
Même
pas chaud : INCANDESCENT serait plus proche de la réalité !
Imaginez
le mix idéal entre les JB’s et Otis Redding & the MG’s. Alléchant non, et
ben c’est ça Sonny Knight & the Lakers : une machine à grooves, entre
Funk & Soul !!!
D’un
coup vos pieds, hanches, épaules, tête sont animés pas une vie propre due à cette
musique merveilleuse !!!! Courbatures assurées pour le lendemain, mais
surtout sourire béat pour toute la soirée & la nuit !
Un
rêve hors du temps. Et quelle voix !
Merci
et bravo à toutes les personnes qui ont œuvré pour ce pur moment de
régalade !!!
[BT]
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