WHITE ASS
S/t, LP
Frantic City / Kizmiaz Rds /
POUet / Inchalla Rds
Avec un patronyme comme celui-là vous vous
doutez bien que ça ne prétend pas faire de la poésie. Mais bien plutôt du
Garage Punk bien sale, Noisy, rampant, trash / dégueu, qui reste malgré tout
écoutable pour des oreilles non entrainées aux Rip Off style !
Comme une sorte de Psy Punk qui est bien
plus nerveux et moins trendy que la scène de San Francisco actuelle. Ça
pourrait aisément sortir chez Slovenly
/ Black Gladiator Rds.
Les White Ass balancent un paquet de mini
hymnes secs, accrocheurs et qui vous agitent de partout jusqu’à vous faire
lever votre gros cul pour allé rejouer ce Lp encore et encore ! Et encore.
Oui c’est ça l’effet White Ass !
[BT]
MOUNTAIN BIKE
S/t, LP, CD, Digital
Humpty
Dumpty Rds – La Baleine
Je connaissais l’exil politique, fiscal,
professionnel, je découvre l’exil Rock’n’Roll. Constitué de plus ou moins ex ou
actuels membres de Thee Marvin Gays et Warm Toy Machine ce quatuor c’est
installé à Bruxelles pour trouver les meilleures conditions à sa créativité
(bon ok apparemment une majorité des membres sont Belges)…
Après un 45 tours ils enchainent avec ce 1er
album éponyme qui est affreusement addictif ! Pourtant j’ai tout essayé
pour m’en débarrasser, mais que ce soit en l’écoutant à haute dose dans son
intégralité du début à la fin, de la fin au début, titre par titre ou avec la
fonction random pas moyen de trouver un morceau faible parmi les 11 présent
ici.
Pop catchy + Garage Rock, plus Punk trendy
saupoudré par un San Francisco qui n’aurait pas oublié ses couilles à la
consigne… difficile de les cadrer trop, ça peut rappeler le talent immédiat des
Buzzcocks du début sans y ressembler le moins du monde.
Un album plein et roboratif, joyeux, malin
et foutrement bien torché !
[BT]
DIG IT n°62
52
pages A4 noir et blanc, 5 euros
En tant que fan de Garage Punk je suis un
lecteur assidu de Dig It (et un auditeur de leur radio show) depuis bien
longtemps et un abonné fidèle, ayant conscience que ce sont les abonnements qui
permettent à la presse (magazines et fanzines confondus) de perdurer ! Ainsi
à chaque fois qu’il atterrit dans ma boite aux lettres je me sens tout
émoustillé.
D’autant plus que nous voici avec une
excellente cuvée !
On commence et on finit par une tétra
chiée de chroniques. On poursuit avec une interview des brillants BRAND NEW
HATE (si t’as pas leur albums j’te cause plus), ça enchaine dans le balaise
avec mister SEASICK STEVE,j63.7741 ktgqon poursuit avec les indispensables
chroniques de Monsieur Patrick Foulhoux (en 2 parties tellement y en a du bon).
Vient un compte rendu du Cosmic Trip 2014. Une interview des WEIRD OMEN, une
des RADIO CITY SHAKERS, un dossier de 7 pages sur le festival de BINIC (avec
compte rendu et interview des
organisateurs de ce bien bel événement qui pourrait me convaincre de rajouter
une 2ème étape dans mon court périple dans les festivals annuels).
Avant le toujours savoureux papier ‘JJ says’ signé par JJ Rassler (ex DMZ entre
autre, là, même en étant malade il est bon), on a une interview de CHICKEN
DIAMOND, puis on rencontre PERROSKY un groupe chilien dont certains membres
organisent aussi des tournées pour les groupes étrangers, tiennent aussi un
label et une boutique de disques, bref ils ont des trucs à raconter.
Enfin on finit très fort avec les KEITH
RICHARDS OVERDOSE et The ELECMATICS…
Voilà quand je vous disais qu’on peut pas
s’en passer !
Abonnement 20 euros les 4 numéros.
Renseignements sur le Dig It fanzine sur
le Mighty Dig It Radio Show etc. ici : http://digitfanzine.chez.com
[BT]
DEAD HORSE ONE
Without Love We Perish, LP,
CD, Digital
Dead Bees Rds / A Quick One
Rds
Premier album pour ce quatuor sudiste qui
pratique un Shoegaze qu’on pourrait qualifié de ‘canal historique’. Le choix de
se faire produire par le mec de Ride étant très signifiant. Cependant leur
musique ne sonne pas passéiste avec ses côtés tranquillement Psyché, ses faux
airs d’Oasis intelligent, sa petite touche énigmatique et ses vrais moments de
Pop lumineuse, ils sont même pas mal dans l’air du temps. C’est-à-dire
regardant beaucoup dans le rétro : c’est ça le modernisme actuel, mais
depuis les Mods à la toute fin des 50’s il y a une quête d’un âge d’or perdu
qui est semble-t-il consubstantiel à toute musique ou presque. Et certaines
chansons me font penser à l’innocence de la Touching Pop (les Mary Goes Round
et leur dépouillement…).
Un des gros attraits de cet album c’est le
contraste entre les différentes chansons dans l’écriture, l’instrumentation et
le traitement sonore. Ce qui produit un album cohérent mais où les titres sont
suffisamment variés pour ne pas écœurer ce qui est souvent le cas dans cette
scène Shoegaze : l’excès de chantilly et de pédales d’effets peut parfois
faire trop. Ici se sont les chansons qui priment et ça rend l’album ultra
solide !
[BT]
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