mardi 3 février 2015

Chroniques : WHITE ASS + MOUNTAIN BIKE + DIG IT n°62 + DEAD HORSE ONE



WHITE ASS
S/t, LP
Frantic City / Kizmiaz Rds / POUet / Inchalla Rds
Avec un patronyme comme celui-là vous vous doutez bien que ça ne prétend pas faire de la poésie. Mais bien plutôt du Garage Punk bien sale, Noisy, rampant, trash / dégueu, qui reste malgré tout écoutable pour des oreilles non entrainées aux Rip Off style !
Comme une sorte de Psy Punk qui est bien plus nerveux et moins trendy que la scène de San Francisco actuelle. Ça pourrait aisément sortir chez Slovenly / Black Gladiator Rds.
Les White Ass balancent un paquet de mini hymnes secs, accrocheurs et qui vous agitent de partout jusqu’à vous faire lever votre gros cul pour allé rejouer ce Lp encore et encore ! Et encore. Oui c’est ça l’effet White Ass !
[BT]


MOUNTAIN BIKE
S/t, LP, CD, Digital
Humpty Dumpty Rds – La Baleine
Je connaissais l’exil politique, fiscal, professionnel, je découvre l’exil Rock’n’Roll. Constitué de plus ou moins ex ou actuels membres de Thee Marvin Gays et Warm Toy Machine ce quatuor c’est installé à Bruxelles pour trouver les meilleures conditions à sa créativité (bon ok apparemment une majorité des membres sont Belges)…
Après un 45 tours ils enchainent avec ce 1er album éponyme qui est affreusement addictif ! Pourtant j’ai tout essayé pour m’en débarrasser, mais que ce soit en l’écoutant à haute dose dans son intégralité du début à la fin, de la fin au début, titre par titre ou avec la fonction random pas moyen de trouver un morceau faible parmi les 11 présent ici.
Pop catchy + Garage Rock, plus Punk trendy saupoudré par un San Francisco qui n’aurait pas oublié ses couilles à la consigne… difficile de les cadrer trop, ça peut rappeler le talent immédiat des Buzzcocks du début sans y ressembler le moins du monde.
Un album plein et roboratif, joyeux, malin et foutrement bien torché !
[BT]


DIG IT n°62
52 pages A4 noir et blanc, 5 euros
En tant que fan de Garage Punk je suis un lecteur assidu de Dig It (et un auditeur de leur radio show) depuis bien longtemps et un abonné fidèle, ayant conscience que ce sont les abonnements qui permettent à la presse (magazines et fanzines confondus) de perdurer ! Ainsi à chaque fois qu’il atterrit dans ma boite aux lettres je me sens tout émoustillé.
D’autant plus que nous voici avec une excellente cuvée !
On commence et on finit par une tétra chiée de chroniques. On poursuit avec une interview des brillants BRAND NEW HATE (si t’as pas leur albums j’te cause plus), ça enchaine dans le balaise avec mister SEASICK STEVE,j63.7741 ktgqon poursuit avec les indispensables chroniques de Monsieur Patrick Foulhoux (en 2 parties tellement y en a du bon). Vient un compte rendu du Cosmic Trip 2014. Une interview des WEIRD OMEN, une des RADIO CITY SHAKERS, un dossier de 7 pages sur le festival de BINIC (avec compte rendu et  interview des organisateurs de ce bien bel événement qui pourrait me convaincre de rajouter une 2ème étape dans mon court périple dans les festivals annuels). Avant le toujours savoureux papier ‘JJ says’ signé par JJ Rassler (ex DMZ entre autre, là, même en étant malade il est bon), on a une interview de CHICKEN DIAMOND, puis on rencontre PERROSKY un groupe chilien dont certains membres organisent aussi des tournées pour les groupes étrangers, tiennent aussi un label et une boutique de disques, bref ils ont des trucs à raconter.
Enfin on finit très fort avec les KEITH RICHARDS OVERDOSE et The ELECMATICS…
Voilà quand je vous disais qu’on peut pas s’en passer !
Abonnement 20 euros les 4 numéros.
Renseignements sur le Dig It fanzine sur le Mighty Dig It Radio Show etc. ici : http://digitfanzine.chez.com
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DEAD HORSE ONE
Without Love We Perish, LP, CD, Digital
Dead Bees Rds / A Quick One Rds
Premier album pour ce quatuor sudiste qui pratique un Shoegaze qu’on pourrait qualifié de ‘canal historique’. Le choix de se faire produire par le mec de Ride étant très signifiant. Cependant leur musique ne sonne pas passéiste avec ses côtés tranquillement Psyché, ses faux airs d’Oasis intelligent, sa petite touche énigmatique et ses vrais moments de Pop lumineuse, ils sont même pas mal dans l’air du temps. C’est-à-dire regardant beaucoup dans le rétro : c’est ça le modernisme actuel, mais depuis les Mods à la toute fin des 50’s il y a une quête d’un âge d’or perdu qui est semble-t-il consubstantiel à toute musique ou presque. Et certaines chansons me font penser à l’innocence de la Touching Pop (les Mary Goes Round et leur dépouillement…).
Un des gros attraits de cet album c’est le contraste entre les différentes chansons dans l’écriture, l’instrumentation et le traitement sonore. Ce qui produit un album cohérent mais où les titres sont suffisamment variés pour ne pas écœurer ce qui est souvent le cas dans cette scène Shoegaze : l’excès de chantilly et de pédales d’effets peut parfois faire trop. Ici se sont les chansons qui priment et ça rend l’album ultra solide !
[BT]


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