Mardi 24
Octobre : The DREAM SYNDICATE +
JON AUER au Centre FGO-Barbara, à Paris
Ben
dis donc quel pied !!! Un pur régal. Un grand moment de Rock’n’Roll !
Oui messieurs dames le genre de soirée dont on se souviendra longtemps.
Cette
année j’aurai finalement vu beaucoup moins de concerts que d’habitude, mais au
niveau qualitatif la barre a été mise extrêmement haute ! Cependant,
peut-être bien que la meilleure soirée fut celle du 24 octobre.
Concert
complet, à Paris, dans un très beau lieu parfaitement fait pour un concert de
Pur Rock ! Devant un public venu uniquement pour partager des bonnes
vibrations (no poseurs no hipsters).
Ça
commence tellement bien avec Jon Auer. Seul en scène avec sa guitare.
Mais
l’homme a toujours cette voix impeccable, de grandes chansons à jouer. Du
charisme et un humour parfait pour une soirée comme celle-là. Normalement mon
point de vu c’est que la seule chose que tu es autorisé à dire sur scène entre
deux chansons c’est OneTwoThreeFour. Dans le cas de Monsieur Auer on est dans
un autre registre, quasiment celui d’un conteur Rock. Et avec tellement de
distinction et d’humour.
Son
jeu de guitare est tour à tour léger, élégant ou torride !
Bref
ce fut déjà un GRAND MOMENT !
Et
comme en plus il nous a annoncé la sortie de rééditions de 3 albums majeurs des
Posies avec des bonus et, un concert parisien du groupe en 2018 avec le line-up
de « Frosting on the beater » je sais déjà que je vais le revoir
bientôt !
DREAM
SYNDICATE: A Rock’n’Roll Resurrection!
J’ai
déjà écrit à quel point leur nouvel album est une merveille ! D’ailleurs ils le
joueront en intégralité ce soir.
Mais
de là à attendre un concert aussi parfaitement ROCK !
Il
y a des signes qui ne trompent jamais : si dans un concert plus le temps
passe moins vous avez d’espace disponible dans les premiers rangs alors vous
êtes sûr que là devant vous il se passe quelque chose de spécial. De même si le
public fini avec la danse de Saint Guy. Et si après tout le monde arbore un
grand sourire niais il n’y a plus de doute à avoir.
Oui
l’époque a rattrapée le Dream Syndicate, celle (du désir) de jeunesse
éternelle, et du bruit psychédélique permanent.
Mais
eux n’en ont cure ils sont là pour partager un moment de magie avec leurs fans.
Et ils vont s’y appliquer de bout en bout.
On
savait les 2 guitaristes avec un jeu super fin capables de tisser des licks qui
s’interpénètrent comme 2 araignées vénéneuses tissent leurs toiles l’une dans
l’autre. Et qu’est-ce qu’on aime qu’ils nous piquent !
Ce
qui m’a le plus impressionné c’est la puissance, la cohérence, de cette section
rythmique tendue, élastique, métronomique, tellurique ou Free mais toujours
impeccable à soutenir les chansons.
En
plein dérapages contrôlés les Dream Syndicate bénéficient en plus d’un renfort
de luxe avec rien de moins que Monsieur Chris Cacavas à l’orgue et aux chœurs
(normal il a coproduit le dernier album avec le groupe). Ce concert m’a rendu
la foi (dans le Rock’n’Roll, c’est déjà ça).
Bon
à la fin du 1er titre je me suis dit pas sûr qu’ils tiennent ce
rythmes là tout le concert ces papys. Et à la fin du show torride force de
constater que si !
Et
qu’en plus c’était le concert de l’année !
Je
m’en suis mis jusque-là espérant capter chacune de ses secondes pour les graver
pour l’éternité.
Très
longue et passionnante interview à lire dans le nouveau numéro d’ABUS DENGEREUX
(le 144) disponible contre 5 euros ici : http://abusdangereux.net/
Ou
au Disc’Orama Records Shop, 11 rue Beyle Stendhal à Grenoble
[BT]
(Photo prise par Cathi Mini au FGO Barbara à Paris)
CONNY OCHS
Future
fables, LP, CD, Digital
Exile
On Maintream Rds
Je ne suis pas un grand connaisseur de
Folk et j’en écoute peu. Mais à chaque fois que je tombe sur un disque de ce
Monsieur (en solo, ou en collaboration avec Wino) je me fais embarquer par la
beauté et la profondeur de sa musique.
Alors comment décrire cette musique ?
Dark Folk + Death Country + Folk à l’ancienne (façon Phil Ochs, et c’est sans
doute pas un hasard). Un peu de tout ça !
Une petite touche (Gothic) Folk Rock aussi
parce que jamais on se perd sur des sentiers qui partent trop loin dans les
méandres d’un cerveau dépressif.
Conny Ochs ne confond pas profondeur et
ennui. Ce qui rend sa musique tellement prenante. Elle vous emballe pleinement
dans les 2 sens du terme.
Avec ces chansons simples mais qui
touchent toujours leurs cibles (votre cœur, vos oreilles, votre cerveau et
votre âme) il arrive à nous embarquer dans un univers très organique, presque
‘terrien’ mais qui ne se la joue pas faux bouseux pour autant
Un de ces disques qui passe la barrière du
temps (il est sorti depuis plus d’un an et hante toujours ma platine) !
[BT]
En concert
: Lundi 13 Novembre : CONNY OCHS (Dark Folk magnifique,
Allemagne), au Théâtre le Petit 38, Rue Saint Laurent, à Grenoble. 20h précises
DIRTY FENCES
Goodbye Love, LP, CD, K7,
Digital
Greenway
Rds
Virage Power Pop très marqué pour ce 3ème
album. Et je ne vais pas m’en plaindre car je trouve que ce disque est hyper
euphorisant avec ces chansons sautillantes, excitantes, accrocheuses et addictives.
Beaucoup de chant doublé et de chœurs, et
la présence en guest de Christina Halladay (Sheer Mag).
Entre ‘clacissisme’ façon fin 70
(Dictators / Johnny Thunder) et ‘modernisme’ 90 (Redd Kross) les Dirty Fences
en approfondissant leur travail personnel s’amusent et nous éclatent avec une
collection de 12 chansons qui sonnent toutes comme des classiques issue d’un
album oublié des grandes heures de l’Histoire du Rock’n’Roll !!!
Comme ces chansons qu’on connait depuis
toujours, mais sur un album qu’on découvre. Voyez le genre ?
[BT]
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