The DREAM
SYNDICATE
How did I find myself here?,
LP, CD, Digital
Anti
- Pias
Voici le 5ème du groupe, et il
aura fallu attendre 30 ans.
Mais ça valait le coup. Et pas qu’un peu.
J’aime beaucoup leurs albums précédents,
mais surtout je suis accro à certains albums de Steve Wynn. Alors autant dire
que quand j’ai appris que ce nouvel (et inespéré) album allait sortir j’étais
sur-excité. A tel point que j’ai passé outre ma ‘politique’ habituelle qui
consiste à ne jamais écouter les singles qui sortent avant les LP. Mais bon une
fois n’est pas coutume.
Et ce 1er single laissait
espérer un album excellent.
Il est mieux que ça : BRILLANT !
D’autant que si on attendu 30 ans le
timing est véritablement parfait puisque longtemps le groupe à prêché son
Psychédélisme en étant très très en avance, mais maintenant la vague les a
rattrapée. Et ils surfent dessus avec élégance car avec ces 8 chansons ils
montrent à tous les nouveaux convertis (et à un paquet d’anciens) à quel point
ils au-dessus du lot !!!
D’autant plus qu’ils ne sonnent pas une
seconde passéiste ou revivaliste car ils ont su mettre dans leur disque des
éléments glanés tout au long de leurs ‘carrières’ solo.
Le travail sur les sonorités des guitares
est extrêmement réussit. Quant aux voix c’est encore mieux qu’à l’époque !
Bien plus qu’une réussite ! Oh oui !!!
[BT]
En concert
: Mardi 24
Octobre : The DREAM SYNDICATE (Indie
Psyché legends, Usa), au Centre FGO-Barbara, à Paris
PHILIPPE GARNIER
Retour
vers David Goodis
La
Table Ronde, 366 pages, 24.50 euros
30 ans après Philippe Garnier reprend son
enquête sur David Goodis. Espérant éclairer plus et mieux la personnalité et
l’œuvre de cet écrivain de Pulps que les français aiment tant (Tirez sur le
pianiste…).
Mais David Goodis est assez fuyant et en
dépit d’une enquête très serrée et pointue finalement on découvre
qu’apparemment il cachait quelques obsessions (notamment pour les grosses
femmes noires) qui ont échappées même à ses proches ; et aussi qu’il s’est
bien ‘protégé’ en affabulant plus ou moins à tel point qu’il est difficile de
démêler le vrai du faux.
Ce qui donne à Philippe Garnier la
possibilité de raconter l’histoire des Pulps et des Paperback Originals, et
aussi de l’industrie du cinéma des années 40… Ces industries de la sous culture
populaire qui l’intéresse tant. Et c’est passionnant.
Moins touffu que certains de ses précédents
ouvrages, ce livre est puissamment stimulant puisque qu’en son sein se regroupent
plusieurs fils différents. Que l’on connaisse l’œuvre de Goodis ou pas (comme
moi) ce livre est aussi une histoire d’un temps révolu, mais aussi de comment
on la voit maintenant.
Magnifiquement illustré de 133
illustrations, imprimé sur un papier bien épais et très agréable à
manier/manipuler : LE PIED.
[BT]
ARROWS OF LOVE
Product,
I’m
Not From London Rds
2ème album pour ces londoniens
qui nous rebasculent vers les années 90. Entre Grunge, Art Rock (façon Sonic
Youth), Noise et une touche de R’n’R sauvage à la Mudhoney.
Musicalement ça gratte comme un pustule,
et ça fait tellement de bien de se gratter !
Mais ils savent rester mélodieux et
classieux. En plus l’alternance des chants masculin et féminin sont un gros intérêt
de ce disque et ça donne beaucoup de souffle et de profondeur à leur musique.
C’est lancinant, parfois tripant, toujours intéressant. Retro, surement mais
avec talent ! Car les Arrows Of Love ne sont pas rétrogrades et ils
mettent plein d’éléments actuels dans leur musique qui s’accroche bien à vos
synapses, comme des morbacs ! Et leur intention c’est de ne jamais plus
sortir de votre cerveau malade !!!!
[BT]
En
concert : Mardi 24 Octobre : ARROWS
OF LOVE (Londres) + MONOTROPHY (Noise
Kraut Post truc), au Sonic, à Lyon
EVIL & CROW
King & queen of Lo-Fi, CD
Pitshark
Rds
Une première écoute inattentive m’a fait
penser que la musique n’était pas à la hauteur de l’emballage, mais, dès que
j’y suis revenu j’ai révisé mon jugement.
Bon c’est écrit dessus : « King
& Queen of Lo-fi » alors dites pas que vous avez pas été prévenu. Nous
voici en présence d’une sorte de Trash Rock primitif un peu dans la tradition
du Budget Rock mais façon 2017 (donc pas inécoutable). Et dans la veine de la
pochette de l’album, c’est-à-dire : apprêté, étudié et class.
Ce duo mixte de Montréal est la rencontre
entre Nick Evil un des musiciens sur actif de la scène de là-bas et Marianne
Crow la musicienne et tatoueuse… ça aboutit à ce 1er album dont le
but était de combiner l’imagerie horrorifique des 50’s, la scène fétichiste et
un croisement de Garage & Rockabilly…
Joué d’une façon répétitive, crue &
Trash mais en essayant de garder une mélodie pour chaque chanson ou la voix est
primordiale. Un disque très compact avec des vraies éclairs qui en émergent et
donne envie de la rejouer souvent !
En plus la présentation de ce CD dans une
pochette façon 45 tours est très réussie !
Evil & Crow prévoient d’être de retour
en France ce printemps. A suivre de près !
[BT]
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