The SICK ROSE
Someplace better, LP, CD,
Digital
Area
Pirata
Depuis que le quintet italien a pris son
virage Power Pop je me dis qu’un jour ou l’autre ils vont se faire produire par
Ken Stringfellow. C’est fait. Une rencontre comme une évidence ! Et un résultat
comme un fantasme de fan ! Après Dom Mariani précédemment c’est donc un
autre chanteur guitariste compositeur qui se penche sur le cas Sick Rose. Les
Usa après l’Australie… Mais en fait peu importe la provenance du producteur
derrière la console ça ne change pas fondamentalement le style des Sick Rose.
Ils pratiquent toujours une Power Pop onctueuse, mid tempo, très mélodieuse,
posée, stylée, élégante, et, très personnelle.
La voix est caractéristique,
reconnaissable entre mille, et définit énormément la musique du groupe. Un vrai
chanteur c’est tellement bien ! Et sur cet album quelle mise en
valeur !
Joliment équilibré ce nouvel disque
balance entre instant hit qui rendent les premières écoutes immédiatement
excitantes, en chansons plus ‘introspectives’ qui font qu’on découvre de
nouvelles choses à chaque passage sur la platine ! ça fait plus de 2 mois
que j’ai cet album sous forme de fichiers, mais putain que c’est bon d’avoir
enfin l’objet dans les mains (il est aussi élégant que la musique qu’il
contient) parce qu’ainsi on entend parfaitement la brillance et la précision
des chansons !!!
Chaque disque à sa personnalité, sa
couleur, sa tessiture… mais fondamentalement ça ne ressemble qu’a du Sick Rose.
Et comme ils sont un des meilleurs groupes du genre encore en activité, et bien
voici une fois de plus un album qui ne doit pas échapper aux addicts du genre
Power Pop. Mais plus largement ! Sur ce Someplace better ils se replongent
aussi délicatement dans leurs premiers amours Garage Revival avec la présence
occasionnelle d’un orgue ou une mélodie de guitare presque Surf…
Vous aimez les chansons, les mélodies, le
Rock, la Pop, les chanteurs qui savent être au bon endroit dans le titre, alors
vous allez être régalé par les 11 morceaux de ce Someplace Better !!!
[BT]
TRIXIE And The TRAINWRECKS
3 Cheers to nothing, LP, CD,
Digital
Voodoo
Rhythm Rds
Bien sûr comme à chaque fois que je reçois
un disque de chez Voodoo Rhythm Rds
je suis excité et je le découvre avec intérêt.
Trixie a quitté son San Francisco natale à
la fin des 90’s pour s’installer à Berlin, et depuis elle sévit dans divers
groupes et aussi en tant que Trixie Trainwrecks No Man Band écumant la planète
entière avec sa musique.
Cet album né de la rencontre de la
demoiselle avec quelques musiciens entre Londres et Berlin nous fait découvrir
13 chansons issues du répertoire qu’elle joue depuis presque 20 ans. Ça
explique sans doute pourquoi elles sont
comme des classiques dès la 3ème écoute de ce disque.
Entre Country et Blues (Trash on est chez Voodoo Rhythm quand même) avec beaucoup
de guitare acoustique comme charpente des titres. Ce qui donne aussi une
coloration (roots) Folk à l’album. Rajouté à ça un harmonica parfois bien
Rockab’ à d’autres moments plus western spaghetti selon les besoins d’ambiance
de chaque chanson…
Le backing band est impressionnant :
Bruce Brand (si vous ne savez pas qui s’est… je ne peux plus rien pour vous) à
la batterie ce qui est toujours l’assurance d’une classe folle, Paul Seacroft à
la guitare et à la lapsteel… ce qui oriente bien là où on est ! Et Charlie
Hangdog à l’harmonica. Bref avec le meilleur des zicos anglais gravitant autour
de la Medway Scene mais pas seulement on se régale de la voix et des compos de
Trixie. Ce combo respect l’esprit de cette musique mais ne sombre évidement
jamais dans le revivalisme vain.
Je ne suis pas forcément très féru de ce
genre de Country 50’s R’n’R / Blues mais cette fois j’suis carrément
accroché !
[BT]
MICHAEL KÖLMEIER
Deux
messieurs sur la plage, 250 pages, 22 euros
Actes
Sud
Voilà un bouquin qui m’a fait bien marcher
la boite à imaginaire. Quelque part entre réalité et fiction (ou pas). Car ce
livre qui raconte le pacte que Chaplin et Churchill ont (ou n’ont pas) convenu
pour se soutenir quand l’autre sombre dans une phase profonde de dépression, se
fonde sur des faits historiques, et narre des moments iconiques de leurs vie et
des moments plus personnels et moins éclairés de leurs biographies…
L’auteur joue sur la vraisemblable et le
véridique pour nous faire adhérer à son récit, qui est immédiatement
crédibilisé par l’image que donne la photo de couverture.
Un livre, et une histoire (Histoire ?)
qui est rendu plausible et constitué par le verbe. Car au commencement était le
Verbe.
Plutôt que de me demander ce qui s’est
véritablement passé entre ces 2 icones de leurs temps je me suis engloutit dans
ce récit, en me disant que le narrateur qui est metteur en scène et marionnettiste
savait forcément trop me manipulé pour tenter de lui résister.
Un livre immersif, dans une époque et dans
deux intimités. Brillant, malin, attachant comme ses 3 personnages, un livre
qui se déguste comme un whisky de 12 ans d’âge accompagné d’un cigare.
[BT]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire