HOLLY
GOLIGHTLY
Do
The Get Along… LP, CD, Digital
Damaged
Goods Rds
Chaque
nouvel album de la dame est un rendez-vous que j’attends avec
impatience et envie, tant sa musique et sa personnalité ne m’ont
jamais déçu.
Elle
n’a jamais sombré dans la facilité et capitalisée sur son
héritage d’ex Headcoatees, mais toujours été capable de
renouveler son inspiration en allant farfouiller dans les divers
greniers des musiques POPulaires de diverses époques et divers aires
géographique pour enrichir ses chansons. Ceci sans jamais sombrer
dans le folklorisme. Si Holly Golightly ne fait pas référence à
son passé musical dans ses albums celui-ci est toujours sous-jacent
et elle ne renie pas ses passions pour le Rock.
Cependant
ici elle en donne une relecture qui doit beaucoup aux années 40 et
very early 50’s. On pourrait se croire visitant un cabaret
londonien ou quelque part dans la mitteleuropa post 2ème guerre
mondiale, sans non plus tomber dans la reconstitution, le revival ou
le passéisme.
Au
niveau de ‘l’orchestration’ on peut entendre ici des sons qui
pourraient venir d’une pedal steel guitar et/ou d’une scie
musicale… Une des chanson est construite autour d’une rythmique
qui est issue d’un claping (mais pas dans le genre stade)...
Par
moment on se croirait dans un western avec une orientation plutôt
musique d’intérieur si vous voyez ce que je veux dire ?
Bref,
attention à cet album dès qu’il vous pique il vous envoûte !
Et c’est tellement parfait comme ça !
[BT]
LIQUID
VISIONS
Hypnotized,
LP
Sulatron
Rds
Liquid
Visions c’est le groupe que drive depuis 1994 Dave Schmidt le boss
de Sulatron Rds
et également l’homme derrière le projet Sula Bassana), Hypnotized
c’est l’album que ce groupe avait publié sur Sysyphus
Rds en 2002 mais seulement en CD. Le
voici enfin disponible en vinyle. Ce qui, au vu de sa très belle
pochette et du style de musique qu’il contient, est vraiment une
excellente chose !
Dans
cet album il y a 8 titres qui s’étalonnent entre 5 et 15 mn… ça
vous donne déjà des indications sur le type de musique dont il
regorge (déborde) : Néo Psyché / Heavy 70’s / Proto Prog /
Psychédélique Pop…).
La
formation ici présente autour de son leader vient de groupes tels
que Zone 6, Magnificent Brotherhood, Johnson Noise… soit de vrais
musiciens et de véritables accros au genre, qui n’ont évidement
pas attendu le revival récent pour ce jeter là-dedans…
Ici
on entendra en plus de la guitare, de la batterie, de la basse et du
chant : de la sitar, de l’orgue, du Mellotron, du Fender
Rhodes, des percussions diverses, du Theremin…
Liquid
Visions joue avec les codes du genre, mais pas seulement (loin s’en
faut) !
Un
album qui à de quoi ravir (grâce à cette ressortie) ceux qui
l’avaient raté la première fois !
Admirez
cette pochette elle vous indique bien ce à quoi vous pouvez vous
attendre !
The
CHEMIST & The ACEVITIES
Sounds
From Chemistry Town n°4, LP, CD, Digital
Maloka
/ Productions Impossible Rds
Avec
un nom pareil ça créé des attentes… quand j’ai enfourné le
disque j’ai été immédiatement emballé parce que j’ai entendu.
Surf Music ‘moderniste’ (école Man… Or Astro Man) ambiance
labo de savant fou pour film de SF fauché… Avec même un titre
chanté qui les emmène vers le Surf Punk. Ils se qualifient eux même
d’Anarcho-Surf. Mais en fait musicalement on est plutôt à un
point d’équilibre entre Surf et Garage 90.
Des
ambiances bien tissées où l’on sent qu’ils ont intégré ce que
la scène Indie à produit depuis 20 ans (Post Rock / Noise / Post
Hc) placé dans une musique Surf indéniablement riche et foisonnante
mais toujours précise.
Et
excitante en permanence !!!
[BT]
En
concert : Vendredi 23 Novembre :
CRAIG BROWN BAND
(Hillbilly Garage, Usa) + The CHEMIST & THE ACEVITIES
(Deep Surf), au Trokson, à Lyon. Entrée libre
BEECHWOOD
Inside
the flesh hotel, LP, CD, Digital
Alive
Rds
Il
y a un joli petit buzz autour de ce trio new yorkais qui publie là
son 2ème album (3ème si on compte sa première cassette) qui lui
permet de faire un pas de géant.
J’avais
bien aimé le précédent mais c’est sans commune mesure avec
celui-ci !
Ce
petit buzz est assez étonnant, non pas, à cause de la qualité de
cet album (qui est impeccable de bout en bout), mais parce qu’il
tombe sur un groupe de Rock Indie que rien ne semblerait devoir
extraire de la masse… Quoi que !
Sans
singer on sent qu’ils ont intégré l’héritage de Marc Bolan, à
la fois concernant le song writing, et, le côté sexy de la musique
et de leur personne.
La
différence entre les pochettes de leurs 2 albums montre à quel
point Beechwood à maturé en quelques petits mois !
Le
trio délivre 12 chansons qui sont joliment troussées (comme des
groupies en bord de routes), qui accrochent l’oreille et ne
sombrent jamais dans le putassier tout en étant parfaitement
évidentes !
Un
peu de Folk Rock vient parfois mâtiné leur élégante Indie Garage
Pop Glitter bricolo College Rock !
Leur
1er album contenait déjà une grosse poignée de
pépites, mais il est moins complet et constant que ce « Inside
the flesh hotel », qui lui est, effectivement, très incarné.
Dans
un monde parfait certains titres passeraient sur les ondes radio et
on les verrait dans des émissions de télé ! Dans le monde
réel ils font de super albums. Et on aura la chance et le privilège
de les déguster sur scène, où parait-il Beechwood excelle aussi !
[BT]
En
concert : Mercredi
28 Novembre : BEECHWOOD
(Indie
Garage Glam, Usa), à L’Ampérage, à Grenoble
Méga coup de cœur pour Holly Golightly ! Merci pour la découverte :)
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