The
LIARS
Never
loock back, CD, Digital
Area
Pirata
Peut-être
avez-vous déjà vu apparaître le nom de groupe italien qui à sévit
depuis le milieu des années 80 jusqu’à la fin des 90’s qui
pratiquait un Garage Revival entre 60’s Néo Psyché et Power Pop.
Qui à un peu musclé son son au fil de sa carrière… Ils se sont
reformé en 2009 ont sortit un nouveau signe l’année suivante, et
enfin voici venu leur nouvel album.
8
titres en 32 mn d’un programme serré et tendu mais ambitieux et
varié. Entre Paisley Underground et Freakbeat… Néo Psyché et
proto Heavy (enfin quand même très mélodieux et pas trop velu)…
Et toujours un amour pour la Pop musclé.
Liars
sont toujours en forme et pertinent. Ils produisent une musique dans
laquelle on entend clairement leur personnalité et surtout les
chansons sont incroyablement bonne !!!
Dès
la 3éme écoute je me suis rendu compte que ces mélodies avaient
déjà laissé une trace en moi. Un disque très jubilatoire et
profond.
[BT]
GO!ZILLA
Modern
jungle’s prisoners, LP, CD, Digital
Teenage
Menopause Rds
J’avais
craqué sur leur album précédent qui date quand même de 2015. Les
italiens ont enchaîné les tournées, et les revoici enfin avec un
nouvel album.
Un
disque qui marque dès la première écoute par sa densité musicale.
Comme si chaque titre contenait plusieurs chansons. Sans aucune
sensation de confusion. Une sensation qui se prolonge au grès des
écoutes.
Go!zilla
se montre à la hauteur de l’idée qui se trouve derrière leur
nouvel album. Pourtant l’ambition semblait grande avec ce concept
album sur la captivité mentale qu’induit la dissolution de
l’individu dans l’immensité des jungles urbaines. Mais cela
semble booster la musique du groupe qui délaisse un peu le Garage
Rock Psyché (j’ai dis un peu) et surtout son côté passéiste,
pour se projeter dans une sorte de musique tes temps actuels qui
synthétise l’Indie Rock 90, la Noisy Pop, l’Art Rock, avec un
penchant cinématique (sans excès). Ils
n’ont pas peur de saupoudrer tout ça d’un peu de Blues Touareg,
de saxophone et de rythme africanisant. Tout ça sans sombrer dans le
salmigondis de la nouvelle sono mondiale, mais en restant dans leur
univers musical !
Ils
varient bien les rythmes et les ambiances d’un titre à l’autre
pour pondre un disque intelligemment conçu, composé, agencé et
interprété.
La
grande class !
Avec
ce 3ème album la musique des Go!zilla prend une nouvelle ampleur,
une nouvelle dimension, une nouvelle direction. Le groupe est
toujours aussi excitant mais désormais encore plus intéressant !
[BT]
The
AR-KAICS
In
this time, LP, CD, Digital
Daptone
– Wick Rds / Differ-Ant
Wick
Rds c’est la sous division de Daptone Rds dédiée au
Rock. Les Ar-Kaics avaient déjà enregistré pour un single dans les
studios Daptone en 2015.
Ce
quatuor de Richmond se revendique du Teen-Beat des 60’s. Ce qui ne
vous trompera pas sur la marchandise ici exposée, cependant
n’attendez par de purs puristes, car leur vision de la chose est
assez vaste et variée. Leurs inspirations ne sont limitées à une
seule décennie et manifestement leurs discothèques contiennent
aussi du Folk Rock des 70s, du Paisley Underground 80, de l’Indie
Rock 90 (tendance K Records), et peut-être un peu du Rock
bricolé depuis deux décennies par des activistes sur motivés qui
n’ont pas peu des mélanges et des cocktails bien goûteux !
Les
Ar-Kaics ne renient pas leur influence principale, mais ils ne sont
pas de pauvres revivalistes… Ces art-tivistes sont bien de leur
époque, l’album est fait en compagnie de Wayne Gordon (Black Lips
/ King Gizzard / JSBE) et Mikey Post (Reigning Sound, The Jay Vons,
et le créateur de Wick Rds) et c’est sûrement le balancier
entre les 2 versants d’une scène Garage dépoussiéré qui donne
une bonne partie de son sel à ce 2ème album des AR-Kaics.
Ça
et surtout le charme indéniable des 12 chansons qui regorgent
toujours d’éléments succulents :sucrés ou acides, mais qui
toujours ravissent les papilles !
[BT]
LOS
DAYTONAS
Twang
or die, LP, Digital
Green
Cookie Rds / Sleazy Rds / Roctopus Tea Party Rds / Ola Rds
Bon
je ne suis pas le plus grand connaisseur, ni le plus grand fan de la
scène Surf instrumentale de la planète, mais quand se sont des
disques de cette qualité qui émergent évidement je jubile.
Ces
madrilène balancent ici 11 titres (dont 8 compos) qui marient le
Twang 60’s à un orgue placé à cheval entre Exotica et Garage
Rock, un peu de Jerk et autres musiques de danse pour sur-boum, et
Hot-Rod vibes…
C’est
rétro à souhait et totalement assumé. Los Daytonas jouent avec les
codes du genre, mais aiment à rebattre les cartes, notamment parce
qu’on est loin des albums de Surf frénétiques, ici ce sont les
arrangements qui prédominent avec une large instrumentation au
service de titres complexes (sans sombrer dans la branlette) qui
doivent souvent pas mal à une inspiration musique de film.
Dans
le genre voici un des grands plaisirs de cette année. Un disque qui
par sa diversité va durer longtemps !
[BT]
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