The
JONES
Silver
Faces, CD, Digital
Mortel
Rds / Bonsaï Music
voici
le contre exemple parfait de ce qu’on doit faire (selon la bible du
parfait groupe de Rock signée Bertrand Tappaz) : un nom bateau,
un pochette vraiment quelconque, et un titre d’album assez
inexpressif.
En
plus à la première écoute j’ai trouvé que ces Jones là étaient
un groupe de Rock générique (comme les médicaments).
Une
impression vite dissipée par les écoutes suivantes !
Au
moins ils se sont trouvé une bonne définition stylistique :
The Rock’n’SoulRhythm’n’Roll 70’s Band.
Bref
je dirai le versant actualisé du Pub Rock et de toutes ses
influences (R&B, 50’s R’n’R, 60’s Soul, Garage Rock, Pop,
et même un rien de Glam et de Boogie R’n’R).
Leur
son est assez clinquant et claire, avec adjonctions judicieuses de
claviers, piano, harmonica, saxo, cuivres, choeurs féminins… On
pourrait se dire que paarfois ils lorgnent vers un espoir de succès
commerciale (en se disant que finalement après l’écurie Daptone
pourquoi pas le retour du vrai R’n’R spirit?). Et c’est très
bien ainsi.
Une belle touche Status Quo grands millésimes (1974 – 1979), un rien du Mott The Hoople, et tout ce qui m’a toujours fais craquer chez les groupes qui sont des machines Rock’n’Roll torride sur scène (Cold Chisel, Mitch Ryder...).
Une belle touche Status Quo grands millésimes (1974 – 1979), un rien du Mott The Hoople, et tout ce qui m’a toujours fais craquer chez les groupes qui sont des machines Rock’n’Roll torride sur scène (Cold Chisel, Mitch Ryder...).
[BT]
OPATOV
Botanica
oculta, LP, Digital
Bcore
Disc
Pas
facile à catégorisée la musique de ce quartet espagnol au nom
tchèque. Ce genre de détail donne déjà des indication sur l’état
d’esprit du groupe. Ils se fichent des étiquettes et sont capable
d’évoluer aussi bien sur une chanson qui est assez Pop avec
trompette que sur un titre au croisement d’un Post Rock Noisy et
musclé et d’une sorte de Garage cinématographique…
Les
cuivres sont assez présent dans leur musique, mais pas seulement, un
peu de synthé aussi… sans oeillère Opatov utilise tous les
instruments qui peuvent leur permettre d’exprimer la musique qu’ils
ont envie de jouer…
Le
travail sur les voix est très adapté à chaque ambiance de chaque
titre et c’est typiquement ce qui fait la différence tout au long
de ce 2ème album d’Opatov !
Je
manque un peu de mots pour bien qualifier leurs chansons, ce que je
peux vous conseiller si vous êtes des fans de musiqueS Indé, que
vous avez l’esprit ouvert, et que vous cherchez des disques qui
sortent des sentiers battus sans sombrer dans le grand n’importe
quoi, l’esbroufe et la branlette de zicos, de vous pencher
attentivement sur Opatov car pour moi se sera surement la découverte
les plus surprenante de 2018.
J.C.
SATÀN
Centaur
Desir, LP, CD, Digital
Born
Bad Rds / L’Autre Distribution
Une
chanson comme ‘Centaur Desir’ est un tel tube qu’elle devrait
être matraquée sur les ondes des radios musicales (si leurs
programmateurs n’étaient pas les valets de l’Idiocratie). Il en
est de même pour ‘No Brain No Shame’. En fait cet album regorge
de GRANDES CHANSONS !
Après
un album direct et tendu, revoici J.C. Satàn avec une nouvelle œuvre
plus vaste, plus variée, et finalement plus intense. IMPRESSIONANT !
Depuis
leur 1er album
on sait que le gang franco-italien aime le bricolage. Et sur ce
Centaur Desir ils/elles font la synthèse entre le Punk Garage et la
Pop Indie Noisy, dans une perspective totalement actuelle ! Avec
des sonorités de guitares et de claviers bien rugueuses mais qui
n’écrasent jamais les thèmes des chansons dont on se souvient dès
la première écoute et qui vous hantent longtemps. La production n’a
rien de passéiste, mais ne sombre pas dans le côté policé et
mièvre qui aseptise tant de disques actuels prétendument Rock.
Ici
ça sent la sueur et la colère.
Les
titres sont ambitieux mais ce ne sont pas des délires de zicos qui
se pignolent. Homogénéité, puissance, frustration, et un attirail
de mélodies et d’harmonies (notamment beaucoup de voix utilisées
de façon diverses et complexes) qui rend cet album ultra percutant !
[BT]
En
concert : Jeudi
8 Novembre : J.C.
SATAN (Indie
Garage Noisy Punk) + JESSICA
93
(Noisy Wave), au Brise-Glace, à Annecy
Et :
Dimanche
11 Novembre : J.C
SATAN (Noisy
Garage Punk) + JESSICA
93
(Noise Wave), à l’Usine, à Genève
The
NEEDS
The
Most Elegant Hanged Men, CD,
Nova
Express
Depuis
leur 2ème album
je suis accro aux Needs ! Et j’ai tous leurs disques (et j’ai
même eux la chance et le privilège de les voir sur scène) !
Cependant bien que je sois accro à leur musique j’avais fini par
faire une croix sur ce nouveau disque : enregistré en mars 2012, et
mixé en avril 2014 par Lucas Trouble leur producteur fétiche qui
comme à chaque fois joue de l’orgue(s) sur cet album. Evidement
les vicissitudes de la vie et les décès ont ralentis énormément
la sortie. En tout cas bien que le temps fut long la patience des
fans est récompensée !
Si
pas une fois dans leur carrière les Needs n’ont fait preuve de
faiblesse ou de facilité dans leur discographie, je dois reconnaitre
qu’à titre personnel je suis accro à ‘Songs From The Grave’
et ‘Santa Rita’. Donc après plus de 8 ans d’attente débarquer
par surprise et balancer un album aussi emballant que ce The Most
Elegant Hanged Men n’est pas un petit exploit !
Si
les Needs pratiquent toujours une musique qui les distinguent de la
masse (Garage Rock / Power Pop 90 / Indie Rock / Paisley Underground…
sans nostalgie ni passéisme) créer une œuvre aussi sur le fil du
rasoir entre mélancolie et euphorie est une belle chose !
[BT]
En
concert : Samedi
10 Novembre : NOVA
EXPRESS NIGHT, hommage à LUCAS TROUBLE,
avec : The
HEADSHRINKERS
(Garage Punk) + The
NEEDS
(Rock with guitars, excellent) + COW
BOYS FROM OUTTERSPACE
(Noisy Swamp Garage génial) + MARK
ENBATTA’S TRIBE
(ex Vietnam Veterans, Psyché), aux Tanneries, à Dijon
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