BRAIN
EATERS
Bad
girls motorcycle gang from Tokyo, LP, Digital
Fuck-U-Records
Et
un nouvel album pour les vétérans du Trash Rock from Paris !
Magnifique
pochette qui montre la même obsession pour les gangs de filles que
Lux & Ivy, ce qui transparaît un peu dans la musique des Brain
Eaters (normal, avec un nom comme celui-là).
Les
Brain Eaters revisitent les trash Rock’n’Roll 50’s comme le
faisaient les Juanitos sur leur 1er
album :
avec une vraie personnalité bien loin des maniérés gominés.
Ce
qu’il est bon de noté aussi c’est que la référence japonaise
du titre et de la pochette de cet album se ressent un peu dans la
musique avec un arrière goût de Thee Michel Gun Elephant ou 54
Nudes Honey dans le côté en colère, même si celui-ci ne prend
jamais le pas sur les chansons qui restent toujours des mid tempo
‘rythmés’ parce qu’ici on parle de R’n’R et pas de Punk
pour bourrins...
Les
10 chansons ici présentent offrent un panel assez étendu les Brain
Eaters faisant preuve d’une forte tendance à agglomérer
brillement au sein de leurs compos des éléments puisé ici ou là
(Surf, Garage, Rockabilly, Swamp Rock, Punk 77…) le tout pour
aboutir à a album bien sexy poisseux, excitant, qui sent le souffre
et la sueur des bonnes salles de concerts !
ASTRAL
SON
Wonderful
beyon, CD, LP, Digital
Sulatron
Rds / Headspin
4ème
album pour ce projet du hollandais Leonardo. On va éviter les
clichés sur les bataves et la drogue… mais une chose est sûr le
nom de ce ‘groupe’ n’a pas été choisit par hasard, et tout
comme la pochette il est vraiment signifiant !
Manifestement
le gars s’amuse bien chez lui avec ses instruments, effets et
pédales… toutes ces triturations de sonorités aboutissent à un
mélange aérien de Pop Psych / Prog à mi chemin de la fin des 60’s
et des 70’s… comme il est aussi amoureux de la nature et des
sonorités acoustiques, parfois on part vers une sorte de Weird Folk
en apesanteur.
11
titres qui adorent échapper à la lourdeur & à la laideur du
monde terrestre… Psychédélique évidement, mais surtout de la
vraie bonne musique a écouter ayant un champ (un chant aussi) de
références étendue… à travers les différents confins des
empires écroulés de toute la planète sans jamais tomber de le
folklorisme, car toujours tenu par le projet de rester dans un cadre
proche de la Pop, mais sans les carcans…
C’est
beau tout simplement.
A
vous de vous laisser basculer dans l’univers d’Astral Son.
[BT]
MUDHONEY
Digital
Garbage, LP,
CD, Digital
Sub
Pop / Pias
CLUTCH
Book
of bad decisions, LP, CD, Digital
Weathermarker
Misic
Alors
voilà je me suis dis que finalement associer ces 2 groupes dans une
même chronique était finalement assez cohérent.
D’une
part ce sont 2 groupes dont je suis très fan, qui ont une longue
carrière, un vrai style immédiatement reconnaissable, et qui
sortent leur nouvel album à quelques semaines d’intervalles….
J’avoue
qu’à l’annonce d’un nouveau Mudhoney ou d’un nouveau Cluctch
je suis à la fois hyper excité et en même temps relativement
inquiet ! Est-ce que ce nouveau bébé ne va pas être déceptif.
Ou pire le début de la fin ?
Et
bien dans les 2 cas la réponse est NON. Sans le moindre doute.
Pour
les 2 groupes 2018 sera un très très bon cru avec des LPs qui se
placent parmi ce qu’ils ont fait de mieux !
D’ailleurs
alternativement je me dis que s’est Clutch, puis Mudhoney qui à
réalisé le meilleur des deux…
Seul
le temps replacera réellement ces disques dans l’œuvre de chacun
des combo. Cependant après 2 mois d’écoutes répétées le
plaisir est toujours présent et renouvelé.
Donc
je ne peux que vous recommander de vous jetez dessus. Les 2 groupes
font preuve de fraîcheur et de maturité, triturent leurs styles
spécifiques pour pondre de nouveaux titres qui viendront enrichir un
répertoire déjà conséquent et se hisser au niveau de leurs
meilleurs compos !
Du
bonheur pour les fans et d’excellents albums introductif à l’œuvre
de ces 2 groupes si vous ne les connaissez pas encore !
[BT]
COWBOYS
FROM OUTER SPACE
Exile
at the rising house, LP, CD
Relax
O-Matic Rcds / Nova Express / Lollipop
Comme
à chaque fois avec leurs albums (et je les ai tous) il me faut
presque un an pour totalement rentrer dans un disque du trio
marseillais (ça me fait le même effet avec les Dum Dum Boys). C’est
sans doute ce qui me les rend si chère ! Car il me faut creuser
creuser dans cet empilement de noirceur Noisy Blues Trash avant de
voir la lumière.
Et
c’est tellement plus intéressant comme expérience que tous ces
disques kleenex…
En
plus dans celui-ci il y a parfois des éléments qui font penser à
un Bowie (très) enragé. La class, non ?
Est-ce
que Marseille est une banlieue de New York ? Les Cowboys From
Outer Space sont indéniablement des outsiders qui savent ce qu’ils
veulent et font.
Ils
vous saisissent par la main pour une balade mortelle au cœur du
monstre urbain…
Souvent
ont dit que les Cowboys sont le pendant français de Chrome Cranks,
une sacré référence / comparaison dont ils ont toujours su se
montrer digne tout en développant leur propre personnalité. Moi ils
me font penser au niveau de l’intensité, de l’univers et de la
noirceur à un croisement abâtardit entre La Muerte, The Raymen et
Beasts of Bourbon. Rien que ça. Ce genre de références écraserait
n’importe quel autre groupe mais pas les Cowboys From Outer Space
qui se situent justement à cette hauteur-là !
Ici
on devrait en avoir plus conscience et en être tellement fier !
[BT]
En
concert : Samedi
10 Novembre : NOVA
EXPRESS NIGHT, hommage à LUCAS TROUBLE,
avec : The
HEADSHRINKERS
(Garage Punk) + The
NEEDS
(Rock with guitars, excellent) + COW
BOYS FROM OUTTERSPACE
(Noisy Swamp Garage génial) + MARK
ENBATTA’S TRIBE
(ex Vietnam Veterans, Psyché), aux Tanneries, à Dijon
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