mardi 15 mai 2012

chroniques : PISSINBOY + FRANTIC FLINSTONES en concerts + bouquins

PISSINBOY
Emily
LP, Larsen Recordz
Forcément un nouvel album publié par Larsen Rdz ça suscite l’intérêt, donc je l’ai acheté dès sa parution, et je ne le regrette pas ! Une vraie découverte que ce groupe italo-anglo-français, vivant / travaillant à Londres.
Un disque qui devrait régaler les fans des Country Teasers / Television Personnalities (qui sont des gens de goûts, et, qui plus est, très exigeants). On pourrait penser à un Daniel Johnston qui se serait débarrassé des côtés chiantifiants de sa musique !
Ajoutez-y une dose de Pop Sixties, une touche d’exotica, et un peu de Garage Rock. Vous secouez, et voici le cocktail idéal pour un album qui se déguste bien de bout en bout !
[BT]

Vendredi 11 Mai : FRANTIC FLINTSTONES au Brin de Zinc, à Chambéry
Les Frantic Flinstones pourraient être comme beaucoup de ces groupes : juste le décorum pour permettre au trimard enchaîné 40 heures à sa machine d’exsuder sa bière (et ça, Elvis sait, qu’ils le font incroyablement bien).
Mais, seulement se focaliser là-dessus, serait ne voir qu’une facette des Frantic Flinstones. Chez eux il y a (et sur scène aussi) : des chansons smooth, des chansons posées, des chansons rapides, et, des chansons très rapides ! Mais surtout il y a des chansons ! Que vous vous coltimez à n’importe quel moment de votre vie, que vous chantonnerez avec délice, ramenant un rayon de soleil instantanément.
Psychobilly, et Neo-Rockabilly, et 50’s R’n’R… Ouai, mais le gars est là depuis le début, il a toujours un incroyable abattage sur scène, une voix toujours aussi forte. Et son backing band est vraiment BON ! Je me suis régalé !
[BT]


HUNTER S. THOMPSON
Rhum Express
(Robert Laffont / en poche chez Folio)
Attention, là vous ne devez pas vous attendre à du gonzo journalisme ; tant mieux pour moi. Je n’avais jamais été convaincu par ce ‘truc’. Et en plus je soupçonner les éditeurs français de Hunter S.Thompson d’en avoir rajouté dans le style au moment de faire les traductions (celles-ci ayant été majoritairement réalisées au moment où il était plus considéré comme un phénomène de foire que comme un écrivain).
Là on a une ‘œuvre de jeunesse’. Cependant quand il rédige ça le gars a déjà vu des kilomètres de comptoirs… Le bouquin est écrit avec pas mal d’élan et d’entrain. Sur un bon sujet. Pas trop rebattu depuis. Et avec assez d’excitation pour vous embarquer jusqu’à la fin !
Cette histoire de journaliste qui débarque dans un quotidien anglophone en plein Porto Rico à la fin des années 50 pourrait juste empiler les clichés sur l’alcoolisme et la fin du colonialisme, mais pas uniquement !
Je suis allé vers se livre à reculons (et je n’ai pas vu le film), mais je me suis régalé. Avec et sans rhum.
[BT]

CHRIS WELCH
The man who Led Zeppelin : L'incroyable odyssée de Peter Grant, le 5è homme
(Rivages Rouges, 287 pages, 20 euros)
Le problème de se livre c’est que ses 2 points forts sont : son titre !
Et, sa préface signée Nick Kent. Le plus souvent ces avant propos sont des papiers de complaisances, commandés (c'est-à-dire achetés) à des auteurs connus afin de profiter de manière éhontée de leur notoriété / ‘aura’ pour faire le promo du bouquin. Sauf que là Nick Kent s’est donné un peu de mal pour écrire un bon texte introductif. Et qu’en revanche Chris Welch pâtit de la comparaison !
Bon, la bio du manager de Led Zep’ est évidement vendu comme « Sexe, Drugs, R’n’R & scandales ». Et au final ? Un peu de R’n’R, de la drogue, un peu de sexe, et tout juste une paire de baffe en guise de scandales. Raconté avec une écriture plate et sans vie. Loin de la démesure du Zeppelin de la grande époque. En plus les allés retours chronologiques, ajoutés aux coquilles ratées par le secrétariat de rédaction (si tant est qu’il y en ait eu un) ne facilitent pas la lecture. Ça pinaille beaucoup sur les très rares ‘affaires sulfureuses’ qui sont narrées. Au final l’auteur aurait pu raconter ça en 80 pages. Sauf qu’on ne me l’aurait pas vendu le même prix !
Le bon truc de cette lecture c’est que j’en ai profité pour remettre sur la platine les albums de Led Zeppelin qui chez moi n’avaient pas vu le jour depuis au moins 10 ans. Et là ! LA PUTAIN DE BAFFE !!!
Je comprends même que certains soient totalement obsédés par ce groupe.
Ça écrase quand même une grosse partie de la concurrence, et, de ce qui est sortit depuis !
Et surtout ce son ENORME !!!
Quand je pense aux millions qui ont été dépensé depuis, tout autour de la planète, en achat de matériel d’enregistrement et que j’écoute de quoi ça accouche… je pleure !
[BT]

PAOLO HEWITT
MODS, une anthologie. Speed, Vespa & Rhythm’n’Blues
(Rivages Rouges, 310 pages, 20 euros)
LE défaut de toute anthologies est la redondance. Et ce livre est une anthologie !
Un recueil hétéroclite d’articles plus ou moins (ici, souvent moins) intéressants sur le sujet évoqué dans le titre. Comme toute compilation on y trouve à boire et à manger. Et chacun pourra se dégoter une perle personnelle.  Mais moi, je n’aime pas les compil. Et celle-ci ne me réconciliera pas avec le genre.
Sauf si vous faites l’option ‘Mod grand débutant’ vous ne serez sans doute pas non plus hyper emballé. Encore un de ses bouquins sur l’univers Rock vite bouclé / bâclé. Qui semble juste bon à remplir le tiroir caisse. Marre d’être pris pour une carte bleu à pattes. Je retourne à la littérature. Ou aux études historiques !
[BT]

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