JIM
JONES & The RIGHTEOUS MINDS
Collectiv,
LP, CD, Digital
Masonic
Rds
J’avais
beaucoup aimé leur 1er
album
(http://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2017/08/chronique-jim-jones-rm-livingstone-ork.html)
que je trouvais être réussit surtout dans le fait qu’il était un
véritable album : homogène et cohérent, dépassant largement
le simple assemblage de chansons.
Pour
leur 2ème
album, toujours sur leur propre label (ésotérique?) Jim et sa bande
ajoutent
une dimension supérieure
au niveau du son âpre et bien sale comme il sied le mieux à leur
musique et leurs ambiances, ainsi
qu’une
intensité, une tension bien élevée,
les plaçant à la hauteur de groupes aussi divers et iconiques
que Gallon Drunk ou les Beasts Of Bourbon. Des références
majuscules que peut de lopettes actuelles peuvent prétendre
effleurer du regard…
Avec
en nouveauté un petit quelque chose des morceaux les plus bluesy du
AC/DC de l’époque Bon Scott… Le tout toujours touillé dans le
chaudron bouillant du Trash 50’s Rock’n’Roll… dans lequel Jim
Jones et sa bande balance de vrais morceaux de Screaming (Lord Sutch
& Jay Hawkins réunit), de Death Country, de Gothic Folk, de
Mariachi perdu dans le bayou… de Lee Hazlewood en pleine descente
de trip…
C’est
à la fois solaire & incandescent ; poisseux comme une nuit
de pleine lune au cœur du Sud profond !!!
Et
surtout UN GRAND DISQUE DE ROCK !
[BT]
En
concert : Mercredi
23 Octobre
: JIM
JONES & The RIGHTEOUS MINDS
(50’s Rock’n’Roll puissant, Uk) + DIRTY
DEEP
(Blues),
au Jack Jack, à Bron (69)
EMBER
REV
From
the country to the city to the sea, CD, Digital
German
Shepherd Rds
Ce
qui n’était au départ que le projet d’un song writer est devenu
un véritable groupe qui sort sous ce très beau titre et cette très
belle pochette (tout ça pour moi ça compte) un album qui montre à
quel point ils se sont soucié de tout faire bien !
Ember
Rev donne une expression moderne à l’Indie Pop… sans faire
étalage de références stylistiques, sonores ou d’influences le
quatuor de Cambridge trace son chemin à lui ! La preuve parmi
les membres du groupe il y a un accordéoniste, et ça n’est pas le
moins du monde gênant (pourtant c’est normalement un instrument
que je déteste). Mieux même c’est une brillante idée !
Et
des idées brillantes les Ember Rev n’en manquent pas (un duel
d’accordéon avec un instrument à hanche type clarinette, une
chanson construite sur une rythmique à base de claquements de
mains…).
Les
chansons sont complexes sans avoir besoin de s’étendre
inutilement, même si les Ember Rev aiment à emmener les auditeurs
dans quelques digressions instrumentales qui ne se font jamais au
détriment de l’efficacité du morceau !
La
voix est très belle, et cependant ils aiment les plages
instrumentales…
ça
me mène loin du Garage Punk et c’est TELLEMENT BIEN !
[BT]
ABUS
DANGEREUX n°151
40
pages couleurs + CD sampler de 14 titres, 5
euros
En
tant que vieux et fidèle lecteur d’Abus depuis... (oh ben ma bonne
dame je vais pas vous dire combien d’années ça nous ferait
pleurer) parmi les groupe que je ne
pensais pas trouver un jour en couv’ du mégazine il y a bien
Sunn))))O. Mais au final tant mieux que le plus gros papier de
ce numéro 151 soit
consacré à ce groupe prothéiforme qui à fait bouger les lignes
dans le Metal et dans la scène Indie (qui regarde un peu moins les
Heavy Metal kid comme des deumeurés).
Egalement
au menu de ce numéro 151 (putain 151 quoi) deux pages consacrées
aux chroniques de livres traitant du Rock. Et aussi Monsieur Tio
Manuel à propos de son 2ème
album. Les Off Models sur le long accouchement de leur premier.
Tchewsky
& Wood
à propos de leur 1er
EP. Les britons arty de Vanishing
Twin.
Les The
Psychotic Monks
et leur mutation du 1er
au 2ème
LP. Des articles qui font suite à la disparition de Dr John (où
j’apprends qu’il a débuté comme guitariste), et Rocky Erickson.
Le
quatuor mixte Emma
Sand Group
lui apprécie les EP pour s’exprimer ! Walter
& Lavergne :
un jeune, un vieux. Ou l’inverse ! Trois filles un gars les
Mary
Bell
(et leur collectif de musiciens https://colsemco.tumblr.com/
à
découvrir et écouter).
On
s’interesse
aux
nouvelles aventures de Red,
qui à encore changé de chemin… Et on retrouve une vieille
connaissance dans Gene
Clarksville &
Play !
Un peu de KrautGôneRock avec Abschaum.
Une
longue interview avec la trop rare THALIA
ZEDEK.
Je suis pressé que le nouvel album des Schizophonics
débarque, mais ils sont déjà dans Abus ! Les Tijuana Panthers
aussi ! Comme j’ai jamais aimé Midlake je ne connaissais pas
E.B.
The Younger.
Ah
en plus il y a mes chouchous de FRENCH
BOUTIK !
Et le Michel
Cloup Duo
qu’il serait temps que j’écoute.
Et
10 pages de chroniques signées par de graves passionnés (dont moi)
à destination de gens qui écoutent encore des albums plusieurs
fois…
Les
groupes qui sont en gras dans cette chronique ont un de leur titre
sur le CD qui accompagne ce numéro 151.
Abonnement :
un an, 5 numéro, 20 euros seulement !
[BT]
P.S. :
amis grenoblois tu peux trouver Abus Dangereux chez ton disquaire :
DISCO’RAMA
11 rue Beyle Stendhal (derrière la grande poste, proche du cinéma
Pathé Chavant)
The
LOVE COFFIN
Cloudlands,
LP, Digital
Bad
Afro Rds / Third Coming Rds
Résultant
de la 1ère co-production entre les danois de Bad Afro
et les parisien de Third Coming Rds voici le 1er album
du quintet de Copenhague The Love Coffin. Certains les avaient
peut-être découvert via l’un de leur deux mini albums, mais moi
c’est maintenant qu’ils atteignent mes oreilles. Et elles aiment
ça !
Beaucoup !
Imaginé
le Alice Cooper de la toute première période qui ferait une sorte
de Weird Psych Pop orientée 60’s mais bloquée dans aucun espace
temps… Puisque dans leur musique on pourrait retrouver un petit
côté The Church, ou une sorte de Rock héroïque 80 revisité (The
Mission), un peu de Folk, et pas mal d’Indie Rock des 90’s à nos
jours !
Foisonnant,
mais jamais brouillon : généreux !
Foisonnant
puisqu’on pourrait aussi y entendre des relent (de Ronceveau) de
Post Punk, ou une pincée de Shoegaze… et tellement plus encore
sans qu’on ai l’impression de sombrer dans le gloubi boulga.
Ils
aiment changé les sonorités, effets, rythmes… d’une chanson à
l’autre ce qui donne une grande diversité à leur album et
justifie de nombreuses écoutes qui permettent chacune de découvrir
un élément nouveau.
Manifestement
The Love Coffin à une vraie personnalité qui transcende les
courants, genres, sous chapelles, étiquettes… Affreusement bien
dans cette époque post post moderne qui pratique joyeusement le
syncrétisme, et se moque des puristes !
Tant
mieux quand ça aboutit à un disque aussi emballant !
[BT]
En
concert : Jeudi
10 Octobre : The
LOVE COFFIN
(Glam Post Punk, Danemark) + The
HORSEBITES
(Power Pop Garage),
au Trokson, à Lyon. Entrée libre
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