jeudi 9 septembre 2021

Chronique : WILD BILLY CHILDISH & CTMF + DANNY WILKERSON

 
DANNY WILKERSON

Wilkerson, LP, CD, Digital

Big Stir Rds / Spyderpop Rds

J'avoue que j'ai eu du mal à rentrer dans cet album, puis à l'aimer... mais même au commencement de notre relation il y avait quelque chose... ce truc en plus... qui m'a fait m'accrocher et continuer à l'écouter jusqu'à ce que j'accroche très fortement à son charme !

Musicalement ce 1er album solo de Danny Wilkerson sonne comme la rencontre d'une Pop ambitieuse, presque grandiloquente avec Burt Bacharach et Supertramp et Meat Loaf... non ne fuyez pas ! Mais attendez-vous à entendre une instrumentation riche qui rappelle les grandes heures des early 80's triomphantes !

Parfois on peut penser également à Divine Comedy…

Je ne connaissais rien de ce Danny Wilkerson avant de recevoir cet album en promo, j’ai découvert qu’il avait sévit dans The Pengwins à leurs débuts et depuis leurs retour en 2005…

Co-composé en partie avec le musicien / producteur Bleu, ce disque initialement publié en 2018 sur Spyderpop Rds bénéficie du récent partenariat que ce label à démarré avec Big Stir Rds pour être de nouveau ressorti !

Pour que voyez ayez une idée plus précise de la richesse de cet album citons parmi les invités : Roger Joseph Manning Jr. (Jellyfish, Beck, Imperial Drag), Joe Sieders (The New Pornographers), Jesse McGinty (Pharrell Williams, Meghan Trainor), Pat Buchanan (Idle Jets, Hall & Oates, Cyndi Lauper, Don Henley), les cordes sont jouées par l’orchestre Symphonique de Boston… Le mastering est assuré par Miles Showell (Beatles, Stones, Who, Police, Queen) à Abbey Road, qui utilisa le même matériel que pour son travail sur la réédition de 2017 de « Sgt. Pepper »...

La class, non ?

Et tous ces gens ne se contentent pas de venir 'cachetonner' ils apportent vraiment à chaque chanson !!!

https://bigstirrecords.bandcamp.com/album/wilkerson

[BT]

WILD BILLY CHILDISH & CTMF

Where the wild purple iris grows, LP, CD, Digital

Damaged Goods Rds

Après 2 / 3 écoutes rapide j'ai jugé "ouai, bon, un nouvel album de ce bon vieux Billy"... mais quelque chose m'y a fait revenir... quelque chose qui transparaît de façon évidente dans cet album de CTMF même quand il tombe dans une période où il a trop de choses à faire pour être vraiment concentré sur son contenu...

Et puis il y a aussi le fait que je trouve que les dernières périodes de Billy Childish depuis The Buff Medways et le basculement dans le nouveau millénaire, sont ce qui me plait le mieux dans sa pléthorique carrière... En plus CTMF j'aime vraiment beaucoup et je l'ai déjà (https://voixdegaragegrenoble.blogspot.com/2015/01/chroniques-fumaca-preta-asphalt-tuaregs_20.html) dis ici !!!

Alors je me suis replongé dans cet album, leur 9ème quand même. Car si il a notablement ralenti le rythme Billy Childish reste très prolifique surtout c'est impressionnant quand on se rappelle qu'il est également peintre, poète, photographe...

En fait mon cerveau avait été très feignant et s'était arrêté au fait que sur cet album il y a une reprise de "The Train Kept A Rollin'" et que je n'aime jamais les covers de ce genre de grands classique, je me dis toujours que c'est du gâchis de s'attaquer à ce genre de titre que tout le monde connais déjà alors qu'en cherchant un peu il aurait été plus intéressant de reprendre un titre inconnu... et puis sur cet album Billy et son gang (Julie Hamper et Wolf Howard) reprend une de ses propre chansons : le "come into my life" de Thee Mighty Caesars (déjà repris en son temps par Thee Headcoatees...

Mais celà à peu d'importance ce n'est pas Billy le feignant (même s'il reprend ici aussi un titre, que je ne connaissais pas, de Thee Headcoats "The Same tree" provenant du dernier album studio de ce groupe, en 2000). mais bien moi qui n'ai pas su me focaliser assez sur cet album !

Car cet album est une réussite, bien cru, direct, presque brutaliste, bien dans la 'tradition' de ce qu'il à fait de meilleur, avec toujours cette voix reconnaissable entre mille, ces mélodies percussive dans un style musical qu'il a créé et qu'il maîtrise de bout en bout, mais dans lequel il se laisse allé à divers sentiments, colère, mélancolie, coup de blues (euh brutal le Blues, les branleurs de manche sont invités à passer leur chemin), extase...

Passer à côté de cet album serait une énorme erreur !

https://damagedgoods.co.uk/discography/ctmf-where-the-wild-purple-iris-grows/

[BT]

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