The BARBARELLATONES
Fake english accents, CD, Digital
Autoproduction
Bien
que très très fan de ce groupe californien j'ai été décontenancé de prime abord
par ce nouvel album. Notamment par ses choix de production. La rythmique a un
son assez 'cheap' en tout cas dépouillé. De plus la plupart des chansons sont
des mid tempos ce qui semble à la 1ère écoute donner un disque sans
relief. Alors que bien évidement il n'en est rien !
Seulement
avec ces 19 titres d'un seul coup nous sommes bien là en présence d'un double
album très complexe. Et j'ose le mot : UNIQUE.
Bien
qu'utilisant un grand nombre de références iconiques (Vincent Price, Dr
Frank-N-further, Velvet Underground, Sacher-Masoch...) les Barbarellatones
arrivent cependant à composer et jouer une œuvre qu'on ne peut qualifier que
comme LA LEUR !
Eux
définissent leur musique comme du GothaBilly twang ! Ou le batard né d'une nuit
de sexe et de drogue entre Bowie et les Cramps. Ce qu'il faut en retenir c'est
que le sexe, et dans une moindre mesure, la drogue, sont des sujets très
largement aborder dans les textes de Robbie Quine (le chanteur qui a composé
seul les 19 chansons de cet album) qui recèle aussi pas mal d'ironie narquoise.
Quoiqu'on
en dise voici un disque très gonflé, dans cette période d'ultra fast consommation
de la musique, les Barbarellatones proposent un album long et complexe qui
nécessite de nombreuses écoutes attentives pour y comprendre quelque chose. Les
arrangements ont la profondeur et la complexité de ceux du Welcome to my
Nightmare.
Sur
cet album, par exemple une chanson faisant explicitement référence au Rocky
Horror Picture Show sur une musique qu'on pourrait croire échappée du premier
Alan Vega, s'enchaine avec un titre basé sur une mélodie inspirée par la
musique hawaiienne mais rapatriée à Los Angeles et remplie de voix féminines...
Est-ce
qu'il existe encore des fans de MUSIQUES capables de s'immerger beaucoup,
souvent et complètement pour comprendre toute la substance de cette œuvre ?
La
seule référence qui me vient pour qualifier la singularité de la démarche, de
la musique et de l'univers des Barbarellatones se sont les Television
Personnalities. Un truc pour des Die Hard Fans. Car quand on attrape le virus
Barbarellatones, c'est à la vie à la mort ! Et un album comme celui-là est une
récompense !
[BT]
The SICK ROSE
Blastin' out... plus, 2CD
Area Pirata
La
vache c'est pas facile de parler d'un double CD comme celui-là ! Tant il y a à
dire pour vous en faire saisir toutes les qualités !
Pour
fêter les 30 ans des Sick Rose Area
Pirata Rds réédite leur album de 2006. Celui-ci ayant été produit par rien
moins que Don Mariani. Voici une formidable œuvre de Power Pop, bien Pop avec
évidement une fragrance australo-perthienne. 11 CHANSONS qui après 3 écoutes
vont vous accompagner sous la douche, en bagnole, à l'usine, voir même dans des
moments plus intimes. Une vraie régalade. Elles feront la joie de tous ceux qui
font des émissions de radio, des compils, mixtapes, podcast du genre. Mais
elles font aussi (et même surtout) un superbe album !
Sur
le 2ème CD on retrouve 18 titres (et même des titres 'cachés') des
early days des Sick Rose : de leur 1er EP de 1986 jusqu'à leur album
'Renaissance' de 1992. Un groupe qui à revécu plusieurs fois, sous plusieurs
incarnations. Avec des débuts Garage Sixties Revival cryptic avec orgue comme
j'adore. Puis une évolution Rolling Stones/ MC5 (des albums studios mâtiné de
Barracudas / Dream Syndicate. Puis donc leur période actuelle qui les
place en haut de la scène Power Pop européenne actuelle. En tout cas les Sick
Rose ont toujours été constant dans leur capacité à composer des chansons
simples, évidentes, et diablement accrocheuses. Avec un jeu de guitare fin et
élégant. Un chanteur qui est juste à la bonne place. Et un joli choix de
reprises dont ils savent faire quelque chose à leur main. Le double CD idéal
pour vous réchauffer le cœur pendant les frimas de l'hiver, et pour siroter un
Martini Bianco sous le parasol pendant l'été. Une sorte de rêve pour les fans e
Rock au sens le meilleur : celui de l'élégance intemporelle !
[BT]
COOPER
S/T
LP, CD,
Kicking Records
C’est déjà le 6ème album
pour ce groupe hollandais, le 2ème à sortir sur Kicking Rds. Un
disque enregistré par le chanteur / guitariste (et mixé par rien de moins que
Bill Stevenson connu pour son travail avec Black Flag, All, Decendents…), qui a
donné à son groupe un son clair et aéré, léger (mais pas petit zizi) qui passe
bien en radio (je l’ai fait plein de fois déjà), sur votre Hi-Fi, dans l’ordi,
la bagnole ou le baladeur. Et si je sais que ça marche partout c’est que cet
album je l’ai beaucoup beaucoup beaucoup écouté !
Un vrai régal qui va éclater le
bide et les oreilles de tous ceux qui se régalent de Power Pop musclée. Cooper
vient de la scène Hard Core Mélodique mais n’en a jamais trimballé les clichés
musicaux. Là ce qui marque surtout c’est le travail sur les mélodies et sur les
vocaux. Doublement des voix et plein de chœurs viennent soutenir le chant, et
ça rend chaque chanson très catchy ! Comme du Lemonheads ou du Buzzcocks
pour l’efficacité et la capacité à écrire des mini hits. Mais avec une vraie
personnalité !
COOPER = la meilleure définition
possible du terme Pop Punk !
Un ALBUM un vrai ! Passionnant
de bout en bout et soigné en tout (regardez déjà la pochette pour comprendre ce
que je veux dire). C’est vraiment ce genre de disque qui me fait continuer à
allé chez mon disquaire : tant que sortiront des disques qui me donnent
autant de bonheur je lâcherai pas l’affaire !
[BT]
En concert : Mercredi 12 Février : COOPER (Pop Punk / Power Pop master,
Pays Bas) + T.T TWISTERZ (Stoner
Grunge), au Trokson, à Lyon. Entrée libre !
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