The REVEILLONS
Give it time, LP
Dirty
Water Rds
Ce quintet irlandais avait sorti un 1er
album de Garage Sixties hyper enthousiasmant il y a environ 5 ans au moment où
il semblait que la scène de Dublin était une de plus excitante du continent.
Mais le soufflé était retombé rapidement tous les groupes ayant semblé s’être séparé
rapidement. Et à force de ne plus avoir de nouvelles je pensais que les
Reveillons faisaient partie de cette longue cohorte de groupe qui ne pond qu’un
album.
Et puis d’un coup il y a 5 / 6 mois Dirty Water Rds annonce leur 2ème
album une perspective qui me ravie !
Cependant quel changement !
En tout cas son titre n’est pas
usurpé : il faut lui donner du temps.
Car ici foin de Garage Punk Sixties, le
groupe a bien changé musicalement. Encore que… Il reste indéniablement un côté
60’s, seulement maintenant il se mélange avec une sorte de Soul blanche
atypique à la Dexy’s Midnight Runners de la meilleure période et aussi avec des
influences qui semblent venir des rêves de Nick cave, de Muscle Shoals et
parfois des années 70.
Donc un disque qui change de son
prédécesseur avec une grosse dose d’ambiances ‘bluesy’ mais pas caricaturale,
plutôt dans un certain esprit Tom Waits. Aussi par la présence de beaucoup de
cuivres : trompettes et sax qui ici ne servent pas seulement comme une
bête section de cuivres mais aussi comme éléments constitutifs de certaines
chansons. Quant à l’orgue ça n’est plus un Farfisa on est plus dans le genre
Hammond ou église... Tout comme le chant qui a également changé, tout en étant
assuré par le même que sur le 1er ; parfois les chœurs qui
parfois font penser à une chorale de hobos…
Deux faces bien distinctes l’une de
l’autre, rythmes sur la première, profondeur sombre sur la seconde.
Le son et la production aussi
contribuent à éloigner ce disque du tout-venant, le rendant très particulier, avec
des choix qui sortent des habitudes (tics) actuelles.
Bref voilà 9 nouvelles chansons qui sont
éloignées de leur premiers temps et aussi éloigné de ce que fait la
concurrence. En tout cas ça forme un album FORT en émotions et, en
intensité !
A l’écoute du résultat il est a espéré
que le prochain viendra bien vite, tellement celui-ci est un régal ! Et
c’est un régal qui se renouvelle car au vu de la complexité des compositions et
de leurs ‘orchestrations’ chaque écoute amène à découvrir des choses nouvelles.
Bien autre chose qu’un album
jetable !!!
[BT]
LAS
FURIAS
Sudor de hembra, 10’’, CD, Digital
Dirty Witch Rds
Le trio de filles espagnol n’usurpe pas
son nom avec ces 4 titres. C’est une découverte pour moi qui était précédée par
une flatteuse réputation live.
Garage Punk où la basse se taille la
part du lion, portant sur ses épaules une rythmique ultra solide mais également
le jeu de guitare qui doit pas mal au Rock’n’Roll 50’s. Le chant féminin et en
espagnol est un gros signe distinctif surtout parce que la chanteuse est capable
de moduler sa voix : talk over ou cris quand il faut, mais chantant la
plupart du temps de la meilleure des façons pour se coller sur ces titres
rugueux mais pas bourrins.
Un disque court (4 morceaux dont un
instrumental en 13 mn) qui certes botte bien le
cul mais prouve surtout que les Las Furias sont bien autre chose qu’un
phénomène de mode dû à leur féminité. Les 3 filles bossent actuellement sur leur 2ème album
que je vais guetter avec intérêt, je vais me mettre également à la recherche de
leur précédents enregistrements, car ce 25 cm
est beaucoup plus qu’une carte de visite : c’est une porte d’entrée
dans leur univers !
[BT]
TOMMY
LORENTE
Un cruel manque de tendresse, CD
Yaourt Productions
Ça n’est pas souvent que je vous parle
d’un disque intégralement chanté en français, parce que je n’en écoute jamais.
Mais ce jeune homme à une grosse poignée d’arguments à faire valoir !
Tout d’abord c’est un ami de goût qui me
l’a fait découvrir (mister Pop Fab de POP
THE BALLOON Rds). Ensuite Tommy Lorente a obtenu l’autorisation de Dom
Mariani de faire une adaptation d’une de ses chansons en français et ça, ça
force le respect ! Et vous donne une idée du truc, tout comme cette
pochette très réussie.
D’ailleurs tout est réussi sur ce 1er
album : le son, les chansons, les textes, les arrangements,
l’interprétation…
Imaginez les Dogs chantant en français,
le Jérôme Pijon de la période des mini tubes et le Christophe de « Séniorita » :
vous n’êtes pas loin de ce que fait Tommy Lorente : entre un Rock très
marqué 60’s (Ronnie Bird ?) et une variété grand teint. Celle qu’on
faisait avant que cela ne devienne une insulte. Tommy Lorente propose une
musique qualificative qui devrait vous parler si comme moi vous pensez que le
Jean Patrick Capdevielle des débuts c’était bien class.
Ne soyez pas réfractaire et écoutez cet
album c’est une vraie bonne surprise !!!
[BT]
MODSTOCK 2014
v/a The New Untouchables presents – 21st Century Club Classics, LP, CD
Detour Rds
Compilé par Rob Bailey (le fameux DJ et
boss de The New Untouchables qui organise pas mal de soirées dédiées à l’esprit
Mod à Londres, le festival Modstock… c’est aussi un excellent site internet
dont je vous recommande la visite : www.newuntouchables.com) : nous
voici avec une compil de killer tunes pour les dance floor des mods… 16 titres
des Sixties (21 sur le CD, avec les 5 groupes ayant participés au Modstock 2014
en bonus).
Des titres rares, vraiment rares Rob ayant
déniché des chansons venant de minuscules labels, voire de démos.
De plus cette compil bénéficie d’un son
de tueur grâce à un remastering intégral qui est vraiment d’une incroyable
qualité (un des trucs les plus impressionnants entendus pour ma part).
Présentation et livret très
soigneusement réalisés, comme tout ce qu’ils font (on est un MOD for life ou on
ne le sera jamais).
Et tout ça est agencé idéalement pour
passer cette compil à la maison et faire danser toutes les filles…
Elle est pas belle la vie ?
[BT]
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