The DUSTAPHONICS
Big Smoke London Twon, LP,
CD, Digital
Dirty
Water Rds / Cargo
Leur 1er album avait été une formidable
surprise, on les attendait au tournant pour ce 2ème et ils transforment l’essai !
Mieux que ça même !!!
Le quintet londonien, mixe toujours son
gombo comme personne. Certes il bénéficie de cette vague néo soul sixties, mais
eux sont bien plus qu’un simple groupe revivaliste appliquant une recette. Leur
palette musicale est beaucoup plus large : 50’s beat, lounge/sleazy 70’s, surf,
girl group, doo-woop, folk, garage rock.
Evidemment ce qui marque en premier chez
les Dustaphonics, c’est leur chanteuse (sa voix, son physique) mais elle a un
registre très varié qui s’adapte parfaitement à la complexe musique du groupe.
Un ensemble qui tire plus vers la fin des années 50 et bien plus rock’n’roll
que ce que pratique ‘la concurrence’ (ou en tout cas les autres groupes à côté
desquels on a essayé de ranger artificiellement les Dustaphonics).
Plus que de la soul, mais toujours avec
une âme et des organes reproducteurs afin d’avoir des péchés à se faire
pardonner ! Chaud, rock et
intense !!!
[BT]
HYMN FOR HER
Hits from
Route 66, CD
Wam + Wam / L’Autre Distribution
Duo mixte qui passe son temps à
arpenter les Usa avec leur caravane, qui leur sert occasionnellement de studio
d’enregistrement. Ce CD 17 titres en 60 mn est une compilation de leurs trois
premiers albums parus seulement aux Usa (dont 2 ont été produit par Jim
Diamond) + des inédits.
Sorte de Death Country Punk
bricolo (un de leur instrument fétiche est un genre de banjo fabriqué à partir
d’une boite de cigares), d’Americana qui aimerait aussi le Crazy Horse, de
Blues rude et primaire, d’un peu de l’héritage du Velvet et des Cramps… Une
musique de culterreux (ou de cou rouge) à la ‘Delivrance’.
Du passé que tout ça certes, mais
ça ne sent pas trop la poussière de l’antiquaire, mais bien celle de LA ROUTE.
Ce grand fantasme américain éternel qui fait encore espérer une vie meilleure
derrière l’horizon aux hobos, déracinés et autres oubliés de l’American Dreams.
Diablement entrainant.
C’est rugueux, mais aussi
mélodique, c’est profond dans les racines & l’âme, c’est intéressant et
surtout c’est très réussit, sans sombrer dans la nostalgie. Voir même en
faisant preuve d’une certaine Post Modernité !
[BT]
The YEARNING
Dreamboats & Lemonade,
LP, CD, Digital
Elefant
Rds
Premier vrai album pour Joe Moore
l’homme derrière ce projet musical (il s’est fait la main sur pas mal de
singles, EPs, 10’’) et quel résultat ! Un MUST HAVE pour tous les amoureux
de la pop ‘orchestrale’ !
Comme une réincarnation d’Ann-Margret
& Lee Hazlewood. Oui, cet album est de cette taille-là !
Impressionnant ! Clin d’œil à Ennio
Morricone pour deux mélodies westernisantes, à Burt Barcharach pour la
délicatesse des arrangements, voir aux Shangri-Las pour la merveille des
harmonies vocales.
Cependant, inspiration n’est pas copie,
et The Yearning fait tout passer grâce à la fraicheur et l’innocence de leurs
mélodies. Des voix féminines qui semblent descendre du paradis, des
arrangements légers comme un vol au vent et une orchestration luxuriante, mais
juste et élégante !
De VRAIES CHANSONS touchées par la
grâce ! Une merveille, idéal pour tomber amoureux.
[BT]
DIG
IT!
N°61, 52 pages A4, 5 euros + port.
Abonnement = 20 euros pour 4 numéros
Bon je le redis à chaque fois, mais
quand je trouve dans ma boite aux lettres l’enveloppe avec le cachet de la
poste de Toulouse qui je le sais contient mon exemplaire du nouveau Dig It
Fanzine : je suis comme un enfant le matin de noël !
Cette fois-ci cependant en regardant la
couverture ça m’a pas paru très inspirant (et comme j’avais d’autres zines sous
la main, je l’ai un peu posé sous la pile…).
Sauf dès que j’ai mis le nez dedans j’ai
retrouvé le plaisir de le lire !!!
Comme à chaque fois ça commence et ça
fini par les chroniques disques (ceux qu’on peut entendre dans leur excellente
émission la bien nommée Mighty Dig It ! Radio Show, je ne peux que vous
recommander de vous abonner (gratuitement) à la mailing list qui vous permet de
la recevoir gratuitement chez vous : c’est un régal renouvelé chaque
semaine !). Un gros paquet de chroniques… avec énormément de découvertes.
Puis on envois tout de suite dans le
lourd avec une interview de HEAD ON dont j’attends le 2ème album
avec impatience !
Ensuite l’inénarrable Olivier Gasoil
nous compte par le menu la tournée en Amérique du Sud de son groupe
actuel : La Flingue… moralité les amphèt’ ça peut faire tourner
mystique !
Une page en compagnie de Hope dont
l’album paru chez Closer Rds rappellera de biens bons souvenirs aux fans des
Shredded Hermines puisque c’est le nouveau projet de leur chanteur.
Puis on s’intéresse au cas du multi actifs
labels italien Rave Up Rds. Que je ne ‘connaissais pas vraiment’ depuis je suis
allé farfouiller sur ses différents catalogues, il y a de la matière !
Ah ouai ! Super idée cette
interview des LIMINANAS dont je ne dirais jamais assez tout le bien que je
pense de leur « Costa Blanca ».
S’en suit un entretient avec l’écrivain
de ‘polar’ Diniz Galhos.
Plus un des excellents Les RIVALS dont
le 1er album est une révélation. Après on s’attaque aux ALLAH-LAS
qui pourraient bien être les next big things de la scène trendy Garage Indie
Psyché Us.
Arrive un long (et passionnant) papier
sur Kenne Highland, une sorte de maboule du Rock qui sévit dans divers groupes
et fanzines de Boston et ses environs depuis les 70’s jusqu’à nos jours !
Une légende souterraine du Rock comme on les aime : la passion pour la
vie !
Une courte interview des Barracudas de
maintenant. Suivie par les chroniques de Monsieur Patrick Foulhoux, ça tombe
bien : je suis fan !
On nous raconte la ‘saga’ de Smoke ces
anglais qui étaient peut-être mieux qu’un one hit wonder des sixties…
Autre rubrique récurrente et toujours
savoureuse du Dig It fanzine : JJ Says, papier signé de (rien de moins
que) Mister JJ Rassler (fondateur de DMZ pour n’en citer qu’un), cette fois-ci
il nous parle du concert des FLAMIN’ GROOVIES à Boston il y a quelques moi. En
plus il écrit bien le salop !
Un petit entretient avec The ROYAL
PREMIERS ne peut pas faire de mal !
Et vient le papier qui m’a le plus
accrocher, celui sur la biographie en bande dessinée de Brian EPSTEIN. Ce qui
est une totale surprise pour moi, car je n’aime ni la BD, ni les Beatles !
Et d’un coup je me dis : merde
c’est déjà fini !
Alors les gars profitez bien de l’été
pour nous en sortir encore un autre comme celui-là afin de rendre la rentrée plus douce !
[BT]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire