mardi 22 juillet 2014

Chroniques:The DUSTAPHONICS+HYMN FOR HER+TheYEARNING+DIG IT Fanzine n°61



The DUSTAPHONICS
Big Smoke London Twon, LP, CD, Digital
Dirty Water Rds / Cargo
Leur 1er album avait été une formidable surprise, on les attendait au tournant pour ce 2ème et ils transforment l’essai ! Mieux que ça même !!!
Le quintet londonien, mixe toujours son gombo comme personne. Certes il bénéficie de cette vague néo soul sixties, mais eux sont bien plus qu’un simple groupe revivaliste appliquant une recette. Leur palette musicale est beaucoup plus large : 50’s beat, lounge/sleazy 70’s, surf, girl group, doo-woop, folk, garage rock.
Evidemment ce qui marque en premier chez les Dustaphonics, c’est leur chanteuse (sa voix, son physique) mais elle a un registre très varié qui s’adapte parfaitement à la complexe musique du groupe. Un ensemble qui tire plus vers la fin des années 50 et bien plus rock’n’roll que ce que pratique ‘la concurrence’ (ou en tout cas les autres groupes à côté desquels on a essayé de ranger artificiellement les Dustaphonics).
Plus que de la soul, mais toujours avec une âme et des organes reproducteurs afin d’avoir des péchés à se faire pardonner ! Chaud, rock et intense !!!
[BT]


HYMN FOR HER
Hits from Route 66, CD
Wam + Wam / L’Autre Distribution
Duo mixte qui passe son temps à arpenter les Usa avec leur caravane, qui leur sert occasionnellement de studio d’enregistrement. Ce CD 17 titres en 60 mn est une compilation de leurs trois premiers albums parus seulement aux Usa (dont 2 ont été produit par Jim Diamond) + des inédits.
Sorte de Death Country Punk bricolo (un de leur instrument fétiche est un genre de banjo fabriqué à partir d’une boite de cigares), d’Americana qui aimerait aussi le Crazy Horse, de Blues rude et primaire, d’un peu de l’héritage du Velvet et des Cramps… Une musique de culterreux (ou de cou rouge) à la ‘Delivrance’.
Du passé que tout ça certes, mais ça ne sent pas trop la poussière de l’antiquaire, mais bien celle de LA ROUTE. Ce grand fantasme américain éternel qui fait encore espérer une vie meilleure derrière l’horizon aux hobos, déracinés et autres oubliés de l’American Dreams.
Diablement entrainant.
C’est rugueux, mais aussi mélodique, c’est profond dans les racines & l’âme, c’est intéressant et surtout c’est très réussit, sans sombrer dans la nostalgie. Voir même en faisant preuve d’une certaine Post Modernité !
[BT]


The YEARNING
Dreamboats & Lemonade, LP, CD, Digital
Elefant Rds
Premier vrai album pour Joe Moore l’homme derrière ce projet musical (il s’est fait la main sur pas mal de singles, EPs, 10’’) et quel résultat ! Un MUST HAVE pour tous les amoureux de la pop ‘orchestrale’ !
Comme une réincarnation d’Ann-Margret & Lee Hazlewood. Oui, cet album est de cette taille-là !
Impressionnant ! Clin d’œil à Ennio Morricone pour deux mélodies westernisantes, à Burt Barcharach pour la délicatesse des arrangements, voir aux Shangri-Las pour la merveille des harmonies vocales.
Cependant, inspiration n’est pas copie, et The Yearning fait tout passer grâce à la fraicheur et l’innocence de leurs mélodies. Des voix féminines qui semblent descendre du paradis, des arrangements légers comme un vol au vent et une orchestration luxuriante, mais juste et élégante !
De VRAIES CHANSONS  touchées par la grâce ! Une merveille, idéal pour tomber amoureux.
[BT]


DIG IT!
N°61, 52 pages A4, 5 euros + port. Abonnement = 20 euros pour 4 numéros

Bon je le redis à chaque fois, mais quand je trouve dans ma boite aux lettres l’enveloppe avec le cachet de la poste de Toulouse qui je le sais contient mon exemplaire du nouveau Dig It Fanzine : je suis comme un enfant le matin de noël !
Cette fois-ci cependant en regardant la couverture ça m’a pas paru très inspirant (et comme j’avais d’autres zines sous la main, je l’ai un peu posé sous la pile…).
Sauf dès que j’ai mis le nez dedans j’ai retrouvé le plaisir de le lire !!!
Comme à chaque fois ça commence et ça fini par les chroniques disques (ceux qu’on peut entendre dans leur excellente émission la bien nommée Mighty Dig It ! Radio Show, je ne peux que vous recommander de vous abonner (gratuitement) à la mailing list qui vous permet de la recevoir gratuitement chez vous : c’est un régal renouvelé chaque semaine !). Un gros paquet de chroniques… avec énormément de découvertes.
Puis on envois tout de suite dans le lourd avec une interview de HEAD ON dont j’attends le 2ème album avec impatience !
Ensuite l’inénarrable Olivier Gasoil nous compte par le menu la tournée en Amérique du Sud de son groupe actuel : La Flingue… moralité les amphèt’ ça peut faire tourner mystique !
Une page en compagnie de Hope dont l’album paru chez Closer Rds rappellera de biens bons souvenirs aux fans des Shredded Hermines puisque c’est le nouveau projet de leur chanteur.
Puis on s’intéresse au cas du multi actifs labels italien Rave Up Rds. Que je ne ‘connaissais pas vraiment’ depuis je suis allé farfouiller sur ses différents catalogues, il y a de la matière !
Ah ouai ! Super idée cette interview des LIMINANAS dont je ne dirais jamais assez tout le bien que je pense de leur « Costa Blanca ».
S’en suit un entretient avec l’écrivain de ‘polar’ Diniz Galhos.
Plus un des excellents Les RIVALS dont le 1er album est une révélation. Après on s’attaque aux ALLAH-LAS qui pourraient bien être les next big things de la scène trendy Garage Indie Psyché Us.
Arrive un long (et passionnant) papier sur Kenne Highland, une sorte de maboule du Rock qui sévit dans divers groupes et fanzines de Boston et ses environs depuis les 70’s jusqu’à nos jours ! Une légende souterraine du Rock comme on les aime : la passion pour la vie !
Une courte interview des Barracudas de maintenant. Suivie par les chroniques de Monsieur Patrick Foulhoux, ça tombe bien : je suis fan !
On nous raconte la ‘saga’ de Smoke ces anglais qui étaient peut-être mieux qu’un one hit wonder des sixties…
Autre rubrique récurrente et toujours savoureuse du Dig It fanzine : JJ Says, papier signé de (rien de moins que) Mister JJ Rassler (fondateur de DMZ pour n’en citer qu’un), cette fois-ci il nous parle du concert des FLAMIN’ GROOVIES à Boston il y a quelques moi. En plus il écrit bien le salop !
Un petit entretient avec The ROYAL PREMIERS ne peut pas faire de mal !
Et vient le papier qui m’a le plus accrocher, celui sur la biographie en bande dessinée de Brian EPSTEIN. Ce qui est une totale surprise pour moi, car je n’aime ni la BD, ni les Beatles !
Et d’un coup je me dis : merde c’est déjà fini !
Alors les gars profitez bien de l’été pour nous en sortir encore un autre comme celui-là afin de  rendre la rentrée plus douce !
[BT]




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