DOLPH
CHANEY
Rebuilding
permit, CD,
Digital
Big
Stir Rds
Je
suis tombé sous le charme de cet album dès la première écoute !
J’ai
été embarqué
par ces compositions où la guitare acoustique joue un rôle
primordiale et qui mélangent
Power Pop, Indie délicate late 80, Rock héroïque (un peu), Folk
des grands espaces, Cow Punk… ça
pourrait se ranger dans cette vague de revivaliste des 90’s, sauf
que, Dolph Chaney n’essaie pas de sonner comme… il développe SON
style qui est plein de liberté comme certains se sont plu à le
faire à l’époque !
Ce
songwriter de Chicago n’avait pas sorti d’album depuis 7 ans !
Et bien ça valait franchement le coup d’attendre !
J’avoue
que je découvre sa musique avec ce « Rebuilding permit »
alors qu’il sévit
depuis 1987 (il avait 13 ans) quand
il a commencé à
composer, interpréter et
enregistrer ses
chansons seul à la maison…
Sur
cet album il bénéficie de l’apport de quelques amis musiciens et
ingé son, ce qui apporte sûrement une plus grande unité à
l’ensemble !
C’est
beau, réjouissant et apaisant !
On
pense à quelques uns des meilleurs compositeurs des dernières
décennies : Bob Mould, Paul Rolland, Elvis Costello… et je
trouve aussi dans cet album un mood très Died Pretty (et ça n’est
pas le genre de compliment que je vais dégainer pour n’importe
qui) !
Jetez-vous
dessus !
[BT]
EXTRAA
Baked,
LP, CD, Digital
Requiem
Pour Un Twister / Modulor
/ Believe
D’emblée
le combo, entre la douceur de la voix et la beauté mélodique,
emporte vos oreilles au paradis des fans de Pop. Grosse
orientation sixties, délicatement baroque, avec de beaux
arrangements, simples mais merveilleusement mis en place !
Tout
concours à faire de ce 1er
album du quartet parisien une œuvre que tous les accro du genre vont
se disputer pendant de longues années (parce qu’il n’y en aura
pas pour tout le monde) !
Mélodieux,
harmonieux, brillant, délicat…
Orgue,
violon, piano, thérémine, les arrangements sont luxuriants mais
sans en mettre trop pour éviter l’effet écœurant façon
chantilly. Il en est de même pour le travail sur les voix. Comme
celle de leur chanteuse est absolument enivrante,
il se rajoute quelques contre voix, un peu de chœurs de ci de là.
Mais jamais beaucoup, ni trop !
Dans
le genre Pop Baroque Sixties il y a beaucoup d’appelés, mais peu
sont capable de réaliser un album qui touche à la perfection, de
bout en bout… La dernière fois que j’avais eut un tel coup de
cœur pour un disque du genre c’était le « Gloria In
Excelsis Stereo », c’est dire. Et de la même façon ce
« Baked » va faire un long voyage en ma compagnie !
Beaucoup
de beauté dans ce monde désolant, ça ne se refuse pas !
[BT]
SEI
STILL
S/t,
LP,
Digital
Fuzz
Club Rds
Voici
le 1er
album de ce quintet de Mexico… J’ai écouté le lien de
téléchargement avec intérêt vu que ça sort sur Fuzz
Club Rds
(un label qui déçoit jamais) et tout de suite je me suis sentis
happé par ces nappes
de guitares Noisy
planantes, très planantes, agrémentées de zigoui-gouis bien
tripant !
Sonic
Boom en lévitation !
Leur
nom, et la pochette sont intrigants il en va de même avec leur
musique… Les 7 titres de cet album se donnent du temps (entre 6 et
10 mn) mais ne sont jamais chiants ou lénifiants !
Bon
tout ça nous mène où ?
A
un super album, où
la musique brille par sa délicatesse aérienne ! Contrairement
à trop de leurs congénères Sei Still propose une sorte de Kraut
Rock super ciselé, délicat comme de la dentelle, précis et
aventureux.
Leur
objectif était de composer une bande sonore pour ‘Stalker’ de
Tarkovsky il faut bien reconnaître qu’ils y sont arrivé haut la
main !
En
général ce genre de déclarations d’intentions me font frémir
mais là ils font reconnaître que jamais ils ne sombrent dans le
trip arty pompier.
Ça
marche !
J’ai
l’impression de m’envoler !!!!
[BT]
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