BITERS
S/t
12’’, Pop
The Balloon Records
Pour conjurer la galère qu’avait
été la publication du LP compilant les singles du quatuor américain (genre le
manageur qui se barre avec la caisse du groupe et l’avance du label) Pop The Balloon Rds et les Biters remettent
le couvert ensemble. Cette fois il s’agit de rééditer le premier 25 cm du groupe qui était
depuis longtemps épuisé. Et vingt dieux qu’elle bonne idée !!! Cette
réédition se fait en 12’’ pour un son encore plus puissant. A l’écoute de ces 5
chansons on se rend compte à quel point les Biters ont été depuis leurs débuts
une machine à tubes Power Pop. Refrains ultra catchy, plein de chœurs, riffs accrocheurs
et hooks imparables sur chaque chanson. IMPARRABLE je confirme ! Immanquablement
je me retrouve devant mon miroir gigotant avec ma Air Guitar et chantant dans
mon micro imaginaire. Que 15 mn, mais 15 mn qui donnent du BONHEUR, la pèche,
de la joie de vivre.
Et de l’espoir dans l’humanité.
A ne surtout pas rater !!!
[BT]
No Shangsa
Blind-driving
CD, Gigors Electric Records
Le trio instrumental (batterie,
basse, clavier) arpente les scènes depuis un très long moment mais c’est quasi
par hasard que je les ai vu sur scène pour la première fois. Et là ils m’ont
mit une immense baffe ! Suite à quoi j’ai longtemps pensé que No Shangsa
n’arriveraient jamais à recréer sur album cette intensité. ET BIEN SI !!!
Ils pratiquent toujours leur
mélange atypique, disons, un croisement de Néo Kraut (avant que ça devienne une
étiquette et un revival ils étaient déjà là), Post Hard Core, Noise… qui prend
une dimension totalement organique sur ce ‘Blind-driving’ ? sexy, excitant
de bout en bout. Et avec juste la production qui convient : sobre,
organique et puissante mais pas brutale. Pour mettre en valeur la musique de No
Shangsa sans se la raconter. Bien agité malgré certains passages posés (mais
pas planant).
Je me dis que la rencontre avec
le label Gigors Electric (oui ceux
qui organisent le Freakshow Festival et programment toute l’année au C.B.G.C à
Gigors et Lozeron) est une évidence, tant ils partagent la même éthique :
rien pour la hype, tout pour la musique ! Et celle de No Shangsa avec sa
tension contrôlée peut vous faire monter haut. C’est organique, quasi orgiaque
tellement l’intensité de ce mélange rare fait croire qu’il y a bien plus que 3
instruments là dedans ! PALPITANT, intégralement !!!
[BT]
Mercredi 16
Octobre : Suicidal Tendencies (Légendes Metal HC, Usa) + Mass
Hysteria (Punk Rock) + The Inspector Cluzo () + Sprung Monkey () + NO SHANGSA (Post HC / Néo Kraut, excellent) + FOREST POOKY (Rock Folk)
Golden Zip / Spectacle Jeune Public « Méli Mômes », à la Friche industrielle - Les
papeteries de Pont de Claix (38)
Santa Rita
High on the seas
LP, CD, A Loud Music
Encore un disque de chez A Loud
Music qui ne veut pas rentrer dans une seule case. A la fois Pop (autant marqué
par les années 90 que par ce qui se fait actuellement) mais aussi Rock par son
traitement musclé (mais pas bourrin) de la musique. Chant féminin qui se fait
sur différents registres selon les besoins de la chanson, mais sans tomber dans
la démonstration. Cet album commence presque en douceur par 2 mid tempo qui
vous installent dans le décor de l’univers de Santa Rita (la patronne des
causes perdues ? ce qui devrait parler à tous les fans de Rock,
non ?). Pas moyen de nommer un seul groupe auquel les comparer, ou alors
il faudra faire une longue liste avec un peu de ceci et un peu de cela.
En plus de ne présenter QUE des
bonnes chansons pleines, ambitieuses et maîtrisées sur ce premier album le
quatuor féminin espagnol pose 2 minis hits qui devraient faire le bonheur de
toutes les College Radio de la planète.
Pour Santa Rita l’heure du
numérique est une bonne nouvelle car leur musique doit être écouté plus que
décrite. Ainsi elle se révèle : dans sa puissance émotionnelle, la force
de ses compositions, l’étendu de son registre et dans le plaisir qu’elle donne.
Alors à vous de goûter !!!
[BT]
Sons Of Buddha
Didoudam
LP, CD, Dirty Witch Records
Le trio qui est une sorte de
super band (avec des membres de UncommonMenFromMars,
Forest Pookie, ISP, Cannibal Mosquitos, Bad Chickens) sort de l’ombre de ses
groupes mères et piblie ce premier véritable album. Et à l’écoute de la
première chanson je me dis ‘bon sang mais c’est bien sûr’. Sons Of Buddha
balancent la sauce de façon évidente ! Pop Punk + HC mélodique + Power Pop
+ Pop Core (remember tous ces grands groupes anglais de la deuxième moitié des
80’s : MC4, HDQ, Sofa Head…) avec une attitude détendu à la Dickies , et un son qui
peut rappeler les Rentals et les Queers.
11
titres construits autour de refrains ultra évidents avec force chœurs, ouh ouh,
hooks… La simplicité (apparente) au service de l’efficacité et des joies
simples qui font dodeliner de la tête, chanter sous la douche, et gigoter des
genoux. C’est vif, rapide mais pas bourrin, fin, frais, très mélodieux, énervé
comme il faut, et j’aime ça !
[BT]
Samedi 28 Septembre : SONS OF BUDDHA
(Hard Core Mélodique) + The MUSCULATORS
(Young Punk), à l’Oasis Café, à Valence
Pete Townshend
Who I am
Michel Lafon, 527 pages, 22.95 euros
Comme se sont les WHO qui sont à l’origine
de ma passion pour le Rock, l’autobiographie de leur guitariste ne pouvait
pas échapper à mes yeux.
Classiquement chronologique,
écrite à base de paragraphes vifs plus ou moins long en fonction de leur
importance et qui sont une succession de souvenirs qui vont de la musique, à sa
vie perso, ou des rencontres avec d’autres musiciens, cinéastes, adeptes,
photographes… Pete Townshend aborde tous les aspects de sa vie, de façon
décousu, mais en fait proche d’une certaines réalité où les choses ne
s’enchaînent pas de façon logique… Bien sûr les Who y tiennent une place
prépondérante (tu m’étonnes) mais finalement pas si centrale que ça, sans que
ce soit déceptif pour moi. Comme il à toujours été extrêmement actif et créatif
(sa façon de repousser une dépression menaçante ?), dans ce livre il
aborde ses grandes passions pour la voile et l’installation de home studio (ce
qu’il fait chez lui depuis le milieu des années 60) créant aussi son refuge et
un lieu où il peut donner libre court à sa créativité. Il raconte aussi pas mal
d’épisodes connus de sa carrière et de sa vie de Rock Star avec un léger
détachement salvateur.
Brillement traduit par Laura
Seeger-Lanchon et Vincent Guilluy (bassiste des 3 Headed Dogs, ex Holy Curse…
ce qui nous dispense des approximations et imprécisions que ce genre de livres
recèlent dans leur version française), voici un bien bon livre sur l’homme
derrière l’icône, 500 pages qui filent à vivent allure. Pas indispensable, juste :
agréablement intéressantes.
[BT]
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