RUBBER EGGS
EP,
CD, Digital
Autoproduction
Ce trio de Palerme revient avec un nouvel
EP sur lequel il donne la pleine mesure de son talent de sa musique.
La formule Orgue / Basse / Batterie chant
produit ici quelque chose d’assez inattendu. Un mélange de Garage Psych Punk
bien dans la tradition 60’s et Revival 80 mais très mâtiné par le Psyché Prog
italien des 70’s et 80’s (m’étonnerait pas qu’ils écoutent No Strange par
exemple mais pas seulement). On trouve aussi une petite touche Heavy 70’s bien
tempérée par l’esprit et les mélodies très marquées 60. Un petit relent Weird
Folk, une louchée d’Indie narcotique 80 (Spacement 3 / My Bloody Valentine). En
plus certains membres ont joué du Post Rock donc ils ne sont pas bloqué dans le
passé (la preuve ils mettaient récemment en téléchargement gratuit une cover de
Of Montreal).
Résultat on a un travail sur le son
précis, compact, pas du tout passéiste (avec utilisation de sonorités de
claviers assez variées) et une mise en valeur de la voix de David Orsi qui tient
également l’orgue. Cette voix masculine se teinte souvent d’intonations
féminines ce qui colore et enrichie leur musique !
Rubber Eggs revendique aussi comme
influences The Cure (ça peut s’entendre un peu sur le 4ème et
dernier titre de ce EP) et aussi Sabbath & Led Zep’ (là c’est plus par
touches pointillistes) une sorte de grand écart dont le point médian serait le
Garage Prog Psyché Punk…
Une incroyable découvert que ces RUBBER
EGGS ! Depuis 2012 ils ont autoproduit de nombreux bootlegs à écouter sur leur
bandcamp…
Ils cherchent des dates en France pour la
3ème semaine de septembre. J’en salive d’avance !
[BT]
KITTENHEAD
We’re here, CD, Digital
Autoproduction
Ce que j’aime avec ce quatuor californien
c’est que sa musique ne rentre dans aucune case. Un Peu Indie Rock, un peu
Punk, un peu Power Pop, un peu de Heavy 70’s…
En plus la plupart de ses chansons est
jouée sur un rythme presque lent (ce qui peut paraitre étonnant de la part d’un
groupe inspiré par les rollers Derby, c’était d’ailleurs le sujet de leur 1er
EP en 2012). Ce rythme posé contribue beaucoup à son unicité, et laisse la
place aux mélodies et surtout à la voix caractéristique de sa chanteuse pour
s’insinuer dans votre cerveau !!! Attention ça devient vite addictif.
Parfois ça me fait penser aux anglaises de
Voice Of The Beehive qui auraient
traversées l’Atlantique découvert la plage et musclé (un peu) leur jeu.
En plus Kittenhead n’a pas peur de se
lancer dans un titre fusionnant la Pop, le Hip Hop et le Punk pour un résultat
super goutu !!!
Dans l’état d’esprit je dirais que c’est
un croisement entre X (les californiens bien sûr) et le Slits en version
2010’s.
Excellente nouvelle il/elles rentrent en
studio fin septembre pour enregistrer un nouvel album, j’en salive
d’avance !
[BT]
GRANDE ROYALE
Breaking news, LP, CD, Digital
The
Sign Rds
Voici donc le 3ème album de ces
suédois que je ne connaissais pas. Si sur le deux précédents ils avaient tout
fait eux même cette fois-ci c’est Nicke Andersson (Entombed / Hellacopters / Imperial State Electric) qui
en a assuré l’enregistrement & la production dans son propre studio.
Et ce qu’il faut noté c’est que Grande
Royale ne sonne pas comme une copie ! Mais comme une sorte de classique du
Rock à guitares. Dans une certaine tradition du High Energy R’n’R comme on en
fait si bien en Scandinavie, mais en restant toujours très mélodieux et
accrocheur avec des guitares incisives mais qui ne bourrinent jamais.
La pochette est épurée, ainsi que la
production qui reste sobre. Totalement au service des chansons !
Musicalement le groupe doit autant à ces
‘ancêtres’ scandinaves des 90’s (notamment les Nomads période ‘Sonicaly
speaking’ pour l’épure, l’efficacité et la class) qu’aux américains qui
savaient écrire des hits hyper évident type Cheap Trick. Sauf que Grande Royale
ne se contente pas de faire bêtement des citations, ils tentent de se créer un
style reconnaissable !
La super nouvelle c’est que Grande Royale
a prévu une tournée en Espagne et en France. On reste focalisé
là-dessus !!!!
[BT]
SUICIDE GENERATION
1st
suicide, LP, CD, Digital
Dirty
Water Rds
Sur son 1er album ce quatuor
d’expatriés formé à Londres traduit en musique la frustration, la colère et les
angoisses du temps présent. Comme si 1977 revenait de nouveau dans la capitale
anglaise. Suicide Generation pratique un Punk Garage Punk abrasif avec chanteur
à la voix éraillée jouant souvent des titres courts et rapides, mais dans
lesquels on entend toujours la mélodie. En héritiers des Ramones propulsés en
2017. Dans la bio on parle des Reatards, Pussy Galore, GG Allin et le Gun Club.
A titre personnel ça m’a fait penser à la scène marseillaise ou à des TV
Killers qui auraient partouzés avec les Dwarves et les Dickies et les Rip Offs.
Les guitares s’en donnent à chœurs joie.
Le chanteur tout autant, et comme les compos sont là, je recommande cet album à
tous ceux qu’un peu de brutalité n’effrayent pas !
[BT]
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